Library Wars - Love & War (Toshokan Senso - Love & War)
Adaptée d’une série de romans à succès écrits par Hiro Arikawa, “La guerre des bibliothèques” est une incroyable oeuvre de politique-fiction, à la fois grave et prophétique, mais non dénuée d’humour, qui emprunte autant à Appleseed qu’à Fahrenheit 451. (texte de l'éditeur)
Hakusensha Light novels adaptés en manga Livres, librairies et bibliothèques Shojo
Au début de l'ère Seika (ère fictive), le gouvernement a voté un texte appelé 'Loi d'Amélioration des Médias' et qui vise en réalité à un contrôle renforcé de la culture. L'armée est ainsi mise à profit pour censurer et détruire les ouvrages susceptibles de troubler l'ordre public, ou de porter atteinte aux valeurs de la patrie ! Afin de lutter contre cette répression, les bibliothèques se sont fédérées et mobilisées afin de créer une unité d'élite spécialement entraînée pour protéger les livres et leurs lecteurs. Depuis que, lectrice, elle fut sauvée d'une rafle par un des membres de cette unité d'élite, Iku Kasahara rêve d'en faire partie à son tour. Mais l'entraînement, mené d'une main de fer par son instructeur, s'avère impitoyable !
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Date de parution | 02 Juin 2010 |
Statut histoire | Série terminée 15 tomes parus |
Les avis
Le constat de départ est plutôt étrange à savoir une brigade militaire pour défendre les livres. J'ai l'impression que d'autres corporations pourraient suivre l'exemple et se militariser contre le pouvoir central. Bref, l'idée de ce communautarisme fait peur. Bien sûr, il s'agit ici de défendre la liberté d'expression mais la manipulation consiste toujours à se servir d'idéaux nobles. Pour le reste, le récit est réellement cul cul la praline car il va verser dans le sentimentalisme de base. C'est franchement niais à en mourir. Ne vous étonnez pas alors de ma notation sans concession de ce shojo qui se sert de l'aspect militaire pour créer une certaine originalité.
J'aime bien cette série, car elle mélange humour, action et romantisme, sans trop en rajouter. Les dessins ne sont pas trop exagérés (les filles n'ont pas de poitrines démesurées), l’héroïne est un garçon manqué loin des clichés bimbos, même si on reste sur les mécanismes du manga : gags, expressions exagérées, points de vue internes etc. J'avais commencé la série en français, mais je l'ai continué en anglais à partir du tome 5. Pour moi, les dialogues sonnent mieux, alors c'est possible que pour certains lecteurs, la version française semble un peu niaise, personnellement je trouve que ça reste agréable à lire. A conseiller pour les amateurs de shoujo/josei.
Nunuche, futile et bancal, c'est avec ces mots que j'ai fini par définir mon ressenti envers ce manga suite à la pénible lecture des trois premiers tomes et mon abandon de la suite. L'idée de départ, adaptée d'une série de romans japonais, est pourtant assez surprenante puisqu'elle imagine un Japon vivant une drôle de guerre entre des forces de censure, dirigées par le gouvernement, et un groupe de défense indépendant, mais soutenu par des lois de ce même gouvernement, chargé de défendre les bibliothèques et certains livres. Il se met en place ainsi un monde bizarre où les gens vivent comme tous les jours, comme dans n'importe quelle comédie romantique urbaine japonaise, mais où parfois éclatent des confrontations verbales ou véritablement militaires entre ces deux forces armées. Drôle de guerre... mais une situation qui ne tient pas du tout la route côté réalisme en ce qui me concerne... Mais de toute manière, ce décor étrange ne sert que de cadre dispensable à une histoire romantique dans la plus pure veine des shojos de base. Et là, on tombe dans le nunuche de ce genre que je n'aime pas. C'est bavard, c'est artificiel, c'est convenu... et ça me gonfle à vitesse grand V. Je n'ai pas réussi à m’attacher aux personnages qui jouent aux petits soldats. Les histoires de cœur, d'amitié romantique et de dévouement à une cause complètement bancale m'ont indifféré. D'autant qu'elles prennent au sérieux ce cadre irréaliste et sans crédibilité de guerre contre la censure, avec des scènes ubuesques où les protagonistes se battent avec des fusils mitrailleurs (en essayant au maximum de ne pas tuer, s'il-vous-plait) contre l'ennemi puis ensuite, quand ils ont "gagné" (ouais !), repartent comme si de rien était dans leurs chamailleries teintées de romance adolescente. Je n'ai pas du tout accroché même si j'imagine que, comme le graphisme est de qualité, la narration correcte et le cadre un peu original, les vrais amateurs de shojo peuvent y trouver leur compte.
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