La Princesse des Glaces
Erica Falck, trentenaire installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise où elle écrit des biographies, découvre le cadavre aux poignets tailladés d’une amie d’enfance dans une baignoire d’eau gelée. La Princesse des Glaces est l'adaptation en bande dessinée de la célèbre série de polars de Camilla Läckberg.
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Impliquée malgré elle dans l’enquête, Erica est vite convaincue qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point l’inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. Stimulée par cette flamme naissante, Erica se lance à la conquête de la vérité et met au jour, dans la petite société provinciale qu’elle croyait bien connaître, des secrets détestables. Bientôt, on retrouve le corps d’un peintre clochard – encore une mise en scène de suicide…
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Date de parution | 22 Janvier 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
C’est la troisième adaptation de Läckberg que je lis des mêmes auteurs. Après avoir été récemment quelque peu déçu par Le Tailleur de pierre, j’ai trouvé plus intéressant et plus réussi cet album. Le démarrage est toujours identique, chaque protagoniste se présentant dans une case. Mais l’histoire est plus dense et se laisse lire agréablement. Certes, ça reste très classique, et ça n’est pas hyper original, mais on ne devine pas trop tôt les tenants et aboutissants, avec une petite surprise à la fin. L’enquête semble se faire toute seule, le commissaire étant en retrait (ou aidé par sa nouvelle amoureuse), le rythme est lent. Il ne faut pas attendre du hard boiled ou du glauque à la Ellroy, ni du suspens classique. C’est un style pépère et sans fioriture. Pas mal. Mais sans plus me concernant, je pense que les romans de bases ne sont pas forcément ma came.
Aïe, je suis désolé ... J'ai pas aimé. La faute en incombe à plusieurs facteurs : déjà le dessin que j'ai trouvé assez peu intéressant. Il est l’œuvre de Léonie Bischoff que nous connaissons désormais pour son Anaïs Nin - Sur la mer des mensonges qui a tout cassé récemment. Ici, je le trouve certes joli mais très fade et fonctionnel, bien loin des compositions qu'elle a pu sortir plus tard. Ça se note surtout dans quelques planches bien plus inspirées et qui sentent que l'autrice pourrait dégager quelque chose de plus. Malheureusement, tout du long j'ai trouvé le dessin, les cadrages et les cases tout à fait banal et ordinaire, telles qu'on en attendrait pour une BD de ce genre. Connaissant ce que l'autrice à fait ensuite, c'est franchement dommage. Pour l'histoire, c'est du polar. Et dans ma bouche, ça ne sonne pas bien. Je dois dire que les polars à la suédoises j'en ai bien trop soupé. Et franchement, je savais à la première page, dans l'exposition des personnages, la plupart des liens qu'ils entretenaient. Notamment l'histoire d'amour qui était grillée dès la première page. Et tout au long de ma lecture, je suis allé de clichés en clichés, ce qui m'a plus agacé qu'autre chose. De fait, j'ai fini sans avoir eut de véritables émotions ni pour les victimes ni pour le personnage principal. J'ai surtout soupiré lors des grosses ficelles scénaristiques : oh, ça alors je tombe sur un article qu'elle conservait, c'est un indice important ! Ou alors, comme moi, elle range très peu son bureau et a encore des bulletins de vote au nom de Nathalie Arthaud (véridique, ça me sert de brouillon). Bref, les gros trucs dans ce genre (les deux minutes d'absences d'une madame permettent de voir les papiers de bureau et notamment, son testament. Ca se range pas, un testament) me font surtout sortir de l'histoire et m'agacent. Le déroulé m'a semblé d'ailleurs très rapide, défaut que je ne peux pas imputer à la BD en toute bonne fois. C'est sans doute la résultante de l'adaptation qui a du faire des choix narratifs. En fin de compte, je me dis que les polars, c'est vraiment pas mon truc. Il manque, je ne sais pas, quelque chose qui m'intéresse vraiment. Pas une n-ième histoire de passé sombre enfoui, de meurtres et de retour dans sa petite ville natale après des années. Je sais pas, je dois être trop blasé d'histoires dans ce genre pour apprécier celle-ci, même en BD. Je passe mon chemin.
