La Fantaisie des Dieux (Rwanda 1994)
Patrick de Saint-Exupéry est le cofondateur et le rédacteur en chef de la revue XXI. Prix Albert Londres, il a été témoin du génocide tutsi. Il est l’auteur de L’Inavouable, La France au Rwanda (les arènes) devenu un classique depuis sa parution en 2004.
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Patrick de Saint-Exupéry est le cofondateur et le rédacteur en chef de la revue XXI. Prix Albert Londres, il a été témoin du génocide tutsi. Il est l’auteur de L’Inavouable, La France au Rwanda (les arènes) devenu un classique depuis sa parution en 2004. Hippolyte est l’auteur d’une dizaine d’albums de reportage en BD ou de séries, notamment L’Afrique de papa (Des bulles dans l’océan), et Les Ombres (Phébus). Il avait 17 ans lors du génocide tutsi. Il s’est rendu pour la première fois au Rwanda en 2013. Ensemble, ils reviennent sur cette sombre page de l'histoire moderne.
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Date de parution | 06 Mars 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
10/04/2014
| Mac Arthur
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Les avis
J'ai profité du triste anniversaire des 30 ans du génocide des Tutsi au Rwanda pour me replonger dans cette page horrible de l'histoire contemporaine. J'ai lu de nombreux documents sur ce génocide depuis 2004 après ma lecture du roman de Patrick de Saint Exupéry. Je ne cherchais donc pas une relecture de faits ou de témoignages que je connaissais déjà en entamant ma lecture. C'est pourquoi j'ai été séduit par ce retour du journaliste en compagnie d'Hippolyte dans un ouvrage qui fait la part belle au silence et à l'indicible. Indicible beauté du lac Kivu et indicible horreur des massacres de Bisesero. Un peu à la manière de Simon Hureau dans Palaces les auteurs nous proposent une sorte de carnet de voyage 20 ans après l'insondable folie meurtrière des Hutus envers leurs compatriotes Tutsi. La différence est que de Saint-Exupéry est devenu un acteur premier du dévoilement de la vérité. En effet c'est son action journalistique qui a conduit la formation de la Mission parlementaire sur le Rwanda qui a conclu à "des dysfonctionnements institutionnels" (français) quant à l'action de la politique française. C'est le sens que je donne aux deux premières planches du livre qui suivent la terrible citation de Mitterrand. Comme le souligne les auteurs les millions de français ne peuvent être tenus pour responsables puisque les prises de décisions ont été prises en tout petit comité hors du contrôle parlementaire loin du peuple. Ensuite les auteurs reviennent sur les lieux que le journaliste a couverts, à savoir la zone de Bisesero dans la ZHS (zone humanitaire sûre). Le récit est sobre et ne se veut pas polémique car tout a été déjà dit des centaines de fois sur les actions des uns et les réponses des autres. Les témoignages sont peu nombreux car les survivants furent très rares, méfiants et souvent en position de faiblesse. Ce n'est pas le moindre des paradoxes que le témoignage le plus choquant soit celui de l'instit qui a tué les 2/3 de ses élèves. Témoignage rare sur le vif d'un homme qui croyait parler à des oreilles amies. A ce propos je me permets une anecdote. Au TPIR les grands juristes ont fait témoigner une JF qui avait été violée et contaminée par le SIDA par des autorités de sa province. Puis elle fut renvoyée au village stigmatisée et abandonnée sans soin alors que ses tortionnaires étaient soignés dans les confortables cellules du tribunal. Alors oui, percer ce silence fut une gageure. C'est bien le principal intervenant de la série, celui qui envahit les souvenirs et la faiblesse de notre aveuglement. Hippolyte prête son trait avec une grande humilité sans voyeurisme ni sensationnalisme. Ses peintures tentent l'impossible d'exprimer l'inavouable. 20/30 ans après la beauté du lac Kivu se rit de la folie des hommes et place la série dans l'émotion de bout en bout. Une lecture pour la mémoire des victimes du silence qui m'a profondément touché.
