HSE - Human Stock Exchange
Avec H.$.E (Human $tock Exchange), Xavier Dorison et Thomas Allart nous plongent dans une histoire simple d'un réalisme effrayant : celle d'une société dans laquelle l'être humain est coté en bourse...
Anticipation Les Réseaux sociaux Thrillers financiers
Alors qu'une crise financière sans précédent ravage l'économie des pays industrialisés, que les chômeurs et les petits porteurs ruinés se comptent par millions, une valeur financière, une seule, semble résister : l'être humain. L'introduction en bourse n'est donc plus le seul privilège de personnes morales, c'est aussi une réalité pour des personnes physiques ; elles perçoivent un capital, portent au poignet une « rate watch » indiquant leur cote et répondent à leurs actionnaires dans leurs assemblées générales... Félix Fox a besoin d'argent et ne rêve plus que d'une chose : être coté. Il y parvient à force de persuasion et d'efforts. Soutenu par le créateur du H.$.E., il voit sa cote monter en flèche et atteindre des sommets, mais, bien sûr, il y a aussi un prix à payer...
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Date de parution | 26 Octobre 2012 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
L'idée d'introduire l'humain sur les marchés boursiers est excellente. C'est bien réfléchi, bien cynique et bien mis en scène. C'est à la fois malsain au possible et terriblement crédible. On à l'impression d'être dans un avenir proche vers lequel notre société capitaliste, à la recherche du profit coute que coute, aurait lentement mais surement glissé. Et ça ne ressemble pas trop à de la science fiction car c'est bien amené. On y croit volontiers. Au début c'est presque amusant de voir jusqu'où on serait assez bête pour aller. Pour Félix notre héros, l'entrée en bourse semble être le saint graal. Puis la machine s'enraye peu à peu. Il y a plus de contraintes à être introduit en bourse qu'à rester un pauvre ouvrier en bas de l'échelle. Il n'y a pas le temps de profiter de cette vie, il faut toujours plus de bénéfices, toujours plus de rentabilité pour les actionnaires. C'est prenant, car l'idée est bonne et bien exploitée. Pour le négatif, je dirais qu'autant on adhère à la dérive financière et connectée de la société, autant les péripéties de la vie de Félix passent inégalement. Le peu de scrupule à licencier ses amis, ses états d'âmes face à son employeur et ses petits tracas de couple dans les 2 premiers tomes j'ai moins accroché. Ça fonctionne bien mieux dans le troisième où tout part en vrille, son comportement face à trop de pression accumulée sonne plus vrai. Par contre ce qui n'est pas trop passé c'est le dessin pas à la hauteur selon moi. C'est trop léger, les visages sont inexpressifs et manque de finesse, les sourires sont figés. Les personnages ont l'air faux. Les décors sont inégaux. L'ensemble est peu détaillé, ou un peu grossièrement. Les couleurs trop pastels n'apportent pas la dimension que méritait ce récit. En conclusion, du bon et du moins bon. Une très bonne idée de base mais quelques défauts empêchent d'en faire une série remarquable à mes yeux.