L'histoire se déroule dans une bourgade suédoise où notre héroïne va essayer de retrouver le meurtrier de son amie d'enfance. Elle va donc mener son enquête et faire resurgir les vieux squelettes des placards et autres secrets enfouis inavouables. J'avoue avoir eu du mal à entrer dans le récit la faute à des dessins qui ne me plaisent pas vraiment (non pas qu'ils soient mauvais, mais disons que je n'accroche pas au style) et à un nombre de page que je juge conséquent ; mais il ne faut pas s'y fier car, au final, l'ensemble est assez vite lu. En effet cette histoire policière rondement menée s'avère fort palpitante avec son lot de révélation et de rebondissement ; de plus la narration est efficace et sobre allant direct à l'essentiel. Par contre j'ai trouvé le dénouement final plutôt arbitraire dans le sens où le coupable aurait très bien pu être une autre personne sans que cela pose le moindre problème de crédibilité ; c'est un peu comme si on avait choisi au hasard le "grand gagnant" entre plusieurs personnages aux motivations toutes aussi légitimes. Bref, malgrès quelques faiblesses, ce petit polar vaut le coup d'oeil.
Glaçant. Je ne suis pas allé vers cet album par hasard. En effet je lis depuis trois ans un certain nombre de polars scandinaves, et en éprouve un grand plaisir, tant ces récits sont tendus, efficaces, nerveux. Je n'ai jamais lu -pour l'heure- de roman de Camilla Läckberg, mais cette introduction donne franchement envie. Car elle réunit une nouvelle fois tous les ingrédients que j'affectionne. Un drame passionnel qui trouve ses racines dans une tragédie du passé. Un flic au caractère fort sans être une caricature. Et aussi une partenaire dont la curiosité permet de dénouer le noeud de l'affaire. J'ai dévoré l'album. Pourtant je trouve que le dessin de Léonie Bischoff est maladroit, qu'il manque de constance. Une fragilité qui apporte au récit une dimension particulière, et ne fait que le renforcer, curieusement. Il a fallu le concours de trois coloristes pour décliner les différentes atmosphères, mais le résultat est remarquable. J'ai vu que les adaptateurs ont travaillé sur un autre bouquin de Läckberg, Le Prédicateur. Je pense que je vais le lire au plus vite.
Vraiment sympa. Je ne connaissais pas les auteurs mais une heureuse découverte de ma médiathèque. Pourtant à la base, le genre "meurtre enquête" n'est pas ma tasse de thé, mais là pas grand chose à redire. Ça m'a fait penser à Millenium. Ambiance nordique mais plus légère dans sa froideur quoique tout aussi glaciale (?! - Attention phrase du mois). Avec un dessin assez rond et de belles couleurs qui illustrent le tout : village natal, non-dit... L'histoire est des plus agréables à suivre, on la lit d'une traite. Un bon one shot à lire ou à offrir... Nota : J'ai bien aimé les portraits des personnages en début d'album, ça met en bonne condition pour l'intrigue et ça permet de ne pas être trop perdu durant la lecture.
Après La reine des neiges, voici la Princesse des glaces. Cependant, on sera assez loin du conte pour enfants de Disney. Attention au titre trompeur. On se situe dans un récit à la Millénium dans un contexte suédois. D'ailleurs, la Princesse des glaces est un roman policier de Camilla Läckberg, publié en Suède en 2003. Cette auteure a publié par la suite une série de roman à succès. Bref, il n'y a pas que Stieg Larsson. J'ai beaucoup aimé ce récit où l'on suit une certaine Erica Falk, biographe de métier, et qui mène l'enquête dans le lieu où elle est née, une petite ville paisible de la côte est suédoise. Sur le thème des secrets de famille, cette enquête se révélera fascinante jusqu'à la révélation finale à la toute dernière page. Et puis, il y a cette phrase terrible : "Si les gens pouvaient croire qu'on avait pris la peine de l'assassiner, alors ils devraient admettre que sa vie comptait pour quelque chose. On ne tue pas quelqu'un d'insignifiant". Cette adaptation est des plus réussies dans une ambiance assez glaciale. La lecture s'est révélée aussi fluide qu'agréable. C'est également servi par un dessin de bonne facture qui joue aussi bien sur les tons chauds que froids. Bref, cela m'a permis de découvrir l'univers de cette romancière. Nul doute qu'il y aura d'autres adaptations avec toujours la même héroïne et son compagnon.
