Wika
A la frontière de la fantasy et du Steampunk, suivez les aventures féeriques de Wika.
Ecole Duperré Fées et féérie Les meilleures séries terminées en 2019 Les Roux ! Steampunk
Il était une fois un couple de fées, le duc Claymore Grimm et la duchesse Titania, et leur petite fille, Wika. Alors que le prince Obéron, ancien amant de Titania aux pouvoirs redoutables, prend d’assaut le château Grimm, la petite Wika est confiée, après avoir eu les ailes sectionnées pour dissimuler sa nature, à un couple de fermiers chez qui elle grandira à l’abri de tous… Treize ans plus tard, Wika, émancipée, se rend dans la capitale contrôlée par Obéron. Elle y rencontre le jeune Bran, voleur talentueux qui, entre larcins et arnaques, lui dévoile les secrets de la cité. Mais petit à petit, les pouvoirs de Wika semblent se développer, révélant sa nature de fée, et éveillent l’intérêt du prince tyrannique, celui-là même qui voulut sa perte des années auparavant…
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Date de parution | 21 Mai 2014 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
L’histoire en elle-même se laisse lire, mais je ne lui aurais mis que trois étoiles, car elle n’est pas si originale ou très dense en péripéties. Et c’est aussi parfois un peu trop confus (mais le dessin y est pour quelque chose), avec quelques facilités scénaristiques pas toujours crédibles (Wika est vraiment increvable !). Oui, mais voilà, l’aspect graphique est incroyable ! Certes, il ne faut pas ne croire qu’en la sobriété, car ici, toutes les planches sont surchargées, le moindre espace est saturé d’images, de détails (et la colorisation ajoute au côté art-book de l’ensemble). C’est souvent grandiose, jusqu’à l’overdose parfois – voir les planches dépliables des batailles dans le troisième tome). Cela gêne parfois la lecture, la ralentit pour le moins, mais on en prend plein les yeux. Surtout que les planches sont déconstruites (Andreas, Druillet y ont déjà goûté), doivent parfois se lire au format paysage. Et tous les détails steampunk ajoutés à cet univers fantasy sont eux-aussi très agréables. Bref, on aime ou pas, mais on ne peut que saluer le travail de Ledroit, qui donne ici quelque chose de clinquant, de baroque, qui survend l’histoire, par comparaison un chouia en retrait. Mais la lecture est très plaisante. A noter qu’au départ cela semblait être une tétralogie (en tout cas c’est ainsi que c’était annoncé au dos du premier album, mais que les auteurs ont préféré conclure en trois (il est vrai que le dernier tome est plus épais).
J'ai vraiment pris une véritable claque graphique comme je me souviens pas en avoir pris dans de la BD franco-belge. Ce n'est pas la première BD que je lis dessinée par Ledroit. J'avais lu "les Chroniques de la Lune Noire", sans finir, et j'étais pas fan, le dessin de Ledroit à l'époque était plutôt criard et brouillon. J'avais lu Sha (en entier) et commencé Requiem, Chevalier Vampire sans finir. Le dessin de Ledroit s'était grandement amélioré, c'était même bon, je trouve, mais pas vraiment dans mon style, car trop agressif. Mais dans Wika, il a passé un énorme cap, je trouve que chaque planche est magnifique, ça donne l'impression de lire un artbook avec un scénario. Même si le principal intérêt de cette BD est graphique, le scénario est pas mal. Normalement, j'apprécie quand les dessins servent bien le scénario, même c'est pour moi l'intérêt d'une BD comparée à un roman. Là c'est plutôt le contraire, le scénario sert bien les dessins. Il fait le boulot, même si c'est pas ce que retiendrai principalement de cette BD.
Une trilogie qui vaut principalement pour son graphisme magnifique, Olivier Ledroit nous régale. Malgré la surcharge des planches, son trait est toujours fin et précis, et l’ensemble reste lisible, une belle performance et un plaisir pour les yeux. Malheureusement je serais plus critique sur le scénario, l’univers n’est pas désagréable loin de là (plutôt bon même) mais j’ai trouvé l’histoire trop gentillette et un rien convenue. Dommage que cette dernière ne soit pas aussi forte que le dessin pour en faire une œuvre bien plus marquante à la relecture.
Ce que j'apprécie le plus dans Wika est le côté féérique de l'univers sans demi-mesure ! On y retrouve tous les classiques repris par le dessin-univers d'Olivier Ledroit et ses pages surchargées mais tellement lisibles. Un bonheur. Une histoire manquant parfois un peu de trouvailles mais qui reste efficace et réussi à nous embarquer. Seul défaut à relever pour moi, un côté misogyne, assez récurrent hélas dans l'héroic fantasy. En dehors de ce point, amateurs d'heroic fantasy, faites vous plaisir, lisez Wika !