Bienvenue dans un monde où l'homme pourra être côté en bourse s'il remplit certains critères assez drastiques (poids, taux de cholestérol, position hiérarchique dans le travail, patrimoine personnel etc...). Après les personnes morales, c'est au tour des personnes physiques ! C'est également la vision d'un monde futuriste en proie à une grave crise qui laissera la moitié de la population au chômage. Nous avons là un thriller d'anticipation avec un Xavier Dorison au meilleur de sa forme. C'est vrai que cela fait froid dans le dos tant le réalisme des situations évoquées dans cette série paraît tout à fait crédible. On est pris au jeu petit à petit. On a envie de miser sur notre héros Félix Fox, un gars sans scrupule qui souhaite acquérir la richesse dans un monde où la pauvreté devient la norme. Il s'agit de s'extraire d'une existence misérable. La perspective d'être côté et d'augmenter sa valeur sur le marché boursier est un vrai moteur dans un monde où les bourses classiques s'effondrent. Cependant, c'est l'actionnaire qui commande car il a parié sur vous. C'est lui qui vous dit quand il faut faire l'amour ou se débarrasser d'une compagne trop dépensière. Eh oui: il y a toujours un prix à payer lorsqu'on s'introduit en bourse. Alors, prêt pour une augmentation de capital ? Seule la loi du marché importe. Le premier volet de cette trilogie d'anticipation plonge le lecteur dans un monde déshumanisé qui doit répondre aux exigences de l'actionnaire. Le second va encore plus loin car on voit notre héros Félix Fox changer complètement et perdre ses vraies valeurs. Les actionnaires ne régissent pas simplement sa vie professionnelle mais également sa vie sentimentale pour faire grimper la cote. Dans ce monde, les hommes ont le droit de faire avorter leur compagne au nom de l'égalité des droits. On peut saisir les situations à risque en perspective. Bref, notre héros va vite déchanter ! Le final sera d'ailleurs assez remarquable. Un bon conseil: investissez dans cette bd ! C'est un très bon placement car cela prendra de la valeur. Xavier Dorison a signé là son meilleur scénario. C'est une trilogie qui est tout sauf moyenne ! On ne s'ennuiera pas une seule seconde à condition d'avoir un niveau intellectuel satisfaisant. Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 5/5 – Note Globale : 4.5/5
« Demain l’être humain sera côté en bourse ». L’idée est assez flippante et l’on peut déjà constater que nous avons mis un pied dans ce monde de cauchemar sans que la foule ne s’en offusque trop. Au contraire même, si certains trouvent l’idée géniale, les autres sont plutôt dans l’indifférence et le laisser-faire. La pratique est assez similaire dans le sport de haut niveau où les clubs s’échangent des joueurs pour des sommes hallucinantes, souvent même déraisonnables lorsqu’il s’agit de joueurs n’ayant rien démontré. C’est une sorte de pari sur l’avenir, on mise sur le potentiel marchand du type en espérant qu’il nous rapportera gros à la revente. Dans certains pays d’Amérique latine, en Italie et au Portugal, on pousse le vice encore plus loin en autorisant des fonds d’investissement privés n’ayant aucun rapport avec le sport en question, à détenir des parts d’un joueur. On voit le beau bordel que cela engendre avec un gars qui se retrouve pieds et poings liés sur ses futurs choix de carrière qui ne lui appartiennent plu. C’est tout le dilemme auquel se retrouve confronté Félix Fox, héros et victime de ce HSE qui troque son libre arbitre et sa vie privée pour assouvir des rêves de gloire, d’argent, de pouvoir et de confort qui paraissent dérisoires vu le prix à payer. Au lieu d’un boulet en fer au pied, il en aura un en or, ça lui fait une belle jambe… Enfermer, cadenasser ce qui nous défini comme des humains pour des choses dérisoires et factices, pour se payer des merdes dont nous n’avons pas besoin, pour entrer dans le monde des apparences fausses parce que c’est le seul mode de vie proposé par la système. Le récit concocté par Xavier Dorison est réussi parce qu’il vise droit dans le mille. Le but d’un récit d’anticipation est d’alerter, mettre le doigt sur les choses qui clochent dans le présent, de faire réagir et de dire stop avant qu’il ne soit trop tard et qu’on ne puisse plus changer de paradigme. Après lecture des deux premiers tomes j’en suis encore tout remué. On le sait, on le sent que ce scénario a des chances de se concrétiser mais nous préférons ne pas y penser, en vertu du principe éprouvé que, si l’on refuse de regarder quelque chose de déplaisant suffisamment