Autant l'adaptation de Millénium m'a parue la parfaite correspondance en BD du roman original, (l'ambiance, les personnages, notre rapport avec eux) autant celle-ci dépasse le roman. L'univers graphique apporte une couleur épanouie à l'enquête glacée de départ. L'héroïne est plus incarnée, le rose lui monte aux joues, la poitrine se soulève, il n'y a plus seulement la tête qui travaille. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est une autre histoire, c'est la même, bien ficelée: on entre dans la vie autant que dans l'enquête d'Erica. La vie intime de l'enquêteur fait partie de l'histoire comme chez Mankel ou Larson. Mais c'est comme un autre monde, plus multiple, et plus proche de nous à la fois, sans cette dépression nordique si pesante... et déprimante. Laissez-vous séduire par la première page (évidemment superbe), vous ne lâcherez plus l'intrigue... Et puis j'aime bien ces formats réduits, c'est plus confortable à lire au lit.
Un bon polar nordique. Comme le dit Mac Arthur, cette histoire reprend tous les codes du polar et personnellement cela ne me dérange pas lorsque c'est bien fait et c'est le cas ici. Le scénario est bien maitrisé quoique cela m'a pris plusieurs pages avant de totalement rentrer dans l'histoire. J'aime bien qu'on présente les personnages au début. Cela fait en sorte que je n'ai pas passé mon temps à me demander qui est qui. Le seul défaut est que l'aspect humain de l'histoire ne m'a pas trop touché sauf dans la dernière scène. Le dessin est bon. Je le trouve dynamique et agréable pour les yeux.
Eh bien moi je ne connaissais pas le roman de Camilla Läckberg. C'est donc sans a priori que je me suis lancé dans ce one shot qui ne m'a pas déplu, bien au contraire. Je vais même rajouter que je ne connais absolument pas les polars suédois car je n'ai jamais lu la série de romans Millénium ni même regardé ses adaptations cinématographiques. Vous pouvez donc me croire quand je vous dis que je n'ai pas de point de comparaison en ce qui concerne ce récit étonnant et très plaisant. Je commence à apprécier de plus en plus les polars en bande dessinée et celui-là m'a particulièrement plu car j'ai trouvé l'intrigue très originale et les personnages attachants. Le guide des personnages au début de l'album m'a beaucoup aidé durant ma lecture, il n'est donc pas inutile. L'histoire en plus d'être prenante est très intéressante même si elle reprend la plupart des codes du polar à savoir un assassinat déguisé en suicide, des histoires de famille qui ont un lien avec le meurtre, des proches de la victimes menant l'enquête etc... En plus de ces éléments l'auteur utilise également l'humour pour nous livrer un thriller très bien pensé du début à la fin, car le dénouement est surprenant. Le dessin est simple mais réussi ainsi que la colorisation. J'avoue que ce style de graphisme , même si ce n'est pas celui-ci que j'affectionne le plus, s'accorde plutôt bien au récit. Alors je ne peux que rester dans la moyenne de la BDthèque en ce qui concerne ma note et conseiller la lecture et même l'achat de ce sympathique one-shot.
Surfant sur la vague des romans suédois Millenium & co, j’ai trouvé que La Princesse des Glaces faisait honneur aux adaptations de romans policiers en BD. Tous les ingrédients sont réunis, comme dans Millenium. Si j’ai beaucoup apprécié cet album, je lui préfère encore Millenium, que je trouve plus percutant. Mais que l’on ne s’y trompe pas, cet album est très bon : un petit village aussi glaçant que sa température, des pseudo-notables détestables et détestés par le reste du village, des histoires de famille inavouables et une enquête policière qui s’annonce complexe et riche en rebondissements. Franchement, cela fonctionne ! J’ai été happé dans ma lecture, dès le début, sans aucun doute grâce à une introduction qui présente les protagonistes du récit. Ils dévoilent dès le départ quelques clés, juste assez pour booster votre curiosité, qui ne sera rassasiée que par la fermeture de l’album ; bien pensé ! Le dessin et la colorisation sont également réussis. Le trait, s’il peut paraître par moments approximatif, n’en demeure pas moins maîtrisé. Je lui ai trouvé de ci de là des similitudes avec le travail de Baru, en moins nerveux tout de même, mais la dynamique y est. La colorisation est juste, bien travaillée pour présenter les quelques flashbacks du récit. En conclusion, ce one-shot devrait ravir les amateurs de polars car il est bien construit et réserve quelques surprises, même si je lui préfère Millenium. Me concernant, à n’en pas douter, je suivrai avec attention les futures adaptations de ces romans, car pour l’instant, je trouve que le travail est fichtrement bien fait !
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