Choc
Festival Polar de Cognac 2014 : Prix du meilleur one-shot ou de la meilleure mini-série BD Présente-t-on encore M. Choc, le terrible et insaisissable adversaire de Tif et Tondu ? Et pourtant, on ne sait rien, ou presque, à son sujet. D'où vient-il ? Quelle a été son enfance ? Quels événements ont infléchi sa destinée ? C'est ce que Stéphane Colman et Éric Maltaite nous proposent de découvrir avec ce récit en deux tomes, qui dévoile les origines d'un des génies du mal les plus fameux de la bande dessinée.
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Par une matinée glacée de février 1955, le manoir de Knightgrave devient la propriété du marquis Di Magglio, un mystérieux et richissime acquéreur que nul n'a jamais vu. Et pour cause : sous le patronyme du marquis Di Magglio se cache en réalité le non moins mystérieux M. Choc, empereur du crime, aussi redouté qu'insaisissable. À quel plan retors songe-t-il, en achetant cette propriété ? Quelle machination est-il en train de mettre en place ? À moins qu'il ne soit en train d'accomplir un voeu connu de lui seul - et dont nous allons découvrir, par un habile jeu de flash-back, les tenants et les aboutissants. Car c'est bien dans le passé de M. Choc que ce récit va nous plonger... Présente-t-on encore M. Choc, le terrible et insaisissable adversaire de Tif et Tondu ? Et pourtant, on ne sait rien, ou presque, à son sujet. D'où vient-il ? Quelle a été son enfance ? Quels événements ont infléchi sa destinée ? C'est ce que Stéphane Colman et Éric Maltaite nous proposent de découvrir avec ce récit en deux tomes, qui dévoile les origines d'un des génies du mal les plus fameux de la bande dessinée. Approuvé par Maurice Rosy, le co-créateur de M. Choc, le scénario de Stéphane Colman revisite sans le trahir ce personnage très noir, hanté par son enfance et habité d'un immense désir de vengeance. Un récit d'une grande personnalité, servi par le dessin expressif et incisif d'Éric Maltaite - qui n'est autre que le fils de Will.
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Date de parution | 25 Avril 2014 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J’ai emprunté les 3 tomes d’un coup, plutôt agréable de découvrir une série complète de suite et de ne pas avoir à patienter entre chaque sorties ;) D’autant que ça faisait un bout de temps qu’elle me faisait de l’œil, je dois avouer n’avoir jamais lu un Tif et Tondu mais le personnage de Choc ne m’est pas inconnu, un méchant emblématique avec ce heaume (un rien old school comme look). Sans en être fou, j’ai trouvé ma lecture hyper plaisante, les auteurs offrent un bel écrin à ce personnage mystérieux, lui donnant un visage, un passé et surtout des motivations pour ce génie du crime, la fin est bien réussie. Le dessin de Maltaite colle parfaitement à l’ambiance et au style franco belge de la série originelle. Trois tomes denses et bien construits, les nombreux flash-back ne m’ont pas perdu, le tout est d’une belle fluidité. 3,5 que j’arrondis de bon cœur. En fait ce que j’ai vraiment apprécié, c’est ce mélange de rétro moderne. Je ne lis plus beaucoup d’albums dans ce genre, ici une belle surprise.
Je n'ai jamais lu un Tif et Tondu, du coup je ne connaissais rien de monsieur Choc avant de me lancer dans cette trilogie. Mais la couverture du tome 1 et son mystérieux héros masqué m'ont toujours intrigué. Très bon point, le dessin que j'ai vraiment apprécié. Dans ce style simple, c'est hyper réussi, lisible et élégant. On à l'impression de retrouver la ligne claire des classiques franco belge du siècle dernier, mais avec un coté moderne en plus. Et j'ai trouvé ça très chouette. L'histoire nous révèle qui se cache derrière le masque, et quel a été le parcours difficile qui a conduit cette personne à devenir l'ennemi public numéro 1. Beaucoup de bonnes choses, beaucoup d'éléments bien pensés et très crédibles qui permettent de comprendre comment un enfant, visiblement très gentil, basculera peu à peu du mauvais coté de la loi. Cela dit j'ai été un peu perturbé dans ma lecture par les flash backs incessants. L'histoire oscille entre le présent, et la vie de Choc à toutes les périodes : naissance, enfance, adolescence, à vingt ans, à trente ans... On sait donc tout de lui. Certes tous ces détails justifient son évolution, mais il aurait été possible de raconter la même chose en morcelant moins la narration. Parce que là on voyage beaucoup trop dans le temps. Une page à une époque, une page à une autre, 3 cases dans le présent, 2 dans le passé, etc etc... Le stroboscope en boite c'est sympa une chanson, mais toute la soirée on risque l'overdose. Le flash back c'est pareil. Une lecture sympa malgré tout, et je suis content d'avoir enfin lu les aventures de l'énigmatique Choc.
