La Grande évasion - Asylum
Septième album de la série La grande évasion, Asylum nous propose une histoire de SF ou le clonage et la lutte des classes se mêlent . Là encore un personnage cherche à fuir un milieu carcéral ou les médicaments, entre autre, font office de barreaux.
Auteurs britanniques Coupés du monde... La Grande évasion La Vie sous terre
Dans une ville peuplée de se qui semblent être des criminels tous plus dangereux les uns que les autres, chacun est sa place grâce à un code de couleurs qui détermine la fonction et le rôle de chacun. Les habitants de cette micro société n'ont pas connaissance de l'existence du monde extérieur et personne ne pense à s'évader. Le héros découvre par hasard un objet qui lui permet de découvrir qu'il existe un monde autre que celui ou il vit. Cet objet le met en contact avec deux personnes de l'extérieur qui vont l'aider à fuir l'endroit ou il vit qui se révèle être un ancien centre expérimental pour traiter de manière "génétique" les criminels. Une entité informatique qui gérait les condamnés s'étant rebellée, elle a conçut un" sous" centre ou pendant des années elle s'est livrée à toutes sortes d'expériences pour créer un monde, à son sens, idéal. Au prix de la mise en scène de sa propre mort le héros parviendras in extremis à échapper à son destin.
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Date de parution | 05 Mars 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
7ème et avant-dernier tome de la série concept "La grande évasion" dont chaque tome est élaboré par un duo ou un trio différent. Après la lecture de l'ensemble de la série, force est de constater que la qualité de chaque ouvrage est très inégale, le premier tome La Grande évasion - Biribi et La Grande évasion - Tunnel 57 restant pour moi les deux meilleurs de la série. Au contraire du précédent opus qui était basé sur une histoire vraie, Asylum est une œuvre d'anticipation. L'histoire se déroule ici dans un asile (d'où le titre Asylum) où les (soi-disant) malades sont classés en trois catégories symbolisées par des couleurs (deux à l'origine) et soignés selon différents protocoles expérimentaux. Lorsque ces derniers échouent, les malades sont ainsi clonés afin de pouvoir reprendre les essais. Si de prime abord, ce scénario de SF est plutôt innovant et agréable à lire, plusieurs éléments m'ont quelque peu dérangé : - On se demande un peu l'utilité du personnage féminin vert accompagnant le héros, si ce n'est pour agrémenter l'histoire de quelques courbes féminines avantageuses. Elle n'apporte en tout cas pas grand intérêt à l'histoire. - Comme pour beaucoup de tomes de la série, cet ouvrage pâtit du cadre et des contraintes de cette série concept qui impose de traiter l'histoire en un tome unique d'une cinquantaine de pages. Ça va donc vite, trop à mon goût, et le scénario aurait gagné à retracer l'histoire du héros l'ayant amené à être enfermé dans l'asylum. - Le concept de l'univers fermé dans lequel le héros est manipulé, à la Truman show ou à la Matrix, a déjà été vu à de nombreuses reprises, - L'évasion finale est rapidement expédiée et peu crédible. Côté dessin, c'est plutôt classique et grand public mais le trait de Dylan Teague reste agréable à l’œil. Un ouvrage sympa à lire mais qui ne me donnera pas forcément envie de m'y replonger plus tard. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 5,5/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 7/10 NOTE GLOBALE : 12,5/20
Comme d’autres collections concept, celle-ci est très inégale, et souvent décevante. Eh bien cet album me réconcilie avec elle. En effet, j’ai trouvé la lecture agréable. Rien d’hyper original pourtant, et l’on ressent – tant dans l’histoire elle-même que dans les décors qui en sont le cadre – tout un tas d’influences (de Big Brother avec son télé écran à Philip K. Dick, en passant par certains univers oppressants en vase clos comme Alien). Mais ce « déjà-vu » n’empêche pas cette histoire d’être intéressante. En effet, l’intrigue est prenante, bien menée (on aurait presque pu la voir étoffée et développée sur un tome supplémentaire – pour mieux profiter de ce décor de friche industrielle souterraine par exemple, mieux comprendre les différentes catégories de prisonniers – distingués par couleurs – et leurs interactions). Mais finalement en resserrant l’intrigue, on évite aussi les temps morts. Quant au dessin, il est lui aussi efficace, en tout cas dans la très bonne moyenne de ces collections Delcourt. La colorisation est elle aussi réussie. Bref, une lecture détente efficace et recommandable, pour un emprunt, voire plus. Note réelle 3,5/5.
J'ai comme l'impression d'avoir déjà vu ce genre d'intrigue avec cette vaste cité carcérale dissimulée sous terre, regorgeant de criminels qui sont fichés par codes couleur correspondant à leur crime ; sans doute était-ce dans d'autres Bd ou des films des années 80 et 90, c'est le genre d'histoire qui était alors très à la mode. Quoi qu'il en soit, l'intrigue s'inspire de films en grapillant ça et là vers Outland, Moon 44 ou Alien 3, cette prison très spéciale qui fonctionne comme une société secrète et totalitaire, a de quoi étonner, c'est un concept qui même s'il sent le déjà vu, fonctionne bien grâce à des rouages classiques mais efficaces, et l'histoire tient en haleine jusqu'à la fin. Cependant, j'aurais bien vu un tome 2 pour étoffer un peu plus ce concept de dictature carcérale régentée par une machine, il y a quelques questions qui restent en suspens, je crois que ça aurait mérité un développement plus approfondi. Ceci dit, c'est du bon boulot, parfaitement ficelé, c'est un album accrocheur qui parmi ceux que j'ai lus de cette série-concept, se classe dans les bons opus. Le dessin est sans génie mais très correct, je l'avais apprécié déjà dans Le Casse - Diamond et Star Fuckers, il correspond à ce type de bande et participe à une ambiance bien élaborée avec ces décors futuristes en ferraille, de type industriels et à l'aspect décrépit.