longtemps, il est loisible de penser que ladite chose finira par disparaître. Voir cette chose mise en image, et bien l’air de rien ça vous fout la cerise. Plus qu’une critique sur la capitalisation/marchandisation de l’homme, qui n’est qu’un prétexte, c’est de la névrose ambiante dans nos sociétés modernes dont nous parle l’auteur. Est-ce que c’est vraiment cela le projet politique que nous souhaitons ? Travailler plus pour gagner plus ? Augmenter les heures de travail pour ceux qui en ont un dans un monde où le plein emploi est un mythe et où la démographie ne cesse d’augmenter ? Penser argent, posséder des richesses, dominer, écraser l’autre avant de se faire niquer, est-ce notre spiritualité ?… Bref, les sains d’esprits sentent bien que quelque chose ne tourne pas rond et qu’il y a de quoi s’aliéner. « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux ». Benjamin Franklin. Pour incarner cet idéal, qui de mieux qu’un personnage typiquement dorisonien avec Félix Fox. Arrogant, ambitieux, opportuniste et menteur, l’archétype de l’homme d’affaire pressé comme Jack Stanton (Prophet) et Abel Weiss (Le Syndrome d'Abel). De la même façon que ses alter égos de l’univers de Dorison, sa seule ancre capable de le ramener au monde du réel et sur la voie de la rédemption est une femme, en l’occurrence Rachel Miller. Mais les actionnaires sont impitoyables et le dieu dollar prime sur tout alors quand madame tombe enceinte il est sommé à Félix de s’en séparer. Pas bon pour l'image et le portefeuille tout ça. Jusqu’où ce système amoral peut-il aller ? Jusqu’à quel point l’être humain peut-il tolérer cette condition ? Forcément, Xavier Dorison grossit un peu le trait car avec un tel degré de cynisme et d’iniquité, on se dit que non, une telle société avec ses centaines de millions de chômeurs qui crèvent de faim et de froid et ses zones urbaines de castes, aurait déjà explosée en plein vol. Il y a une limite à l’horreur. Il faut faire un peu jouer sa suspension de crédibilité et plutôt de focaliser sur le(s) message(s). Car en seconde lecture le scénario évoque d’autres soucis auquel nous serons peut être confrontés dans le futur comme cette mère de famille, Angela, qui est bien contente que son ex-mari lui rachète le temps de garde de ses enfants pour la journée. Comme cela, elle peut les mettre devant la console de jeu et aller bosser sans s’en occuper. Dans un monde où le travail et l’argent sont érigés en valeur suprême, qui a envie de s’occuper de ses gosses je vous le demande. Personnellement j’aurai pousser le trait plus loin en les faisant garder par un robot-nounou. Qu’un individu accepte de se faire poser cette « Rate Watch » qui analyse et enregistre toute ses activités physiques et biologiques, qui est pourvue de caméras et micros pour le pister 24h sur 24h, est-ce improbable ? Point, puisque nous voyons déjà des employés suédois acceptés de se faire planter une puce par leur entreprise. Les gens acceptent de se faire fliquer en créant un compte sur des « réseaux sociaux », en achetant ces montres podomètres qui comptent leurs nombres de calories dépensées, qui nous disent quand dormir, quand pisser et qu'il faut poster les résultats sur un compte internet. De quoi donner des idées aux compagnies d’assurance... On évoquera aussi la vente d’organe. Je n’ai pas dit « don », j’ai bien parlé de vente. Tout s’achète, tout se vend. Cela n’arrivera jamais pensez-vous, ah non ? Et la GPA pour les femmes qui ne peuvent pas (ou ne veulent pas selon) être enceinte, comme cela est maintenant banal aux USA, pays complètement voué au libre marché. « Ouais mais quand même, la vente d’organe... ». Avez-vous déjà entendu parler de Jean Tirole, ce brillant économiste (de l’avis des médias mainstream bien entendu) qui a déclaré, pour faire court, que la loi du marché devrait prévaloir sur la morale, ennemi ultime de l’économie de marché ? Donc vendre un rein, un cœur, un poumon, un gosse pourquoi pas, pour de l’argent, c’est l’avenir. Je précise que le gars est prix Nobel d’économie... Tout ce qui est dit et dessiner dans HSE, on en observe déjà les prémisses. C’est un processus lent qui fait son chemin petit à petit. Seulement le voir à l’œuvre fait froid dans le dos. Quand cela se produira-t-il, on ne le sait pas. La mise en scène de Dorison est intelligente puisqu’elle ne donne aucune indication de lieu ni de date. Le monde d’HSE est cosmopolite et mondialisé, on sait juste que c’est en occident. L’incertitude du « quand » renforce cet effet d’épouvante. Beaucoup de