Je vais être critique dans ma note pour essayer d'être constructif. En effet, je trouve que cette BD est très limitée sur le plan documentaire et c'est regrettable. Le génocide des Tutsis au Rwanda fut abominable, un des plus gros massacres volontaires et conscientisés de ces trente dernières années, mais largement passé sous silence malgré de nombreux appels internationaux pour une justice et une enquête ferme. Quelques éclaircissements ont bien eu lieu, mais globalement c'est encore très minoritaire. Et cette BD vient nous raconter cette folie ainsi que la suite, l'après, le manque de toutes ces voix éteintes. Sur l'idée, je suis carrément partant. Le hic, c'est qu'au sortir de la BD, je n'ai fondamentalement rien appris sur ce génocide. Quelques pistes s'éteignent dès qu'elles sont mentionnées : la préparation préalable nécessaire, l'appel au meurtre sous couvert d'éviter que les Tutsis ne fassent le massacre, le rôle de la garde présidentielle, le silence lourd des pays autour, les problèmes dans l'armée française notamment le silence hiérarchique… Tout ça est évoqué mais rien n'est jamais véritablement apporté. La BD ne veut pas se tourner vers le documentaire pur, ce que je peux comprendre, et joue sur un aspect plus sensible et émotionnel. Soit. Maintenant, contrairement à Kobane Calling ou une BD de Joe Sacco, l'émotion est omniprésente et parasite l'ensemble. Il manque le cœur d'un tel propos : les témoignages. Une femme parle rapidement du massacre dans l'Eglise (rappel glaçant d'un Oradour-sur-Glane africain), et quelques autres personnes mentionnent le massacre avec l'incidence sur leur vie. Mais au global, il manque d'autres témoignages, à mon sens. Les passages oniriques sont très beaux et rappellent l'ampleur du massacre ainsi que sa violence, mais la BD oscille entre le récit de l'armée française, quelques témoignages de rescapées et ces passages. Au final, rien n'est véritablement développé et je me retrouve assez frustré. J'attends d'une BD documentaire d'en tirer quelque chose et là, j'ai surtout envie d'aller voir un autre livre plus complet sur ce génocide. Je pense que la BD s'est un peu trop éparpillée entre les différentes possibilités mais n'en exploite véritablement aucune. Elle est vite lue, sans doute trop pour un tel témoignage et sur un tel sujet, donnant surtout un peu de contexte pour ceux qui n'y connaissent rien. Mais pour ma part, en ayant déjà entendu parler (et si peu) je n'ai pas appris grand chose. Une déception, surtout que le dessin aurait pu développer quelque chose de bien mieux.
Le mot génocide a une terrible résonance surtout lorsqu'on est un des descendants de survivants à ce massacre organisé. L'histoire du XXème siècle a connu malheureusement 3 grands génocides : celui des arméniens, puis des juifs et enfin des Tutsis. Le présent documentaire s'intéresse à ce dernier génocide perpétré au Rwanda en juin et juillet 1996. Rien au monde ne justifie un tel crime. Par ailleurs, j'avoue n'avoir jamais encore vu dans l'histoire de l'humanité, qu'un groupe politique d'un pays a sacrifié un million de ses habitants pour accéder au pouvoir. Ni impunité, ni négationnisme. C'est dit. Par contre, je n'ai pas aimé que l'on commence par cette phrase prononcée par François Mitterrand : "Dans ces pays là, un génocide, ce n'est pas trop important". C'est facile d'accuser la France quand des chefs africains décident de régler leurs problèmes à la machette. En ce qui me concerne, le Rwanda est responsable de sa propre histoire et la France ne doit pas porter le chapeau. Personne dans mes relations n'a utilisé la machette. C'est facile en effet de culpabiliser la France ou la Belgique en disant que lors de la colonisation, elle a monté une ethnie contre une autre ou armer un groupe contre un autre. C'est facile de dire que nous n'avons rien fait pour empêcher cette barbarie. De nos jours, on sait presque tous que Donald Trump est un dirigeant dangereux pour le monde et nous ne faisons rien. Quand une guerre éclatera, on reviendra pour dire que nous n'avons rien fait pour empêcher cela. L'ingérence dans les affaires d'un autre Etat est interdit par le droit international. Bref, je ne partage absolument pas la vision des auteurs. C'est dit. Maintenant pour aller plus loin, il faudrait certainement un ou deux gendarmes dans le monde qui interviendraient militairement quand un dictateur menacerait directement ou