Asylun est un purgatoire pénitentiaire futuriste abandonné depuis plus de 93 ans ! Un des meilleurs volumes de cette série « Grande évasion » avec Biribi le tome 1. Cette prison expérimentale a été conçue initialement pour soigner. A l’époque on pensait que tout était génétique, même le crime ! Les détenus étaient divisés en trois catégories. Rouge pour les tueurs, jaune pour les psychotiques. Bleue pour les politiques. Quant à la prison, une intelligence artificielle devait la piloter … nom de code : Pastor. Un univers cauchemardesque angoissant dessiné de main de maitre par Dylan Teague, pour une histoire rythmée et prenante. Une réussite incontestable.
Le meilleur des albums de la série grande évasion : 1. un monde bien ficelé, avec un système dirigé par un tyran tout connaissant (des écrans dans chaque cellule qui discutent avec les prisonniers, ça ne vous rappelle rien?), ce tyran s'avère être un ordinateur qui subdivise les gens en catégories qu'il souhaite étanches, mais cela n'est pas le cas, la maîtrise des catégories n'est pas aussi parfaite que prévu... Un scénario donc assez séduisant. 2. L'évasion ne devient une nécessité qu'au moment où le héros comprend qu'un ailleurs existe, et nous le comprenons en même temps que lui et c'est cet appel d'air qui remue et attire en nous le sentiment de notre propre enfermement parfois, mais où nous ne voyons pas d'ailleurs possible. 3. Un dessin très classique et efficace, des couleurs pastel et maîtrisées, pour rendre supportable ce monde souterrain et ultra métallique, où les androïdes mènent le bal. Des personnages attachants qui semblent rester humains malgré la contrainte arbitraire qui les aliène.
Le concept de base d’Asylum est intéressant. On a une prison souterraine coupée du monde extérieur depuis quatre générations par une intelligence artificielle qui a décidé de faire durer une expérience conçue pour soigner les pathologies des criminels. Les détenus sont d’ailleurs regroupés en trois catégories : rouge pour les tueurs, jaunes pour les psychotiques et bleu pour les politiques. Cependant, le traitement du récit sera assez inégal faute de temps pour pouvoir décrire précisément toutes les règles de cette micro-société. On voit qu’un one-shot ne suffit pas pour répondre à toutes les interrogations légitimes du lecteur. On sera certes noyé sous les sujets de réflexions philosophiques et sociaux. Pour le reste, l’évasion en elle-même sera assez périlleuse mais pas assez crédible à moins de croire qu’il est possible de s’échapper en entrant dans un four crématoire. La bd se lit assez facilement mais il n’y a pas ce petit plus qui ferait la différence. Cela manque de saveur. Ce titre est tout juste passable. J’ai terminé la lecture de toutes les séries composant la grande évasion. Bilan : Le meilleur reste Fatman et le moins bon Void – 01.
J'ai trouvé que cet univers était intéressant, mais j'aurais aimé qu'on nous explique un peu mieux la situation car cela m'a prit quelques pages comment fonctionne cette prison très particulière. Le scénario est efficace à défaut d'être complètement passionnant. En fait, je trouve qu'il manque quelque chose pour rendre le scénario vraiment intéressant. J'aurais aimé exploré cet univers par exemple. Je ne me suis pas attaché émotionnellement aux personnages, mais au moins ils ne sont pas énervant. Sans être fan du style de dessin, je l'ai bien aimé. Les couleurs sont bien choisies.
Asylum est un des tous meilleurs albums de la collection la grande évasion, si ce n'est le meilleur. L'univers carcéral imaginé est très réussi. La classification des prisonniers par couleurs et la gestion de la prison par une entité artificielle despotique, ou encore la localisation secrète du lieu forment une base intéressante. Les personnages sont volontairement énigmatiques, on ne sait rien sur eux, ni qui ils sont ni pourquoi ils sont là. A coté de ça c'est surtout la construction du récit qui fait mouche. La manière qui nous fait progressivement découvrir les rouages de cet endroit insolite est une vraie réussite. Et puis le coté évasion ne fait pas plaqué artificiellement pour coller au thème. D'ailleurs elle arrive assez tard dans le récit. Ce n'est pas la plus spectaculaire de la collection, mais elle a le mérite d'être très cohérente avec le reste de l'histoire, et c'est un bon point. J'ai également adoré le dessin. Déjà le style en lui même me plait beaucoup. Et puis il met superbement en lumière le scénario. Que ce soit les détails de la prison, les androïdes ou les costumes des détenus, tout est soigné, esthétique et contribue fortement à la qualité de cet album.
Une société carcérale qui vit en autarcie, abandonnée et oubliée de tous. Elle est gérée par une entité cybernétique qui n'est pas sans nous faire penser à un Hal qui ne serait pas mort. Ce vilain a instauré une société basée sur un code couleurs qui détermine la place et le rôle de chacun. Tout va donc pour le mieux dans ce petit monde, jusqu'au jour ou un homme découvre un objet qui lui permet d'entrer en contact avec le monde extérieur. Pas de spoil pour la fin amis bon vous connaissez tous le titre de la série. Pas mal ma foi, un peu difficile au début de s'y retrouver avec ces histoires de codes couleurs mais le scénario nous prends avec un flashback bienvenue et une séquence finale haletante à souhait comme pour toute évasion qui se respecte. Côté dessin on est dans du classique avec des couleurs qui rendent bien. En attendant le dernier one shot de la série, celui ci peut être compté comme tout à fait honorable et procure un agréable moment de lecture.
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