Les Vestiges de l'Aube
Serge Le Tendre et Frédéric Peynet nous offrent une histoire de vampires décalée, mais terriblement réaliste qui se passe à New York aujourd'hui !
Adaptations de romans en BD New York Serge Le Tendre Vampires
Barry Donnovan est un flic dévoré par le désespoir depuis les attentats du 11 Septembre, lors desquels sa femme a péri dans l'effondrement d'une des tours... il trouve cependant du réconfort sur Internet grâce à des discussions qu'il a, chaque soir, avec un certain Werner Von Lowinsky, aristocrate cultivé et attentif. Peu à peu, sans qu'ils se soient jamais rencontrés, une complicité entre les deux hommes se tisse, Werner semblant étrangement réceptif au drame qu'a vécu Barry. Werner a en fait lui-même connu une histoire dramatique et violente impliquant sa famille, il y a cela longtemps, très longtemps, avant qu'il ne devienne... un vampire !
Scénario | |
Oeuvre originale | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 14 Mars 2014 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Note : 2.5/5 Je ne suis pas sorti convaincu par ce diptyque. Sur la forme, je n'ai pas réel reproche à faire. Le dessin manque un peu de personnalité mais il est maîtrisé et plutôt joli. La narration graphique est correcte également : ça se lit de manière fluide. Mais c'est le scénario qui me laisse sur une impression mi-figue mi-raisin. Je lui reconnais une certaine ambition, celle de mettre en scène un vampire extrêmement puissant et de lui donner toute liberté d'intervenir au sein de l'enquête d'un policier New-Yorkais et de finir par lui dévoiler sa vraie nature. Ça ressemble un peu à un fantasme de puissance de la part de l'auteur, avec une sorte de Mary-Sue qui n'a comme seule faiblesse que de se sentir seul et où on sent que l'auteur s'est fait plaisir. Mais j'ai trouvé cela trop facile, pas assez fin. En guise d'enquête, en fait, c'est le vampire qui fait tout, avec ses pouvoirs quasiment sans limite : super force, super vitesse, métamorphose, lecture de la pensée des morts, et j'en passe... des pouvoirs qui vont au-delà de ceux qu'on attribue d'ordinaire aux vampires classiques et qui donnent régulièrement l'impression qu'il peut tout faire comme ça arrange le scénariste. Du coup, il dirige l'enquête du policier comme si ce dernier était une simple marionnette qui ne sert à rien. Et à propos de cette enquête là, elle aussi semble montée en épingle par le scénariste. Je n'ai par exemple pas du tout compris pourquoi l'assassin laissait un message aussi tordu à destination des deux policiers en particulier. N'y avait-il pas plus simple pour "créer les conditions du dialogue" ? Et même s'il bénéficiait de l'aide d'un traître au sein de la police, comment celui-ci savait-il quelle équipe allait être affectée sur cette enquête à venir ? Ça ressemble beaucoup à de l’esbroufe scénaristique. Et enfin, c'est la rapidité avec laquelle le policier finit par accepter la nature et redevenir ami avec le vampire qui m'a fait tiquer. De la part d'un policier si vertueux qui rejette son ancien ami parce qu'il a succombé à une corruption pour protéger et aider sa famille, je trouve bien étrange de le voir accepter sans trop sourciller l'amitié d'un être qui tue régulièrement des humains, des criminels comme des innocents. Bref, différentes choses ne m'ont pas convaincu dans le scénario et je n'ai pas été porté par ce dernier et par le diptyque dans son ensemble même s'il se laisse lire.