indirectement sa population. On ne pourra plus nous accuser de génocide par passivité. La justification serait toujours d'éviter les bains de sang. Tiens au hasard, on pourrait commencer par la Syrie. Pour en revenir avec la bd, le passage où les Tutsis se font massacrer dans une église est terrible. Il y a également des passages qui sont contemplatifs à savoir des paysages vides de leurs habitants comme une pause avant de se replonger dans l'insoutenable. Les auteurs ont voulu marquer les consciences et ils ont réussi leur objectif. Cependant, au-delà du fait de sortir nos mouchoirs, il faut poser la réflexion sur l'interventionnisme militaire en territoire étranger. Je rêve bien entendu d'une terre où il n'y aurait qu'un seul pays où les gens vivraient en paix mais c'est une vaine utopie. A noter pour finir que la France est le seul pays au monde à avoir organiser une opération humanitaire sur place pour éviter un massacre généralisé dans un contexte de guerre civile au Rwanda.
BD reportage et témoignage sur le génocide rwandais, la lecture de cet album est assez édifiante. Ce n'est qu'une part des faits qui nous est présentée, une goutte dans un océan comme le disent les auteurs, mais c'est déjà assez effarant de découvrir des événements aussi aberrants qui donnent l'impression que le monde est devenu fou. On y suit l'auteur, Patrick de Saint-Exupéry, journaliste au service étranger lors de son reportage au Rwanda en 1994 puis son retour sur place 20 ans plus tard quand il retrouve certaines personnes croisées à l'époque et d'autres témoins des faits. Les faits en question, c'était le peuple majoritaire d'un pays, les Hutus, qui avait organisé, en réaction paranoïaque et haineuse à une tentative de prise de pouvoir d'une autre partie du peuple, les Tutsis, le massacre de ces derniers, civils, femmes et enfants compris. Les auteurs nous placent plus précisément dans les collines du Bisesero. Là, un certain nombre de Tutsis s'étaient regroupés pour tenter de résister et survivre mais étaient encerclés et à la merci des Hutus. Et là où l'horreur rejoint l'absurdité, c'est quand les troupes françaises arrivèrent là en principe pour mettre fin à la guerre civile et qu'elles se retrouvèrent acclamées par les génocidaires qui semblaient voir en eux des alliés venus les aider à "finir le travail". Patrick de Saint-Exupéry est témoin de cela, de soldats français qui découvrirent avec dégoût l'horreur mais se retrouvèrent également dépourvus de moyens par des ordres venus "d'en haut" et les empêchant d'intervenir ou simplement même de se rendre sur les lieux où tout le monde savait que des crimes contre l'humanité étaient perpétrés. Cette BD amène de grandes questions mais pas de réponse. La première question est de comprendre pourquoi a eu lieu ce génocide, qu'est-ce qui explique ces comportements et ces regards de pure folie de la part des Hutus mis en scène dans cet album. Comment expliquer par exemple de voir des professeurs et maîtres d'école décider de tuer leurs propres élèves et d'en ressentir une vraie fierté ? La réponse partielle à cette question, je l'ai trouvée sur Wikipedia et non pas dans cette BD qui n'inclut aucune explication d'ensemble, juste un récit de faits précis. Une telle horreur m'a rappelé celle du Massacre de la Saint-Barthélémy dont je venais de relire un récit dans l'album Charly 9. Mais savoir que ce n'est pas la première fois que cela arrive n'aide pas vraiment à comprendre comment une telle haine aveugle peut se mettre en place. La seconde grande question qui est très largement soulevée dans cet album, c'est pourquoi le gouvernement ou l'état-major français a-t-il visiblement empêché ses troupes de protéger les Tutsis ? Pour quelle raison ? Quel intérêt ? Et pourquoi envoyer une opération militaire sur place si c'était pour ne pas agir ? Que faut-il en penser ? A ces questions, je n'ai trouvé aucune réponse, ni dans cet album ni ailleurs pour le moment. Cela reste toujours un grand flou incompréhensible pour moi. Je ressors donc de la lecture de cet album avec un sentiment d'édification, d'horreur mais aussi de frustration, avec l'impression qu'on m'a donné des bribes, que cela sonne comme de graves accusations, mais qu'il n'y a pas de développement ni de tentative d'explication. Un témoignage présenté ainsi peut se présenter comme étant brut et donc irréfutable mais il laisse trop de portes ouvertes à mes yeux.
