Lancaster
Action, aventure et mystère sont au rendez-vous dans cette nouvelle série palpitante. Avec Lancaster, Christophe Bec lance un nouveau héros, à mi-chemin entre James Bond et Bob Morane.
Christophe Bec École européenne supérieure de l'image
En galante compagnie au bord de la piscine d’un hôtel luxueux situé dans la mer des Caraïbes, le français Robert Caradine explique à ses nouvelles amies qu’il est en vacances avec son meilleur ami, Jim Lancaster, un lord anglais qui lui a sauvé la vie durant la seconde guerre mondiale. Alors qu’il leur propose de devenir plus intimes afin de leur relater toute l’histoire sur les exploits de Jim, Robert est interrompu par son ami qui vient de recevoir un mystérieux coup de téléphone. Tout ce que Lancaster accepte de révéler à son ami, c’est que le devoir les appelle et qu’ils doivent se rendre en Amérique Centrale pour prendre un sous-marin. Durant le trajet qui les mène jusqu’à la base sous-marine d’Itaguai, Robert interroge son ami afin d’en savoir plus sur la mission qui les attend. En vain, puisqu’il lui faudra attendre leur arrivée et leur rencontre avec son amie et compatriote Audrey Duquesne pour en savoir davantage. Elle lui apprend que leur hôte n’est ni plus ni moins que Graham C. Clarke, le grand scientifique de renommée internationale et ami de Jim. Si elle ignore, tout comme eux, le but de l’expédition, Audrey sait néanmoins que Clarke a fait appel à de nombreux confrères, des sommités dans leur domaine (biologie, géologie, paléontologie…) afin de le rejoindre dans la région de Troms, aux portes de l’arctique où il a fait une incroyable découverte…
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Date de parution | 18 Septembre 2013 |
Statut histoire | Série terminée (un diptyque terminé) 2 tomes parus |
Les avis
Premier tome : 3,5/5 Second tome : 2,5/5 Après un premier tome très sympathique, le deuxième est dans la lignée, à l'exception des 10 dernières pages qui tombent presque comme un cheveu sur la soupe. On a au final une chute ultra précipitée, sans réel liant avec le reste, et sans explication bonne à les yeux. bref, la fin gâche un peu tout. Le dessin, que j'aimais bien au début, à lui aussi des limites : la fin en est un parfait exemple, avec plein de personnes qui se ressemblent trop et où j'ai du relire plusieurs fois certaines pages pour bien comprendre ce qui se passait et qui était qui...
Du pur Bec : ni fait, ni à faire ! C'est dingue, à chaque fois, je me fais avoir : le pitch de l'album me séduit, je le feuillette, je trouve le dessin agréable, je suis rassuré par le fait qu'il s'agit d'un diptyque annoncé, alors j'achète ! Mais comme j'ai horreur d'attendre la suite, je remise l'œuvre en attendant la fin… Et lorsqu’enfin je lis l'intégralité du récit, je réalise que l'on nage dans le grand n'importe quoi. Les idées de départ de Christophe Bec sont généralement accrocheuses : son imagination débordante, son goût du mystère, du surnaturel, des héros virils et charismatiques lui fournissent matière à moult scénarios où l'aventure côtoie l'exotisme. Je sais, ça peut paraître ringard et terriblement convenu, mais normalement, j'adore ça. Ici, il assume son sens de l'intrigue démodée et s'inspire ouvertement de Bob Morane, avec un personnage de beau lord anglais aventurier et gentleman, à la fois intrépide et sage, dont le brushing résiste à toutes les acrobaties. Il est accompagné d'un faire-valoir Français au grand cœur, râleur et alcoolique, d'un savant à barbiche richissime, dont les théories audacieuses et géniales dépassent l'intelligence limitée et la mesquinerie de ses pairs, ainsi que d'une blonde à forte poitrine (voir la couverture du tome 2) faussement émancipée