Première partie Je ne suis guère féru des aventures de Tif et Tondu, d'ailleurs mes souvenirs de lecture remontent à mon enfance, lorsque je lisais la revue "Spirou". Pourtant, devant les bonnes critiques lues ici ou là, je me suis plongé dans le premier volume de "Choc". Et là, quelle bonne surprise! Avec ce spin off, nous sommes très loin de l'univers de la série mère. Le dessin d'Eric Maltaite, fils de Will, même s'il relève du franco-belge, est assez éloigné de l'école de Marcinelle. Le scénario,(signé Colman) lui, est très sombre, avec un aspect assez sanglant parfois, ce qui me fait penser que cette bande dessinée est destinée plus à public adulte qu'à un public adolescent. L'intrigue est fort bien menée, avec un équilibre entre les flash-back et l'opération commando de Choc, le tout sous un format inhabituel de 88 pages, ce qui a le mérite d'être souligné dans la production actuelle. Bref une très bonne surprise pour moi. Deuxième partie Toujours aussi sombre et sanglante, cette deuxième partie de "Choc". Je reste encore scotché par le scénario parfaitement huilé de Stéphane Colman, qui outre les flash-back assez nombreux, retrace un passé lourd et dramatique du futur Monsieur Choc. Dans cet opus le lecteur voyage dans le temps mais aussi dans l'espace (Angleterre, Brésil, Macao, Belgique), avec un excellent dessin de Maltaite. On en apprend encore un peu plus sur le personnage mais j'espère que le troisième et dernier volume apportera les réponses aux questions que l'on se pose encore (comme le port de ce fameux heaume). Superbe série, qui me fait complètement oublier la série Tif et Tondu Troisième partie Cette série s'achève en apothéose. Bien que j'ai eu l'impression que malgré ses 80 pages, cet opus se lisait plus rapidement que les deux premiers volumes, nous avons là les réponses à toutes les questions que l'on se posait. Le scénario relève d'un mécanisme d'horlogerie parfaitement huilé, jusqu'au final ou plutôt jusqu'au deux fins qui nous réservent de sacrées surprises. Et que dire des magnifiques planches de Maltaite qui traduisent parfaitement la violence de la guerre mais aussi le destin tragique du petit Eden. Ce dernier épisode s'éloigne de son enfance pour se consacrer à la naissance de Monsieur Choc. Très belle réussite en tous cas.
Ancien fan de Tif et Tondu, je crois que je me devais de lire cette Bd même si j'en retardais l'échéance par peur ou par prudence, je ne sais trop, trouvant d'abord que c'était une drôle d'idée, et puis en entendant à droite à gauche qu'on m'incitait à la lire, je me suis dit " pourquoi pas?" J'avais quand même une petite appréhension car Monsieur Choc fut une telle figure de grand méchant impérial que j'avais un peu peur qu'on galvaude son image. En effet, il est apparu en 1955 dans "Tif & Tondu contre la Main blanche" grâce à Maurice Rosy qui l'oppose au duo de détectives, mais même si la période Rosy est l'une des bonnes périodes de la série, les scénarios étaient farfelus et d'un ton gentiment naïf, c'est pourquoi j'ai toujours préféré la période Tillieux, plus axée sur le mystère et parfois le fantastique, et avec plus de maturité de la part des héros. Je respectais la figure de Choc, mais en même temps en devenant adulte, je me rendis compte qu'il me faisait sourire avec cette image de grand seigneur en smoking , fume-cigarette et surtout heaume sur la tête... quelle tenue grotesque ! mais à cette époque, les méchants des Bd franco-belges humoristiques étaient comme ça, grandiloquents, théâtraux et un peu ridicules, donc on l'acceptait. En 2014, Colman et le fils de Will redonne vie à cet adversaire puissant, énigmatique et charismatique, sorte de Fantomas casqué, dont les origines ont conditionné sa stature de criminel. La vision donnée par les auteurs est très bonne, on comprend pourquoi Choc est devenu ce qu'il est, ayant vécu une enfance chaotique remplie d'injustice et de douleur, il ne pouvait que vivre pour exercer une vengeance terrible contre la société qui a broyé ses jeunes années. Néanmoins, le portrait est atténué par une sorte de sentiments humains qu'on ne soupçonne pas chez un grand méchant, c'est perceptible lorsque Choc se promène dans le manoir et où affluent ses souvenirs d'une enfance difficile ; ce passé a de quoi étonner de vieux fans comme moi, et ces souffrances forgeront la personnalité d'un futur maître du