On connaît désormais l'implication et la non-réaction de l'Etat français dans le génocide rwandais, une blessure profonde infligée à l'Afrique et pour laquelle, à ma connaissance, aucun Président de la République ne s'est excusé ni n'a présenté ses condoléances au peuple tutsi. Ceci dit, si on commence, il faudra le faire pour les trois quarts des anciennes colonies pour enfin épurer ces relations pourries. Mais passons. C'est le massacre de 1994 qui nous est narré ici, par l'intermédiaire de patrick de Saint-Exupéry, présent sur les lieux alors que le massacre était encore en cours, et y est revenu en 2013 avec le dessinateur Hippolyte, amoureux de l'Afrique. Le résultat de ce double documentaire est un récit glaçant, fait de témoignages et d'anecdotes, non pour dénier l'ampleurdu génocide, mais plutôt pour montrer comment il s'est déroulé, avec le sceau de la folie meurtrière absolue qui le caractérise. On aurait aimé avoir, en bonus, quelques pages racontant une nouvelle fois l'horreur pour justement boucler la boucle, mais le récit en tant que tel est déjà pertinent. Hippolyte apporte donc la fêlure, la fragilité de son dessin pour narrer ces repérages, mettant dans une sorte de halo la surimpression des deux époques. Au final on verra peu de cadavres, ce que l'on nous en dit suffira. Efficacité maximale.
Le génocide au Rwanda est un événement que je connais bien car pour les 10 ans du génocide, mes professeurs en ont parlé et il y avait même eu un survivant qui était venu nous parler de son expérience. C'est donc pour cela que j'ai emprunté cette bande dessinée. Je voulais savoir ce que donnerait un reportage sur ce sujet dans un format BD. Le résultat est bon. J'aime bien le dessin (particulièrement les couleurs) et la narration est fluide. Cet album est un reportage. En effet, un journaliste raconte ce qu'il a vu. On a droit à des témoignages de survivants des massacres et on a un résumé des fautes de la France dans ce génocide. C'est bon, mais je n'ai pas eu l'impression d'avoir appris quelque chose de nouveau durant ma lecture. Je conseillerais surtout l'achat pour ceux qui ne connaissent rien du génocide et veulent commencer avec quelque chose de facilement accessible si on n'y connait rien.
