Oracle
Il est L'oracle. Au travers de 5 tomes (finalement devenus 10) il voyage en Grèce antique et conte les vengeances de 5 (10) mortels contre les dieux de l'Olympe. Elle est la Pythie, la messagère des dieux, dévouée au culte d'Apollon, la vierge dont les visions ont maintes fois sauvé Delphes et les autres cités grecques.
Au temps de la Grèce Antique Auteurs italiens École européenne supérieure de l'image Ecole Jean Trubert La BD au féminin Les meilleures séries terminées en 2017 Les prix lecteurs BDTheque 2014 Mythologie Mythologie Grecque
De l'avenir, elle connaît les batailles qui défont les rois, les sécheresses qui affament les paysans, les tempêtes qui emportent les navires. Du présent, elle ne jouit pas. Elle vit recluse dans son temple, préservant le don qui fait d'elle l'une des femmes les plus puissantes de Grèce. Jusqu'à ce que son pouvoir lui soit arraché... que sa dernière vision lui révèle le sombre futur qui va s'abattre sur le monde. La Pythie doit maintenant agir, dresser les dieux les uns contre les autres et envoyer des milliers d'hommes aux champs de bataille... Pour se venger, autant que pour lutter contre le destin, elle fera couler le sang.
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Date de parution | 19 Mars 2014 |
Statut histoire | Série terminée (2 cycles de 5 tomes) 10 tomes parus |
Les avis
Avis posté après lecture du premier cycle de cinq albums. J’ai toujours une appréhension lorsque je découvre ce genre de série concept – dont Istin et Soleil sont coutumiers. La peur d’un empilement de déjà vu enrobé dans du clinquant et une surenchère de fantastique, et la peur aussi d’un délayage à coup d’une infinité de tomes. Pour ma deuxième crainte, je ne risque plus rien, car je vais m’arrêter à ces 5 albums. Pour la première, je ne suis qu’en partie convaincu par ma lecture. Je ne suis généralement pas fan des changements de dessinateurs au cours d’une série. Disons qu’ici ça passe, malgré les variations, tous font le job, sans non plus être trop originaux. Concernant l’histoire, ou plutôt les intrigues, le principe est un peu répétitif et roublard. A chaque fois c’est un vieillard qui raconte une histoire à un jeune homme, admiratif et conquis (très jeune dans le premier tome, au point que ça m’est apparu incongru qu’on raconte viols, massacres et autres joyeusetés à un gamin !) : le cinquième tome boucle la boucle, puisque le vieillard meurt et passe la main à son auditeur devenu adulte. Auditeur prénommé Homère, cela m’a un temps gêné, car cela semble se passer au Vème siècle avant J.C., alors que si Homère a existé et vécu, ce serait trois siècles auparavant : il s’agirait donc d’un autre Homère, et non pas du célèbre aède. Répétitif, mais aussi malin, car, sous couvert de suivre quelques personnages et aventures, c’est une façon pour les auteurs de nous faire visiter la Grèce, et sa mythologie. Ça se laisse lire, mais j’en suis sorti visiblement moins enthousiaste que certains, je pense que le fait qu’il n’y ait pas de personnages récurrents, comme pour une vraie série, est plutôt dommage (c’est le revers des choix scénaristiques et de la série/collection).
Je n'ai pas lu le second cycle. Pour le premier, une série qui fait la réminiscence de la mythologie grecque. Très agréable à lire, avec une belle unité d'ensemble, même s'il y a rotation des dessinateurs et scénaristes à chaque tome, le tout restant de parfaite tenue. S'adresse d'abord aux férus de la mythologie grecque, mais les autres y trouveront également leur bonheur par le sérieux de la réalisation, tant graphiquement que scénaristiquement. Un sympatique moment de lecture. Cote 3,49999/5
Après lecture des 10 tomes de la série (annoncée comme terminée par l'éditeur), je ne serais pas aussi optimiste que la majorité des posteurs à son sujet. Le premier tome est pour moi le meilleur. Il nous permet une immersion dans le monde des Dieux et du conteur de la plus belle des manières, avec un clin d'œil final fort sympathique et de superbes illustrations, qui plus est souvent loin du formatage habituel. Les 4 tomes suivants offrent des cadrages plus sages, et des scénarii qui donnent parfois l'impression de se ressembler - à la notable exception du tome 4. La lecture reste pour autant très agréable. Je n'ai en revanche pas du tout accroché à la seconde saison. Scénarii moins fluides, dessins moins soignés... Peut-être cela vient-il de moi mais j'ai ressenti une nette baisse de la qualité. Je ne garde presque aucun souvenir de ces albums dont la lecture est pourtant plus récente. Cela m'a semblé parfois expédié, comme si les auteurs subissaient la contrainte du thème et nous livraient donc des livres moins aboutis. Au final, je ne conseille pas l'achat de la série entière, et c'est dommage car les objets sont plutôt beau et les couvertures attirantes. Première saison à lire à l'occasion.
