Les Aventures d'Henri-Georges Midi
Henri-George Midi est un célèbre archéologue le jour et un gentleman-cambrioleur la nuit. Accompagné de Sylvie, sa plantureuse "secrétaire", il mène une vie de dilettante qui lui permet de jouer au détective amateur quand un beau crime se présente à lui.
Albums jeunesse : 10 à 13 ans Les archéologues Séries avec un unique avis
Mademoiselle Harington, vieille dame charmante, a invité quelques amis dans son joli cottage normand à l'occasion de son soixante-dixième anniversaire. Parmi les invités, le célèbre archéologue Henri-George Midi et sa secrétaire Sylvie espèrent bien profiter de l'occasion pour s'emparer des bijoux de la maîtresse des lieux. Mais alors que tous les invités se préparent à festoyer, Mademoiselle Harington reçoit un étrange cadeau qui la trouble profondément : il s'agit d'une statue sinistre représentant sept rameurs dans une barque à la proue de laquelle se tient un personnage décapité. Le lendemain, on découvre le corps sans vie de la vieille dame. Henri-George Midi mène l'enquête afin de découvrir qui parmi les invités est coupable de ce meurtre particulièrement horrible.
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Date de parution | 01 Janvier 1989 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Les trois albums des aventures d'Henri-Georges Midi ne constituent sans doute pas un jalon immortel dans la bande dessinée policière, mais ils sont emprunts d'un charme qui ne me laisse pas indifférent. Les auteurs lorgnent ouvertement vers les classiques de la littérature policière. Les deux premiers albums s'inscrivent dans l'univers d'Agatha Christie : Les sept morts de Mademoiselle Harington sont un hommage aux Dix petits Nègres et L'aigle chantera trois fois évoque à la fois l'ambiance du Crime de l'Orient-Express et de Mort sur le Nil. Chacun des deux premiers opus s'ouvre d'ailleurs sur une lettre d'un certain Hercule P… qui félicite le héros pour son récit. Les pages de garde accentuent l'esprit ludique des histoires, comme ce jeu de l'oie en forme de Cluedo qui ouvre le premier tome. Le troisième et dernier album, intitulé Les cinq lumières de Varek fait pour sa part penser à L'Île aux trente cercueils de Maurice Leblanc. Chaque scénario est un whodunit conduit comme un jeu et le lecteur est invité à deviner l'identité de l'assassin. Didier Convard ne se prend pas au sérieux en construisant ces histoires à rebondissements. Comme dans les romans dont il s'inspire, il se garde bien de livrer toutes les clés de l'énigme à ses lecteurs et c'est l'incontournable scène finale qui livre le nom du coupable. Non pas qu'il soit difficile de l'identifier, mais cette série est destinée à un public assez jeune qui s'y laissera aisément prendre. Le dessin de Christian Goux s'inspire de la ligne claire, dans un style qui rappelle Bob de Moor ou Willy Vandersteen. Très détaillé pour les décors, il est caricatural pour les personnages, dont les proportions et les mouvements manquent souvent de souplesse et de réalisme. Les ambiances sont assez réussies, surtout dans le premier et le troisième albums qui jouent avec la nuit et les intempéries pour accentuer le climat inquiétant propice aux crimes. Christian Goux fera un choix différent dans son excellente série suivante, La Chanson de Sigale. Les aventures d'Henri-Georges Midi, publiées entre 1989 et 1991, n'ont pas trouvé leur lectorat et la série a été abandonnée par l'éditeur. On peut les trouver chez les bouquinistes. La série s'adresse plutôt à un public enfantin, mais les fans de romans policiers trouveront sans doute de l'intérêt dans cet hommage appuyé au genre. J'aime bien relire de temps à autre cette série sans prétention, qui ne manque pas de fraîcheur et mérite à mon sens un 2,5+/5.
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