La Vénitienne
Une aventure de « cape et d’épée » noire et torturée dans la majestueuse Venise des Doges du XVIe siècle.
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII De cape et d'épée Venise
1499 – Grande et riche, Venise est dirigée par le Doge. La faiblesse de ce dernier est d’aimer sa nièce, Constantza, qu’il couvre de présents. Magnifique et capricieuse, elle use de ses charmes pour tout obtenir de son oncle. Alors que sa fortune se réduit, mettant en danger Venise, le Doge accepte pour la dernière fois d’offrir à sa nièce la gigantesque fête annuelle de printemps. Mais, à côté de ces fastes, la misère et la vermine rôdent dans les bas-fonds de la Sérénissime. Et, à l’occasion de ce grand bal costumé, Lorenzo, le plus respecté et le plus craint des bandits du royaume souterrain, décide de s’inviter pour dérober le joyau de Venise, Constantza...
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Date de parution | 30 Avril 2014 |
Statut histoire | Série terminée (en principe) 2 tomes parus |
Les avis
Aie, triple aie! Dire que ça part dans tous les sens au niveau du scénario n'est faire offense à personne et la première partie de cette BD est bien confuse à comprendre. C'est le temps d'installer les choses me diront les optimistes, certes mais je leur répondrais que dans la deuxième partie les choses vont de mal en pis. Non en fait ce qui est totalement rédhibitoire c'est le dessin; proportions bizarres, visages inexistants dès qu'ils sont à l'arrière plan, certaines expressions sont tellement forcées qu'on a l'impression d'être à un concours de grimaces, quant à la retranscription de Venise au XVème siècle, ben ça sent le bâclé. Cela s'inspire vaguement de Le Scorpion, mais c'est faire injure à Marini. Pour moi l'ensemble est vraiment trop faible pour avoir mon assentiment.
J'ai eu beaucoup de mal pour venir à bout de ce premier chapitre. La narration n'est guère fluide sans compter l'inondation des dialogues. Certes, nous sommes à Venise mais tout de même ! Je n'ai pas supporté la méchanceté ainsi que la cruauté de l'ensemble des personnages. Il n'y en a pas un pour sauver l'autre. Faut-il obligatoirement un héros ? Certes, non. Mais que des salauds, ce n'est guère mieux. On n'arrive pas alors à s'intéresser à l'intrigue faute de personnages charismatiques ou au moins sympathiques. Bref, il y a un gros manque à ce niveau. Pour le reste, c'est une banale histoire de rançon. Je retiens qu'il ne faut jamais payer de contrepartie à des terroristes car cela les incite à recommencer de plus belle. Les chefs d'état devraient en prendre de la graine au lieu de parader avec les otages. On constate que le Doge est soumis au même dilemme. Curieux également que ces brigands qui réclament plus qu'on n'en possède. Tout ne serait pas à jeter concernant cette bd qui avait un certain potentiel mais l'envie n'est pas présente pour continuer l'aventure.
Venise est un cadre que j'apprécie beaucoup, et particulièrement en bande dessinée. Ce lieu se prête tellement à raconter des histoires mystérieuses avec ses canaux étroits et ses bals costumés. Hélas ce premier tome de La vénitienne est loin de m'avoir fait rêver. L'introduction est confuse. Toutes les 2 pages, l'action se situe dans un lieu différent et met en scène de nouveaux personnages. On passe d'un navire en prise avec des janissaires turcs, aux hautes sphères de la noblesse vénitienne en passant par les bas fonds des catacombes ou une exécution sur la place publique. Au bout de 10 pages on ne sait pas encore qui est le vrai héros et de quoi il va être question dans cette histoire. La suite ne s'arrange pas vraiment même une foi que ce flou est levé. Personnages antipathiques et absolument pas charismatique au service d'une histoire d'enlèvement et de rançon. Cette bande de supers vilains qui habitent dans les égouts et qui terrorise plus ou moins les bourgeois, sans pour autant qu'aucune autorité ne cherche vraiment à les arrêter, j'ai trouvé ça très peu convainquant. On a du mal à y croire et en plus ce n'est pas super bien raconté. Le dessin ne relève hélas pas le niveau, car l’intérieur n'est pas à la hauteur de la promesse faite par la couverture. Les personnages sont moyennement réussis, par exemple ceux au second plan n'ont même pas de visages, ce qui ne colle pas avec ce trait plutôt réaliste. Et enfin les vues de Venise sont sommaires et ne sont pas une invitation au voyage.
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