La Légende des nuées écarlates - Izunas
Depuis toujours, la forêt sacrée est protégée par les Izunas. A voir aussi : - La Légende des nuées écarlates - Les Nuées écarlates - Le Masque de Fudo
Auteurs italiens Japan-Fantasy Les Humanoïdes Associés Les meilleures séries terminées en 2018 Spin-off
Lorsque l’une d’entre eux naît inexplicablement avec apparence humaine, l’équilibre entre le monde des esprits et le monde des hommes semble rompu. Aki, devenue à son insu l’instrument de démons maléfiques, met sa communauté en danger. Pour prouver son innocence, elle va devoir transgresser les règles et s’aventurer dans le monde des humains… (texte : Humanos)
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Date de parution | 14 Mai 2014 |
Statut histoire | Série terminée (2 cycles de 2 tomes) 4 tomes parus |
Les avis
Après lecture de l'intégrale, je suis un poil moins emballé que La Légende des nuées écarlates et Les Nuées écarlates - Le Masque de Fudo qui se déroulent dans le même univers et que j'ai notées 5*. Cela reste tout de même très agréable à lire. Le premier cycle est centré sur Aki, jeune Izunas née avec une apparence humaine, qui va bouleverser l'ordre établi entre le monde des esprits et celui des Hommes. Le second cycle se déroule quant à lui dans le monde des humains et est largement consacré à la lutte entre le démon Daigon qui souhaite assujettir le monde et Aki et ses alliés. L'histoire permet également de comprendre les origines de l'Izunas noir Wunjo, que Raido rencontrera et affrontera dans 'La légende des nuées écarlates'. Côté graphisme, la couverture de l'intégrale est magnifique avec des tons de gris mis en valeur par les nuances d'ocre des feuilles du Munemori, l'arbre sacré donnant naissance aux Izunas. Les dessins, la mise en page, et la colorisation des planches ne sont pas en reste et Carita Lupattelli reprend honorablement le flambeau de Saverio Tenuta, même si je trouve la colorisation légèrement en deçà de l’œuvre initiale. En résumé, si vous aimez l'univers des mythes japonais tels que les kamis, vous pouvez l'acheter les yeux fermés, pour les autres, empruntez-la à la médiathèque avant d'envisager l'achat. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 7/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 8/10 NOTE GLOBALE : 15/20
J'avais lu il y a longtemps La Légende des nuées écarlates et en avait gardé un bon souvenir, l'an passé dans notre festival du Pellerin j'ai eu l'occasion de rencontrer la dessinatrice d'Izunas, Carita Lupattellli qui s'est collée au dessin en remplacement de Saverio Tenuta. Et quel remplacement! Haut la main!, elle ne déchoit en rien, tout au contraire, son trait et ses couleurs sont tout simplement magnifiques. J'avais trouvé le dessin de Tenuta un poil figé, mais alors ici que ce soit dans les scènes de combat où celles plus oniriques qui mettent en scène les peuples des kamis, c'est du grand art. Profondeur de champ, mouvement tout est un régal pour les yeux. En ce qui concerne le scénario j'avoue qu'au départ il m'a un peu perdu, il a fallu que je fasse un peu de gymnastique mentale pour retenir tous ces noms à consonances japonaises et à deux ou trois reprises j'ai du faire un retour en arrière pour bien tout comprendre. Ce mélange d'aventures dans un Japon médiéval fantastique est de très hautes tenues avec un scénario un poil alambiqué au démarrage que fait très vite oublier le dynamisme de l'histoire magnifiée par un dessin plus que talentueux. PS pour Spooky; Carita Lupattelli n'est pas la compagne de Saverio Tenuta, j'ai demandé à la demoiselle, elle était en février 2022 célibataire.
J'avais adoré La Légende des nuées écarlates de Saverio Tenuta, et c'est avec bonheur que je replonge dans cette série issue du même univers mais qui peut se lire complètement indépendamment. Saverio Tenuta s'est adjoint les services de Bruno Letizia pour construire son scénario et laisse la place au talent de Carita Lupattelli pour le dessin. C'est un réel plaisir de replonger dans cet univers médiéval fantastique japonais au bestiaire toujours aussi riche et envoutant. Les planches sont toujours aussi magnifiques et rendent merveilleusement hommage tant à l’onirisme qu'à la rudesse tranchante des combats qui émaillent le récit. Voilà donc un conte ensorcelant qui rend la part belles aux kami et autres créatures légendaires japonaises qui nous transporte de bout en bout. Une très belle lecture qui ravira les amateurs du genre !