Alors je suis toujours dubitatif lorsque je démarre la lecture d'une série "concept". Parce que bien souvent l'intérêt de l'histoire passe derrière celui du concept et qu'au final, on se dit souvent : l'idée est pas mal mais ça casse pas trois pattes à un canard. Ici, le gros point fort de la série est qu'elle repose sur une mine de bons scénarios, un des bassins à bonnes histoires que composent les récit mythologique de la Grèce Antique. La seconde bonne idée est de prendre des histoires qui se lisent indépendamment mais qui s'articulent bien pour suivre l'évolution de certains dieux, et aussi des narrateurs. Si chaque histoire peut se lire seule, elle dispose de quelques bribes la reliant à la précédente. Enfin, ce qui est bénéfique à mes yeux c'est d'aller plus loin que la version vulgarisée. Le mythe de Sysiphe ne s'arrête pas à la boule de pierre, etc. Même en aillant quelques connaissances de cette mythologie de par nos lectures, on en découvre encore grâce à cette série. Du coup la lecture, en plus d'être agréable, est bénéfique, que demander de plus?? Et bien un traitement haut de gamme, entre des dessins de grande qualité sur chaque épisode, une rythmique habile, des cadrages cinématographiques du tout bon. Reste quelques coquilles orthographiques ici ou là, quelques scories, mais c'est une très belle série comme je n'en avais pas lu depuis un certain temps chez Soleil.
J'ai lu les 5 premiers tomes et j'aime bien. Il faut dire que je m'intéresse à la mythologie grecque depuis que je suis petit et j'ai toujours aimé comment les dieux grecs pouvaient être de vrais égoïstes qui n'ont aucune morale à se servir des mortels et donc je ne peux être que content lorsque je vois le traitement des dieux dans cette série de one-shot. D'ailleurs, on dirait presque que cette série ne change pas de scénariste et de dessinateur à chaque tome tant les différents styles de dessin sont similaires et que les histoires sont de même qualité. De plus, l'univers est bien maitrisé comme si c'était le même scénariste qui avait écrit tous les tomes. Les histoires sont sympathiques à lire et il manque juste un petit quelque chose pour que le tout soit mémorable à mes yeux.
Istin met en place une nouvelle série-concept, c'est devenu très à la mode. Ce premier de 5 one-shots se place déjà à un niveau de qualité élevé, en pleine Grèce antique, avec un décor et un environnement toujours aussi attirants, mais est-ce que ça sera suffisant pour inciter à la lecture des tomes suivants ? je n'en étais pas sûr puisque ce sont des récits indépendants les uns des autres, avec des dessinateurs différents, mais après lecture de 2 autres tomes, j'en suis maintenant persuadé. Comme dans Les 7 Merveilles, le ton imprimé par ce premier album avec son mix de Mythologie et de fantastique, et sa psychologie très seigneuriale d'Athéna et de Zeus, est intéressant. Le scénario est prenant, il implique directement les dieux de l'Olympe qu'il place en interaction avec les mortels et dont la vengeance est au coeur du récit ; encore une fois, les mortels deviennent les jouets des dieux ingrats et parfois injustes, et dégustent sévèrement , à l'image de la Pythie. Par contre, Péru fait d'Apollon un dieu cruel, jouisseur, égoïste et ignoble ; quant aux Spartiates, ils sont conformes à leur image de guerriers bourrins un peu bas du bulbe qui ne recherchent que la gloire. Le tout est assez sanglant mais enrobé par un beau dialogue. Ces personnages bien travaillés s'accordent de façon merveilleuse avec le magnifique dessin de Martino qui réussit quelques belles pages telle la double page grandiose sur le massacre d'Athènes. C'est vraiment un beau visuel, et tout ça est emballé dans un beau paquet cadeau à joli design et jolie couverture, et dont la chute en dernière page avec le gamin est excellente ; je ne peux pas la révéler pour ne pas gâcher le plaisir de découverte. Après ce premier album de qualité dont je pressentais le succès, le temps me donne raison, et le second est