mal. D'ailleurs, ce prequel propose une image beaucoup plus dure que celle plus naïve qu'on a pu connaître dans Tif et Tondu, les actes violents qu'on y voit détonent un peu avec le futur univers mis en place par Rosy, mais ça n'est pas incongru. L'intérêt de cette Bd est aussi de rendre hommage à Will et à Rosy en ayant creusé une telle personnalité à travers ce passé réinventé ici, et pour cela, Eric Maltaite s'y prend aussi bien que Colman en affinant son dessin, il est plus épais, plus dur, plus sombre, avec une mise en page plus moderne que dans ses autres créations, le tout est beaucoup moins lisse. Le seul truc qui m'a dérangé à cette lecture, c'est les flash-backs dans le désordre le plus complet, je trouve cette narration gênante, je l'aurais préférée plus linéaire, mais dans l'ensemble, le résultat est satisfaisant. Après avoir lu le tome 2, je trouve que le récit est moins prenant, l'action n'avance pas beaucoup, tout reste en suspens et fait du sur place, et la narration est toujours aussi bordélique. Ce procédé de changements de lieux incessants finit sérieusement par m'agacer. Aussi, devant tous ces paramètres, et malgré la bonne impression ressentie avec le tome 1, je n'ai pas tellement envie de continuer. Note inchangée, et je laisse l'achat pour les amateurs éventuels, mais pas pour moi...
Je n'ai jamais été un lecteur de Tif et Tondu, c'est pourquoi le personnage de Choc m'était totalement inconnu.C'est donc par un emprunt en médiathèque que je fait sa connaissance. Tif et Tondu font partie de se que l'on pourrait appeler les Grands Anciens de la BD. Même si je commence à faire moi même partie de ces grands anciens, comme dit plus haut ce n'était pas dans ma jeunesse le type de BD qui m'attirait. Trop sage, trop lisse, je voulais de la SF et de l'heroic fantasy. Finalement après cette lecture je suis plutôt agréablement surpris, cela est sans doute du a mon attrait pour les personnages de méchants, souvent plus intéressant que les gentils. Alors ici nous découvrons donc la genèse de celui qui sera un génie du mal. Bon au final rien que de très classique ; père absent et perturbé par la guerre, notre vilain côtoie le monde des riches, trahison, maison de redressements et mort de la mère. Malgré ce classicisme l'affaire est bien tournée et l'on suit avec intérêt les tribulations de ce jeune homme qui fait face comme il peut à l'adversité. Une lecture sympathique qui va me permettre d'aller sans doute voir un jour Tif et Tondu afin de rencontrer in situ ce "Choc" en pleine action.
Je n'ai pas lu de Tif et Tondu, mais ayant toujours aimé les méchants bien campés, j'ai été attiré par cette série et bien m'en a pris. Choc est clairement un personnage très intéressant, avec sa part de mystère, de folie mais aussi d'élégance et de panache. L'histoire est très bien mené, fluide, avec son lot d'intrigues et d'actions. Le dessin est classique de la BD franco-belge, lisible et agréable à mon goût. Vivement le tome 2.
Cela ne sera pas mister chic mais plutôt mister choc. Je ne connaissais pas ce personnage issu de la bd à grand-papa. Monsieur Choc est l'ennemi récurrent de Tif et Tondu (bd paru dans le Journal de Spirou et remontant jusque dans les années 30). Il est le chef d'un gang qui se nomme « la main blanche ». Nul ne connaît son visage car il apparaît couvert d'un heaume d'armure des cavaliers du Moyen-Age. Il réussit toujours à s'échapper à la fin des épisodes, mettant parfois en scène sa propre mort pour mieux réapparaître. C'est un méchant assez emblématique dans la plus pire tradition. Pour autant, je dois dire que cette remise au goût du jour est réellement une réussite car il s'est véritablement éloigné de la série mère. Bravo à l'auteur qui a ressuscité un personnage crée jadis par son père. On arrive à comprendre toutes les motivations de ce grand méchant. Mise à part une couverture totalement ratée, c'est vraiment d'un excellent niveau tant au niveau du scénario que du dessin. On est touché par cette enfance malheureuse et les traumatismes qui en résultent. On aurait souhaité qu'Eden puisse trouver la bonne voie. Il est clair que le mal naît souvent au milieu des injustices. Il ne faut pas s'étonner du résultat par la suite. En conclusion, ce premier tome constitue pour moi une réelle bonne surprise. Je ne m'attendais sans doute pas à une bd aussi réussie. Quel choc tout de même !