Pas mal, mais pas mieux. Le traitement de l'histoire est très classique, avec un vampire de nos jours qui veut renouer avec la civilisation. Je n'ai pas trop aimé le côté geek 2.0 du vampire, et sa rencontre avec son futur meilleur nouvel ami humain. J'ai surtout apprécié le 1er tome que j'ai trouvé accrocheur, avec une intrigue qui donne envie de poursuivre, mais le 2ème et dernier tome m'a plutôt déçu. Trop simpliste et facile à mon goût. Le dessin n'a rien de particulier, assez classique mais je ne l'ai pas trouvé très fin. A lire à l'occasion
Ce récit parvient à la fois à être très classique mais aussi plutôt original. Jugez-en ! D’une part, nous avons un récit policier ultra-classique avec, en vedette, un flic new-yorkais meurtri psychologiquement par la mort de son épouse et de sa petite fille. Ce dernier enquête sur une série de crimes sans liens apparents. Sa route croisera celle d’une call-girl pas tout à fait nette et il aura, pour l’épauler, un partenaire paternaliste et une médecin légiste compétente, sexy et tranchante comme un scalpel. En résumé : New-York, flic borderline, call-girl témoin, partenaire paternaliste, meurtres en série, médecin légiste sexy… On se croirait dans une série télé ! Oui, mais voilà ! Dans l’ombre de notre pauvre policier va surgir… un vampire. Un vampire las de sa solitude et de son isolement, touché par le mal-être du flic et bien décidé à l’aider grâce à ses pouvoirs pour le moins particuliers (grosses canines, poigne d’acier et maîtrise de l’espace aérien, entre autres choses). Le tout nous est raconté à la première personne (celle du vampire). Classique et original, vous disais-je. Le résultat, c’est un récit assez prenant. Le découpage est bon, le dessin est soigné. Malheureusement, la présentation des deux personnages principaux truste une bonne partie de l'espace, ce qui n’empêche pas l’un ou l’autre passage plus musclé. Mais, voilà, au terme de ces deux tomes, j'ai un goût prononcé de trop peu en bouche. l'enquête en elle-même se révèle tellement classique dans son intrigue (réfléchissez à trois choses qui pourraient réunir 6 mâles ayant plus ou moins le même âge, l'une des trois est la solution du 'mystère' ) que l'intérêt du récit, je l'ai trouvé dans ses deux personnages vedettes. Ils mériteraient de se retrouver dans au moins une suite, histoire d'enfin pleinement exploiter le potentiel de leur étrange amitié. Ah oui, un dernier mot : ici, les vampires se transforment en faucon et se voient dans les miroirs. C’est là, à mes yeux, la preuve même que David Khara (l’auteur du livre qui est ici adapté) aime jouer avec les codes classiques pour les revisiter à sa manière. Classique et original, on n’en sortira pas… Mais frustrant dans ce format en deux tomes car les deux personnages centraux avaient un beau potentiel.
Les vestiges de l'aube est une histoire qui mêle les vampires au destin d'un homme qui a perdu sa femme et sa fille dans les attentats du 11 septembre 2001. Bref, c'est comme si Wall Street rencontrait Twillight dans World Trade Center. Le récit se passe à l'automne 2003 où un tueur en série sévit dans les quartiers huppés de New-York. Au premier abord, on est tenté de remarquer que les faits sont assez improbables. On remarquera que Donovan refuse de boire un verre avec une belle collègue mais se laisse séduire par un inconnu rencontré sur internet. L'auteur essaye de faire assimiler tous ces faits au lecteur mais cela passe assez difficilement. Fort heureusement, il est sauvé grâce à une intrigue plutôt fluide donc efficace. On ne s'ennuie pas et c'est bien là l'essentiel. Cependant, il faut quand même dire que ce n'est guère convaincant. Une oeuvre surestimée.
Malgré ses maladresses, j'avais bien aimé le premier roman de David S. Khara. Une histoire de vampires suffisamment originale pour être signalée, et à vrai dire, je m'attendais plutôt à la voir adapter au cinéma. Mais Serge Le Tendre s'est attelé à la tâche, et très vite on sent la patte du vieux briscard. Il gomme certaines incohérences, raccourcit l'intrigue, un peu trop même. J'aurais vu ça en trois tomes plutôt qu'en deux, mais les contraires éditoriales d'aujourd'hui étant ce qu'elles sont, il faudra s'en contenter. De même l'adaptation gomme en partie l'ambiance que Khara avait réussi à installer, faite d'angoisse et de peur de l'inconnu. ici Donovan a à peine le temps de s'étonner des circonstances meurtres. Le boulot de Frédéric Peynet est plutôt bon. Il a un style proche de celui de Philippe Francq (Largo Winch), mais avec moins de raideur. S'il est plus accessible, je trouve qu'il manque un peu de personnalité. Je suis curieux de lire la suite et fin.
Basé sur le roman de David Khara, le premier tome de ce diptyque débute avec des meurtres en série dont les principales victimes sont issues du monde de la finance. Avec le concours de Barry Donavan la police enquête, ce dernier s’est lié d’amitié via le net avec Werner Von Lowinsky né il y a 200 ans. Le récit est prenant, limpide et cohérent, je ne suis pas trop passionné pas les histoires de vampires mais ici c’est assez atypique et ce récit se démarque assez fort des histoires traditionnelles. Le suspense est au rendez-vous, on passe sans cesse d’un personnage à l’autre avec beaucoup d’aisance, attention âmes sensibles s’abstenir c’est parfois assez violent. Le dessin de Fréderic Peynet est remarquable, pas de problèmes avec les personnages et aussi un dessin très bien proportionné, que les scènes soient rapprochées ou éloignées. Un premier tome d’excellente facture, j’espère un tome 2 du même acabit pour faire des « Vestiges de l’aube » un diptyque de référence.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site