Des canards trop bizarres (Odd Duck)
Une histoire de canards trop bizarres, que tout sépare et qui vont devenir les meilleurs amis du monde. Une jolie leçon sur la culture de la différence.
Albums jeunesse : 6 à 10 ans Les canards
Gwendoline est une cane vraiment très soignée : elle fait chaque matin ses exercices de gymnastique, nage toujours avec une tasse de thé en équilibre sur la tête et regarde chaque soir les étoiles avant d’aller se coucher. Alors quand Elvis, un canard artiste mal peigné, farfelu et vraiment pas très bien élevé, s’installe dans la maison voisine, elle est loin d’être ravie. Elle l’accueille cependant avec gentillesse et, surprise, se découvre plein de passions communes avec ce drôle de voisin. Ils deviennent rapidement les meilleurs amis. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où ils entendent d’autres canards dire de l’un d’eux : « vraiment trop bizarre, ce canard ». Finalement, d’Elvis ou de Gwendoline, lequel des deux est vraiment le canard trop bizarre ?
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Date de parution | 14 Mai 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai bien aimé cette petite série pour les 5/8 ans. Même si le thème de la différence et de la tolérance a été beaucoup exploité depuis quelque temps, c'est fait avec beaucoup d'intelligence par les auteures. Premier point positif du récit, la bonne éducation invite à l'ouverture à l'autre et à sa découverte même si c'est parfois irritant. Ensuite on est toujours le bizarre de quelqu'un. Enfin la vraie richesse est dans le partage des moments qui nous rendent heureux. C'est la belle morale d'un scénario très accessible pour les enfants même si un accompagnement des parents ne peut pas faire de mal dans la compréhension fine. Le graphisme de Sara Varon dans une ligne claire toute ronde et douce est un vrai bonheur pour le regard des petits. Gwendoline est très tradi mais n'empêche pas sa rencontre avec Elvis bien rockeur et artiste. Le graphisme très expressif sert à montrer qu'il faut dépasser les apparences. Une lecture sympa pour les plus jeunes avec une belle morale. 3.5
Voilà de la lecture jeunesse qui fait dans l’intelligent et la finesse (non pas que ce ne soit pas le cas en général, mais c’est particulièrement le cas ici). Pour un public au delà de 6 ans, les auteurs, Sara Varon et Cecil Castellucci, nous montrent ici que la perception de la différence de l’autre est très subjective. Elles nous racontent l’histoire de Gwendoline, cane très casanière dont le petit monde est parfaitement ordonné et régi par ses habitudes (parfois bizarres…). Elle va faire la connaissance de son nouveau voisin, Elvis, qui est son exact opposé. Hurluberlu, artiste, fantasque,… Ces deux personnages vont apprendre à se connaître malgré le fossé qui les sépare et surtout les préjugés. Ces préjugés, ils y seront aussi confrontés par le regard extérieur des autres canards, et la réaction de Elvis et Gwendoline sera riche d’enseignement pour nos deux amis. Vous l’avez compris, voilà une bd jeunesse habile. Si le jugement des autres est important pour les enfants, cette bd traite intelligemment et avec humour du sujet de la différence et du regard des autres. Et de l’importance que l’on peut y donner.
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