choses sont aperçus en filigrane mais malheureusement sans avoir le temps d’être développées, en raison du média probablement où il faut trancher dans le scénario pour aller à l’essentiel. Croisons les doigts pour que le projet d’adaptation en série télé aboutisse. Il y a néanmoins des parti-pris qui ont du sens comme de ne pas montrer l’envers du décor, celui des pauvres et du chaos ambiant qui règne derrière les barrières dorées des zones 1 et 2. On sait qu’il y a une « menace » permanente qui pèse sur ce monde en perdition, ce n’est pas important de la montrer car ce serait trop redondant et que l’essentiel ne se joue pas là. De la même façon que les grands médias aujourd’hui préfèrent parler des réussites individuelles, de luxe, du même discours économique sans changer de logiciel ; dans HSE on n’évoque guère les « sans-dents » certainement pour mieux les faire surgir dans la conclusion en guise de couperet. Par contre Xavier Dorison, en scénariste expérimenté, est en pilotage automatique quant à la construction de son récit qui se révèle très classique avec un premier tome plantant le décor, présentant les différents protagonistes et introduisant l’élément perturbateur, ainsi qu’un second album qui montre la déchéance du personnage, la perte de ses valeurs (pour le peu qu’il en avait) et de ses points de repères. J’ai peur pour le manque de suspens dans la conclusion du tome trois qui on le pressent, annoncera un retour du héros à ses principes fondamentaux, un démontage en règle de cette société inique et un happy end presque trop attendu. J’espère me tromper car quelque part ce serait une déception de faire trop dans le classique alors que d’offrir une conclusion inattendue, pessimiste ou au moins en demi-teinte, permettrait à la série de se démarquer des autres histoires de futurs dystopiques. La mise en image se montre surprenante dans le sens où l’on pourrait s’attendre à des teintes assez sombres cadrant un peu à l’ambiance mais le dessin de Thomas Allart se montre assez sobre, garni d’une colorisation luxuriante. De prime abord, j’ai trouvé cela plutôt repoussant, question de goût, j’ai une préférence pour les encrages prononcés, totalement absents ici. Le trait est comme esquissé, ce qui n’empêche pas les arrières plans d’être bien détaillés. Un petit hic sur le tome deux où la colorisation n’est pas complète, certaines planches sont à la limite du noir et blanc. Je ne sais pas si c’est le style cherché mais j’ai trouvé cela étrange alors dans le doute je préviens. Ceci étant dit, à la longue j’ai fini par me faire à la patte graphique de Allart et à apprécier ce que je regardais. Il faut aussi saluer le travaille de recherche. Félix est particulièrement insupportable humainement et en plus il a un style de barbe qui donne envie de lui mettre des tartes puisqu’il a une sorte de bouc de punk à chien ou ce qui ressemble à une mouche (le style, pas le diptère). Un peu d’humour aussi dans cette jungle avec les placements des noms du dessinateur Eric Henninot et du scénariste Aurélien Ducoudray au tableau d’affichage des tops vendeurs page 11 et 13 du tome un. En conclusion, Human Stock Exchange est un pari réussit car il remplit ses missions de divertissement, d’attente, et d’interpellation du lecteur. Je n’ai pas le bagage intellectuel d’un Xavier Dorison pour démontrer avec précisions et détails en quoi cette société qu’on nous promet est mauvaise, juste ce que m'a conscience et ma morale me dictent, que ce monde-là c’est le mal absolu. En revanche vous pouvez en avoir une autre lecture si votre truc c’est le nouvel ordre mondial, le TAFTA, la politique de Washington-Bruxelles, le « libéralisme » économique, le capitalisme sauvage, si vous pensez que vous vivez en démocratie, HSE vous apparaîtra comme le paradis sur Terre. Mise à jour 05/06/2016 Lu le tome 3 final et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Comme je l’espérais, Dorison n’a pas fait dans le cliché ou l’attendu, la fin de cette trilogie laisse un goût d’amertume. Je ne sais pas si l’auteur a des idées concordante avec le message de fin ou bien s’il laisse juste parler son imagination, mais en tout cas je partage cette vision en conclusion. Quant à Thomas Allart il reste égal à lui-même, voir il va en s’améliorant, son dessin est toujours aussi plaisant et je trouve qu’il s'améliore dans le détail des personnages. La dernière planche est tout à la fois superbe et tragique. Vraiment un des tout meilleurs récit d’anticipation tant le scénario semble plausible si rien ne change.