aussi une réussite : c'est encore une histoire de vengeance, c'est de la vraie tragédie grecque de prestige dans toute sa splendeur, constituée de folie, de passions amoureuses, de sexe, de sang, de violence et de fureur. Cet épisode est sans doute plus violent, le scénario est habile et démontre bien l'interaction entre les dieux et les mortels qu'ils aiment mettre à l'épreuve. Le dessin à la fois puissant et léché, s'accorde parfaitement au sujet. Dans le tome 3, il n'est pas question de vengeance ou de lutte de pouvoir, mais le héros se heurte aussi à Zeus dans un scénario parfaitement maîtrisé qui restitue encore admirablement l'esprit de la Grèce antique, servi par le dessin superbe de Gwendal Lemercier, assez chargé comme dans Durandal ou Le Crépuscule des Dieux, j'aime ce genre de dessin. Pour l'instant, les dessinateurs qui ont été choisis ont des graphismes assez proches, d'où une bonne unité graphique pour cette série qui à ce jour affiche carton plein ; ces 3 albums sont vraiment captivants, ma note reste donc inchangée
Le concept d'Elfes m'ayant beaucoup plu, c'est avec joie que j'entame cette nouvelle série de 5 histoires indépendantes. L'histoire arrive à avoir de la profondeur et met en scène plusieurs personnages principaux attachants, ce qui est plutôt rare dans des one-shots. On y découvre un tout nouvel univers bien travaillé et qui nous réserve certainement des surprises avec les autres tomes. Coté dessin, je trouve ce premier tome tout à fait correct. 3.5/5
C'est devenu assez rare, de nos jours, qu'un one-shot de seulement 50 pages parvienne à proposer une histoire prenante, avec un contexte relativement fouillé, des personnages qui ne soient pas creux, de l'action et une certaine profondeur. Ce premier tome remarquable réunit tout cela, en plus d'être agrémenté d'un dessin superbe, à la mesure de la couverture une fois n'est pas coutume. Que demander de plus ? Entre drame psychologique, manipulations et scènes épiques, c'est une histoire subtile et émouvante qui aurait pu figurer dans le corpus mythologique classique, où encore une fois les humains gagnés par leur passion deviennent les jouets de dieux cruels et désinvoltes. Et comme toujours, ce sont toujours les humains qui morflent le plus et les dieux qui s'en tirent facilement. Le personnage de la pythie est, par ailleurs, fort réussi : à la fois victime et manipulatrice, elle se distingue par ses nuances. Au contraire des Spartiates, fidèles à eux mêmes, c'est à dire tels que je les ai toujours (dé)considérés : une bande de bourrins sans cervelle ayant soif de gloriole qui m'avaient déjà drôlement saoûler dans 300. Au moins, ici, le scénariste est loin de faire dans l'apologie guerrière douteuse et gueularde. Reste à espérer que les autres tomes de cette série-concept de one-shot soient aussi réussis.
Après les Elfes décliné en plusieurs volumes indépendants, l'éditeur Soleil réitère avec Oracle qui va nous conter 5 récits mythologiques dans l'univers de la Grèce antique. On commence très fort par la pythie pour une histoire aux multiples rebondissements. Le dessin est soigné ainsi que l'écriture du scénario. C'est du haut de gamme. Olivier Peru est un scénariste au sommet de son art. Il maîtrise parfaitement toutes les ficelles qui nous font passer un agréable moment de lecture. Je dois bien avouer que j'ai été bluffé et cela me plaît. Manipulations et duperies seront les maîtres-mots de dieux voulant en découdre avec les êtres humains afin de mieux asseoir leur pouvoir. Tout cela va se terminer en tragédie grecque et nous le savons... Côté graphique, on est également beaucoup gâté car c'est époustouflant de beauté. L'éditeur Soleil a franchement augmenté la qualité au cours de ces dernières années. Force est de le constater. La présentation est parfaite. Rien à redire. Bref, nous avons là une histoire captivante pour une série qui débute sur les chapeaux de roues. Le futur n'est-il que vengeance ?
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