Cet album revient sur le génocide perpétré au Rwanda par des Hutus extrémistes contre des Tutsis, mais aussi sur l’attitude plus que controversée de la France dans cette affaire. C’est en fait un réquisitoire contre la passivité – en fait une sorte de complicité de la France, qui a « laissé faire » plusieurs mois les massacres (perpétrés par des hommes parfois ayant été entraînés par des Français) avant d’envoyer des troupes qui n’ont en fait rien empêché et ont permis à la plupart des tortionnaires de s’enfuir au Congo voisin. Les auteurs montrent bien aussi le désarroi de certains soldats français, placés parfois dans une situation impossible par leur hiérarchie. L’album est bâti autour de reportages réalisés sur le terrain en 1994 par divers journalistes (et surtout Patrick de Saint-Exupéry, l'un des deux auteurs), au moment du génocide, et d’autres plus récents, sur les lieux des crimes, avec quelques témoins survivants. Quelques photos sont intercalées parmi les planches dessinées, mais on a surtout un dessin en aquarelle, je pense, que j’ai trouvé très beau (y compris dans les scènes de rêve – ou de cauchemar). Les 92 pages se lisent relativement vite (peu de texte), mais les tenants et aboutissants de ce scandale sont clairement présentés. Et en fin de volume, une double page présente la vingtaine de protagonistes de l’histoire – de la victime rescapée au président Mitterrand, en passant par quelques militaires français ou des tortionnaires hutus (juste quelques lignes pour chacun, c’est sobre, mais cela les situe très bien dans le contexte de l’histoire relatée). Au final, c’est un album réussi, auquel j’accorde quatre étoiles car il relève du témoignage nécessaire au moment où le vingtième anniversaire de ce génocide a remis sur le devant de la scène des événements que certains auraient préféré voir oublier. Le dirigeant actuel du Rwanda n’est sûrement pas un grand démocrate, mais lorsqu’on regarde les faits – et /ou qu’on lit des témoignages tels que ceux repris dans cet album, on peut reconnaître que ses dernières envolées contre la France ne manquent pas d’explications. Et que les réactions des officiels français (d’aujourd’hui ou de l’époque) – reprises sans sourciller par la quasi-totalité des médias français (à l’exception notable du Monde diplomatique) ne sont pas loin du foutage de gueule.
Retour sur un génocide, en compagnie d’un journaliste qui a vécu les événements en direct : Patrick de Saint-Exupéry. Cet album n’a pas pour vocation de nous relater le génocide dans sa globalité mais permet à l’auteur d’exprimer ses pensées lors de ce retour. L’album s’articule donc sur deux époques et nous replonge dans l’horreur au travers de témoignages de personnes que le journaliste retrouve sur place. J’ai beaucoup apprécié le côté « aéré » du récit. Avec ce genre de sujet, on pouvait effectivement craindre de se retrouver étouffé et il n’en est rien. Pourtant le côté sordide du génocide n’est pas occulté, mais on se concentre plus sur les sentiments des rescapés et des militaires. Au sujet de ces derniers, j’ai beaucoup apprécié la manière dont ils nous sont présentés, qui correspond aux échos que j’ai eus de militaires belges. Je ne sais pas en France mais, en Belgique, les politiques bien aidés par certains journalistes, n’ont pas hésité à « charger » les militaires envoyés sur place… alors qu’en leur refusant le droit d’intervenir contre les forces gouvernementales, ils se plaçaient en véritables complices de la boucherie. Pieds et poings liés, les militaires ne pouvaient que constater l’ignominie ou, alors, devaient désobéir aux ordres pour se retrouver « par hasard » au bon endroit au bon moment. Le trait d’Hippolyte convient parfaitement au récit en gardant un côté brut de type « reportage ». Les passages oniriques dans lesquels de Saint-Exupéry se replonge et affronte ses souvenirs sont illustrés via des planches où l’on voit le personnage nager sous l’eau et croiser ainsi différents acteurs, différentes victimes. Ce sont autant de moments de réflexion bien utiles dans ce genre d’album. En définitive, parmi les quelques albums que j’ai pu lire sur le sujet, cette « fantaisie des dieux » se démarque largement par sa dimension émotionnelle et humaine. Peut-être n’est-elle pas totalement objective mais je l’ai sentie extrêmement sincère et humble. Parce que le thème est délicat et pour la sincérité ressentie, j’accorde un 4/5 même si ma cote « objective » (mais comment être objectif avec ce genre de sujet ?) se situe plus vers le 3,5/5.
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