Il est mort le poète

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

La nouvelle BD de Vincent Gravé est noire. Abyssale... Une adaptation du roman de Marcus Malte, un polar politique.


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Antoine Simiac, surnommé « le poète », est un jeune et charismatique leader d'un parti de gauche. Son ascension vers les sommets de l'état est fulgurante. Mais quelques mois avant l'élection présidentielle, qu'il avait toutes les chances de remporter, Simiac est assassiné. Son meurtrier, François Mastrado, est arrêté et écroué. Cependant, doutes et questions subsistent : cet homme a-t-il vraiment agi seul et de son plein gré ? L'a-t-on manipulé ? Qui avait réellement intérêt à éliminer le poète de la course au pouvoir ? Lorsque, dix-sept années plus tard, l'assassin sort de prison, l'heure est peut-être venue d'obtenir des réponses et de solder les comptes.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Mars 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Il est mort le poète © Les Enfants rouges 2014
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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30/03/2014 | Jurin
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L'avatar du posteur Noirdésir

C'est un polar assez noir, qui semble au départ mettre l'accent sur les magouilles politiques. Mais en fait, l’essentiel est ailleurs, même si cet aspect revient régulièrement dans le récit. Si le fin mot de l’intrigue (une histoire de vengeance qui se mange très froide) se laisse quand même deviner bien en avance, le côté lutte psychologique est assez bien mené, et la lecture est agréable. D’autant plus que le dessin, un peu brouillon, mais usant très bien d’un beau Noir et Blanc au trait gras est assez chouette. En tout cas j’ai bien aimé le travail de Vincent Gravé. Une lecture d’emprunt sympathique.

14/12/2023 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
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Oui c'est un peu prévisible, et alors serais je tenté de dire. Qu'est ce que nous avons entre les mains? Un pur roman noir. Des pourris, cyniques et rongés par l'ambition, un ex taulard en quête de rédemption et une magnifique femme fatale. Il est donc difficile de croire qu'avec ce type d'ingrédients l'on puisse avoir une bluette à l'eau de rose avec mariage à la clef. Personnellement j'ai très vite mis de côté ces aspects et je dois dire que ce qui m'a happé d'emblée, c'est une véritable ambiance. Noire, glauque, sans espoir de quelconques jours meilleurs. Outre l'histoire ce plus, c'est bien évidemment le dessin de Vincent Gravé. Ce n'est que bien tardivement que j'ai découvert cet auteur, pour ne rien vous cacher c'était au dernier festival d'Angoulême ou je suis véritablement tombé en arrêt devant deux autres de ses ouvrages: Fausse Route et Petites coupures. Une discussion plus tard, ce mec avait un aficionados de plus. Quel talent dans l'utilisation du noir et blanc, de cette approximation des visages mais qui finissent par en avoir de ces gueules qu'on ne peut oublier. Alors pour tout bon amateur de polar qui se respecte, vous qui aimez ces ambiances glauques, ce récit est fait pour vous. Si par ailleurs un dessin sec, âpre mais tout en nuances hyper subtiles et des femmes noires, fatales, mortelles, ne vous rebute pas, courez y. Magnifique!!

11/04/2015 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
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Comme Jurin j'ai trouvé que le pot aux roses était éventé bien trop tôt pour que l'on puisse vraiment apprécier cette BD. C'est dommage, vraiment dommage, car la peinture des moeurs politiques était vraiment réussie. Entre meurtres, manipulations et complots, on a un rapide panorama des pratiques en cours dans ce milieu. La deuxième partie du bouquin est consacrée à une histoire familiale dont l'issue sera cruelle et fatale. Seul souci, on la voit venir au moins 10 pages à l'avance. Dommage donc, car le travail de Vincent Gravé, tellement à l'aise dans les dégradés de gris et le noir, est vraiment à souligner, il sert à merveille les récits noirs et angoissants. Dommage, je le redis.

11/07/2014 (modifier)
Par Jurin
Note: 3/5

Meurtres et règlements de compte dans le milieu de la politique, une histoire très noire de Marcus Malte, un récit excellent et qui accroche bien. Malheureusement les ficelles scénaristiques sont tellement grosses que la fin est devenue prévisible alors que j’avais seulement atteint les 2/3 du livre ! Certains indices sont donnés beaucoup trop tôt et bien trop appuyés, le scénariste ne noie pas assez le poisson et même si vous n’êtes pas très perspicace la fin se dessine avec évidence. Marcus Malte est avant tout romancier, une adaptation vers la BD un peu trop concise explique peut-être cette fin un peu ratée. Dommage car le dessin noir et blanc est original et sied parfaitement à ce genre d’histoire. 3* car l’ensemble est de qualité.

30/03/2014 (modifier)