Une chose qui m'a choqué est la préface au début de l'album. Cela m'a fait tout un choc lorsque les auteurs affirment que cela fait 50 ans qu'on n'a plus revu Choc alors que c'est faux ! Il y a eu tout d'abord une histoire courte dans les années 70, puis une apparition clin d’œil dans le tome 30 durant un rêve de Tif et finalement Desberg l'a utilisé 3 fois durant les années 80 donc cela fait bientôt 30 ans qu'on n'a pas revu Choc, pas 50 ans ! Pour ce qui est de l'album en lui-même, j'ai bien aimé quoique je m'attendais à mieux au vu des critiques. Je trouve le scénario prenant et le scénariste maîtrise bien les flash-back (on se promène durant plusieurs époques sans aucun problème), mais je trouve que l'enfance malheureuse de Choc est un peu prévisible et cela m'a enlevé un peu mon enthousiasme. Le dessin est superbe et c'est d'ailleurs une des raisons pourquoi j'ai acheté l'album (une autre raison est que je suis fan de Choc) et j'ai hâte de lire la suite !
Ça c'est un reboot comme j'aimerais en lire plus souvent ! Je connaissais le personnage de Choc, super-méchant récurrent, éternel ennemi de Tif et Tondu, ombre maléfique posant avec son smoking, son heaume de chevalier médiéval et son fume-cigarette (au fait comment fait-il pour fumer sans ouvrir sa boîte de conserve ? il doit étouffer là-dedans !). Un genre de Fantomas aussi hiératique qu'un Président de la République posant pour la photo officielle, qui m'a toujours paru plus grotesque que menaçant. Dans les albums scénarisés par Rosy, il constituait une sorte d'Olrik ridicule ; même si ses complots ignobles n'avaient rien de risibles, il constituait un pendant comique aux deux héros de la série, qu'il m'était d'ailleurs tout aussi difficile de prendre au sérieux en tant que redresseurs de torts. En fait, je préfère les scénarios de Tillieux qui campaient des bandits moins grand-guignolesques. Mais dans cette version 2014, Stéphane Colman construit une vraie bonne histoire policière, dans laquelle Choc s'avère infiniment plus ambigu que dans la série dont il est issu. Le scénario articule une série d'aller-retours très efficaces entre le présent de 1955 et l'Angleterre de l’Entre-deux-guerres. Nous suivons Choc au sommet de son art, mettant au point un casse particulièrement violent tout en réglant ses comptes avec son passé, lequel est expliqué par une série de flashbacks expliquant comment un jeune homme brisé par une société injuste est devenu un génie du mal. Choc devient enfin consistant ! Il n'est plus seulement l'enveloppe vide incarnant le malfrat absolu, mais un assassin, un justicier, une victime… un être de chair et d'os, haïssable certes, mais dont on ne peut s'empêcher d'approuver certains actes, tout en le plaignant. L'histoire se déroule très efficacement dans ce premier volet riche de 86 planches, ce qui lui permet de détailler les scènes tout en conservant un rythme qui ne faiblit pas. Au dessin, Éric Maltaite est impérial, en digne fils du grand Will qui dessina les meilleurs épisodes de la série Tif et Tondu durant plus de 40 ans. J'aime ses planches élaborées avec un grand souci du décor et des ambiances. Les personnages sonnent justes ; leur violence est présentée sans complaisance, mais elle est flippante. Je recommande vivement la lecture de cet album, y compris et surtout aux nouveaux lecteurs qui ne connaissent pas la série d'origine. Ils découvriront une excellente histoire policière centrée sur un Monsieur Choc qui ne prête vraiment plus à sourire. Je mets un 4,5/5, et j'attends la fin du diptyque pour savoir si j'arrondis à 5.
Je ne connais que très peu Tif et Tondu, et pour les rares aventures que j'ai pu lire, aucune ne m'a passionné. Pire, je trouvais le méchant Choc plutôt ridicule. Alors quand j'ai vu ce livre sur les étals, j'ai juste trouvé ça curieux. Il a fallu quelques critiques pour que je me décide à le lire. Et là, ce fut une belle claque : les dessins sont très beaux, l'histoire est vraiment prenante, la noirceur qui s'en dégage est très inhabituelle. Je suis plus que conquis, et il me tarde de découvrir le deuxième tome de cette aventure qui nous conte le passé choc de Choc. Une excellente et inattendue surprise ! 9/10
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