qui ne rêve que d'être saillie par le grand blond musclé. Le cliché intégral : n'en jetez plus ! Mais tout ça je m'en moque : depuis que j'ai vu Bob Marone grimper sur le dos de Bill Gallantine, je m'estime vengé des héros trop parfaits et j'ai retrouvé le goût pour leurs aventures faites de rebondissements simplistes. C'est pourtant là où le bât blesse. Avec un scénario signé Bec, on est servi en matière de simplicité, mais pour les rebondissements, rien à faire : l'histoire ne tient pas la route. Je passe sur les invraisemblances lorsque l'auteur s'évertue à démontrer que les humains ont pu côtoyer les dinosaures et que les traces de leur civilisation ont résisté à 65 millions d'années d'érosion et de glissements tectoniques, sur les erreurs de datation concernant le tsunami qui a touché le Doggerland, ou sur sa méconnaissance crasse de la géographie élémentaire (à quoi sert-il de se rendre au Brésil pour prendre un sous-marin lorsque l'on souhaite rejoindre l'Arctique depuis Haïti ? d'ailleurs où trouve-t-on des complexes touristiques pour blancs fortunés à Haïti en 1959 ?…). Ce genre d'histoire ne s’embarrasse pas de ce genre de détails… N'empêche qu'à l'heure de Wikipédia et des atlas en ligne, Bec n'a pas d'excuse (peut-être que Bec n'a pas eu son bac… désolé c'est nul, mais je n'ai pas pu m’empêcher…). Le problème principal tient simplement au rythme et à la cohérence du récit. L'intrigue se traîne dans le tome 1 et il faut attendre 25 planches pour que le prof à barbiche daigne expliquer pourquoi il a besoin d'aventuriers dans une base arctique secrète. Il faut d'ailleurs rappeler à Bec, que la banquise se trouve sur la mer et qu'on n'y trouve normalement pas de montagnes ; il doit confondre banquise et inlandsis (mais il est vrai que c'est plus dur à écrire, surtout quand on est fâché avec les dictionnaires et autres encyclopédies). Ensuite, interviennent les inévitables nazis qui poursuivent un but secret (tu parles : tout le monde sait très bien que le seul but des nazis et d'établir le quatrième Reich, on voit ça dans toutes les histoires). Dans le second tome, tout le monde descend dans un grand trou durant des jours, les héros trouvent toute l'histoire du monde en bande-dessinée rupestre, il y a une confrontation finale, les méchants sont bien punis et voilà… C'est mal foutu au possible, avec des dialogues qui alternent entre l'allusion absconse et la logorrhée redondante, des flashbacks muets ou des scènes oniriques incompréhensibles, des péripéties téléphonées et des ressorts scénaristiques mille fois rabâchés. Le dessin de Dzialowski n'est pas mauvais, il me rappelle un peu le travail de Walter Fahrer, mais en beaucoup moins léché. En fait, Dzialowski donne l'impression d'avoir travaillé très vite, ses décors sont juste suggérés, ses personnages ont tous la même tête (allez vous y retrouver entre la multitude de nazis blonds et le beau héros). Ce qu'il a surtout bien réussi, ce sont les deux couvertures, kitchissimes ! En résumé, les deux volumes de Lancaster constituent une œuvre que l'on peut parfaitement oublier. Je monte ma note jusqu'à 1,5 / 5 à cause des couvertures (et de la blonde qui les orne), parce que le pitch de départ est rigolo, et que si on lit cette histoire au troisième degré, elle devient aussi risible qu'un film de Roger Corman. Mais j'arrondis tout de même à 1, parce que Les portes de l'Arctique constitue un récit si mauvais qu'il n'aurait peut-être même pas été publié sous forme de fumetti il y a seulement quelques années. Vous voulez une vraie bonne histoire de civilisation perdue sous la terre ? Oubliez ce pitoyable récit et relisez L'Énigme de l'Atlantide, le tome 7 des aventures de Blake et Mortimer.