Bon il faut bien l'avouer, voilà une histoire qui fait froid dans le dos ! Bien que certaines explications sur les cotations me soient passées au-dessus dans le premier tome, je ne peux que louer l'initiative des auteurs qui poussent jusqu'à l'absurde la grande folie du capitalisme. Cette histoire est classée dans la catégorie SF, mais sans jouer les Cassandre j'ai très peur que d'ici quelques années tout cela ne fasse partie de la réalité. Il n'y a qu'a voir comment certains pans de l'économie sont détenus par des fonds de pensions pour qui ne compte que le rendement. Cette BD est très bien faite, nous sommes à des kilomètres de Largo Winch, qui à côté des dirigeants de HSE, passerait pour un bisounours. Dans deux avis précédents, leurs auteurs sont assez virulents en ce qui concerne le dessin de cette histoire. Certes ce n'est pas le meilleur du monde, mais personnellement je le trouve fort correct avec une colorisation idoine. Quoiqu'il en soit il n'a en aucun cas gâché mon plaisir de lecture. Seul petit bémol, mais c'est lié à la richesse du monde proposé, on ne s'attarde que peu sur les exclus de ce système, mais bon c'est sans doute une autre histoire. Une BD pas drôle du tout et qui à le mérite de faire réfléchir et dont je conseille vivement la lecture dans l'attente du troisième tome final.
Une série avec une idée intéressante qui m'a finalement ennuyé. J'aime un peu le début lorsqu'on découvre ce monde futuriste et l'idée que des humains soient cotés en bourse et que leurs vies soient dirigées par des actionnaires est intéressante sauf que le traitement de cette idée ne m'a pas du tout intéressé. Il y a deux trucs que je n'ai pas aimés dans cette série. Premièrement, le héros est franchement sans intérêt. J'en avais rien à faire de lui et franchement je pense que cela aurait été mieux si on suivait plusieurs personnes cotées en bourses. Deuxièmement, le dessin ne m'attire pas du tout et j'ai du faire des efforts pour lire les deux tomes à cause de ça car ce style me repousse et ne me donne pas du tout envie de lire une bande dessinée. Alors quand je dois faire des efforts extraordinaires pour lire un truc que je trouve moyen cela fait en sorte que je m'ennuie vite.
Après la lecture des deux premiers tomes, je trouve le scénario toujours trop classique. Ça ne décolle vraiment jamais et on reste sur notre faim (surtout avec ce faux cliffhanger un peu ridicule à la fin). Le dessin n'a pas d'âme. Il n'y a pas de défauts majeurs, mais il est "plat" et ne laisse passer que très peu d'émotions. La colorisation est vraiment ratée : les tons sont bien trop pastels pour un univers qui se veut sombre, et il y a des pages roses et bleues dont on se demande ce qu'elles fichent là. Bref, plutôt déçu, malgré le pitch plus que prometteur. En fait, je m'attendais à une sorte de SOS Bonheur, mais force est de constater que ce dernier titre est autrement plus réussi et surtout plus visionnaire.
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