Personnellement j'ai beaucoup aimé le premier cycle ( les tomes 1 et 2), les dessins sont très beaux, l'histoire est prenante. On est heureux de retrouver les Izunas développés à la base dans la série mère (La Légende des nuées écarlates) qui elle est vraiment excellente. Par contre j'ai vraiment été très mais alors très déçu par le deuxième cycle, le scénario et les dessins, dommage . Du coup je n'ose pas continuer la série le Masque de Fudo.
C'est actuellement à la mode de faire référence à une série mère dans des produits dérivés du genre le monde des nuées écarlates ou le monde de Thorgal. Pour autant, il faut dire qu'il y a un grande différence de notoriété entre les deux. Pour autant, cette série n'a rien à envier aux autres. Tout d'abord, le graphisme est l'un des plus beaux qu'il m'ait été donné de voir. C'est du grand art dans les décors et dans les personnages. Les Izunas sont de belles mais redoutables créatures. On va vivre une aventure dans un monde fantasmagorique du Japon ancien avec un couple de héros attachants. On est littéralement envoûté tant c'est d'une beauté extraordinaire. Les couleurs sont éclatantes pour un rendu visuel au-delà de ce qu'on peut espérer. Une véritable claque ! Lorsque le scénario tient la route et qu'il est accouplé avec ce magnifique graphisme, cela ne peut que me plaire. Il reste juste à faire découvrir le talent de cet auteur hors norme. Par conséquent, voilà un conte onirique à lire de toute urgence.
J’ai été moins emballée par Izunas que par La Légende des nuées écarlates, que je trouve un, voire deux crans en-dessous des nuées. L’univers est ici un peu plus enfantin, malgré sa dose de violence et d’hémoglobine. Il est vrai que les décors printaniers de ce tome donnent un aspect moins tragique au récit que les neiges glaciales des nuées. Ce qui m’a gênée d’emblée c’est la parlote des loups, ça appuie cette sensation d‘histoire enfantine avec les animaux dotés de parole. Ensuite les deux adolescents en personnages principaux ne m’ont pas été vraiment attachants. Ceci dit, si je prends du recul et considère Izunas comme une série à part, sans relation avec les nuées, je la trouve plutôt bonne et l’aurais même trouvée encore meilleure sans la série principale, dont j’ai du mal, pour l’instant, à me détacher. Mon impression est aussi légèrement faussée car j'ai lu cette nouvelle série à la suite des nuées, et du coup ma déception est un peu exagérée. Quand le tome 2 sortira et que le temps aura passé, je pense mieux apprécier Izunas. Pour ce qui est du graphisme, je n’avais pas vu que Tenuta n’était pas au dessin, le résultat est plutôt réussi et très en phase avec son propre style. Les Izunas sont un poil moins réussis que dans les nuées mais pas suffisamment toutefois pour que cela soit gênant.
Après le savoureux La Légende des nuées écarlates, Saverio Tenuta n'en a pas fini avec ce Japon médiéval qui l'inspire tant. Il revient donc nous raconter une histoire où les Izunas, ces loups intelligents, tiennent une large place. Pour cela il a constitué un véritable studio autour de lui, puisqu'ils sont désormais deux au scénario, et que c'est sa compagne, Carita Lupattelli, qui tient les pinceaux, sur un storyboard du maître. Et le résultat est de haute volée. On est dans le même style graphique, à part peut-être pour les humains, des personnages où je sens Lupattelli moins à l'aise, même si Aki est particulièrement soignée. La mise en couleurs, assurée par Lupattelli, écrase un peu son trait, mais la richesse de la palette provoque un véritable orgasme visuel. Rarement les kamis auront été si sublimement représentés... Sur le plan de l'histoire, ce premier tome est très dense, entre la disparition de l'arbre sacré, la présence d'Aki au milieu des Izunas (avec un fonctionnement tribal très particulier), le jeune Kenshin qui semble avoir un destin sans pareil et les Noggos qui menacent toute vie dans la forêt. Et puis ces ninjas qui font des bonds dans les bambous... En finissant ce premier tome, j'apprends que la série sera un diptyque ; j'avoue que j'espère que ce sera aussi réussi au deuxième tome, car il y a beaucoup de choses à résoudre...
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