J'ai lu le premier tome et je ne compte pas allez plus loin. C'est le genre d'histoire où je ne réussis absolument pas a m'intéresser. Dès que je lis un dialogue, je l'oublie aussitôt. Le rythme est très mauvais. C'est trop vite durant la première moitié de l'album (au point où je me suis demandé si je n'avais pas sauté des pages par erreurs) et ensuite c'est trop lent et ça devient ennuyeux. Les personnages ne sont pas attachants et l'intrigue ressemble à un mauvais Bob Morane. Le dessin est typiquement le style réaliste qui ne m'attire sans que cela soit illisible. Vite lu et vite oubliée.
Un scénario facile et paresseux mais j’ai l’impression que c’est un peu le cas chaque fois que je lis une série de Christophe Bec. Ses histoires sont toujours teintées de fantastique et de thèses complotistes où toute explication se trouve dans les origines du monde et de l'humanité, il a trouvé le bon filon en somme. Le rythme est assez déconcertant parce que le début est très vite expédié alors que c’est peut être la partie la plus intéressante du T1, puis progressivement l’ennui plane, on ne rentre pas assez vite dans le vif du sujet. Le T1 fait 46 planches et j’imagine que le T2 aussi, un one shot aurait été préférable parce que le T1 ne donne clairement pas envie de se plonger dans la suite. C’est un choix d’éditeur je suppose mais c’est bien dommage, il faudrait un jour une réelle remise en question de ces derniers et passer à des albums plus longs. En quatrième de couverture il y a d'écrit : « Aventure. Danger. Mystère. Humour. Séduction. Suspense. Le cocktail favori de Lord Jim Lancaster ! ». « L’aventure et le danger », mouais bof. Rien de bien palpitant non plus pour l’instant, l’ennemi reste dans l’ombre. « Mystère et suspense », je ne veux pas dire mais pour ce qui est de ces deux points, dès les premières pages on a presque une explication à tous ces phénomènes avec l’apparition de cet espèce de monument mégalithique type Stonehenge qui brille d’une lumière aveuglante. On ne sait pas encore à 100% où le récit va nous emmener mais je mise une petite pièce sur le voyage dans le temps. Aller on prend les paris, de toute façon vu la bibliographie de Bec il y a de grande chance que la révélation soit un truc formaté sans grand choc. « L’humour et la séduction ». Il y a effectivement un français qui joue le rôle du mec relou meilleur pote du british mais dont on a juste envie qu’il crève le plus vite possible, et une bonasse qui joue la femme libérée des années 60 mais qui n’est en fait qu’une James Bond girl pot de fleur des années Sean Connery. « Jim Lancaster », l’espion le plus lénifiant jamais lu. J’ai eu du mal avec ce héros typé Bob Morane, bd à papa. Et le dessin n’est pas ce que je préfère, c'est souvent brouillon au niveau des visages, il manque les finitions.
J'aime beaucoup les séries de Christophe Bec de manière générale. Il a le don de pouvoir délivrer des scénarios intéressants en se basant sur des mystères. En l'occurrence, il s'agira de savoir pourquoi on voit sur des parois de caverne, des dessins représentant des hommes chassant les dinosaures il y a près de 70 millions d'années. On sait que l'apparition de l'homme sur terre date à tout casser de 3 millions d'années. Il s'agit alors de faire fi de la théorie de Darwin. Il va falloir nous expliquer ce nouveau mystère. Voilà pour le pitch ! Pour le reste, c'est une aventure à l'ancienne dans un style Bob Morane. J'avoue être passé totalement à côté de la personnalité stéréotypée de notre héros et de sa blondasse. Par ailleurs, et c'est le plus grave, le scénario ne décolle pas vraiment notamment arrivé à la fin de ce premier volume. A noter que l'auteur situe la fin du Doggerland (terre qui reliant la Grande Bretagne au reste de l'Europe du Nord) à 5000 ans avant J.C. alors que les scientifiques le datent de 6200 ans. Certes, on n'est plus à mille ans près ! Au final, nous avons un premier tome qui n'est guère convaincant. Il faudra attendre la suite pour voir si cela mérite attention. Je pense que cela peut le faire ou pas...
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