Je ne connaissais pas ces auteurs (comme plein d'autres) avant BDthèque, alors je continue la découverte des classiques. Bon, bien sûr le premier commentaire à balancer sera le dessin. Personnellement j'aime beaucoup! Le rendu est agréable, quoique vraiment très chargé. Mais comparativement au scénario qui file à toute allure et aux textes relativement abondants (narration et dialogue en simultanée), le dessin m'a permis de souffler un bout coup et de "m'amuser" à fouiller les détails fournis par Olivier Ledroit. Le style des personnages me plaît assez, les corps de toutes ces fées sont 'core assez sexys (à commencer par Wika). Le genre steampunk me plaît s'il y a un peu d'originalité, et là il y a quand même un bel univers féérique de créé et un gros travail de différenciation physique entre les personnages. Que ça soit chargé ne me dérange pas, mais je crois de mon côté que ce sont les couleurs criardes qui m'ont rebuté le plus, m'empêchant ainsi de prendre plus de temps à me poser sur les planches. Au niveau du scénario, c'est du grand classique. Dans la forme, eh bah pourquoi pas ! Il y a comme un mélange entre un univers Donjons et Dragons ou jeu vidéo RPG (tu as réussi à devenir fée noire, tu as gagné 3 objets à utiliser 1 fois durant ta quête...). Mais tout me paraît peu exploité, la faute à de nombreuses facilités scénaristiques et autres raccourcis... C'est le point noir du tableau, l'histoire va très vite à mon goût, ça manque de profondeur et on ne sait pas si on lit une histoire d'adultes ou pour ados. C'est quand même un brin gentil à mon goût. Un peu plus de noirceur m'aurait davantage plu. Même critique au niveau du texte, ça remplit beaucoup les planches, il y a des tournures de phrases un peu lourdes et certains passages manquent au contraire de subtilité. Chapeau aux dessins qui méritent quatre étoiles, mais j'en retire une à cause du scénario et du texte, plaisant mais qui ne m'a pas complètement embarqué. Ca peut définitivement plaire à beaucoup de lecteurs du genre Fantasy, à qui je conseille la lecture et la possession. En ce qui me concerne, je vais continuer de découvrir les autres créations de ces auteurs, aux avis visiblement très controversés (preuve que les auteurs assument leur identité, ce qui est honorable).
Fabuleux ! Tellement riche en détails, dessins sublimes . J'ai pour ma part la collection collector. Cette magnifique édition apporte beaucoup d'illustrations , esquisses , recherches du dessinateur . Je recommande fortement cette bd , foisonnant de détails à admirer !
J'avais une appréhension quand j'ai vu les couvertures des albums, les couleurs flashy et des fées ce n'est pas vraiment mon univers de prédilection. Et bien j'avais tort, je me suis régalé. Le scénario de Thomas Day n'est pas des plus originaux mais il est diablement efficace. On n'a pas affaire à un conte pour enfant mais bien à des batailles féroces et sanglantes sur fond de lutte de pouvoir entre royaumes. Des personnages avec des personnalités bien trempées, une préférence pour Haggis. Visuellement c'est une tuerie, tous les recoins des planches sont utilisés, pas un espace de libre. Des décors grandioses, il suffit de regarder les différents châteaux. Une multitude de détails, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai arrêté ma lecture pour contempler les planches. La quadruple page du tome trois vaut le détour. Un découpage à la Ledroit qui rend le récit vivant, avec des doubles pages horizontales lorsque Wika est dans le royaume des morts. J'adore. Je ne peux qu'en conseiller la lecture.
Je suis allé un peu à reculons vers cette BD car j'avais peur d'y trouver un recueil d'illustrations plus qu'une vraie bande dessinée et en même temps je craignais d'y voir une énième resucée des Chroniques de la lune noire. Au final, c'est vrai que Ledroit se fait plaisir au niveau dessin et que ses planches sont surchargées et pas toujours évidentes à la lecture. Et c'est vrai que le décor, l'intrigue et plusieurs scènes rappellent beaucoup la saga de Wismerhill. Mais en fait, j'ai plutôt bien accroché. Même si la plupart des personnages sont des fées, nous sommes purement dans un récit d'heroic-fantasy bien musclée et pas dans un conte mignon. Mais je trouve réussie la façon dont les différents éléments de féérie, fées célèbres et autres ogres vivant sous un pont, se mêlent à des intrigues et des décors à grand spectacle façon Donjons & Dragons. Cela offre un cocktail réussi et apporte une originalité rafraîchissante et divertissante. L'histoire est bien racontée, rythmée et prenante malgré quelques stéréotypes et facilités. A cela s'ajoute le graphisme de Ledroit qui pour moi souffle un peu le chaud et le froid : parfois trop lourd voire kitsch à mes yeux, parfois un peu ridicule, mais le plus souvent très beau. Je trouve que le tome actuellement paru forme une bonne introduction et je suis curieux de connaître la suite, en espérant qu'il y en ait bien une et qu'elle ne se contente pas d'aligner une suite d'affrontements magiques entre créatures de chaque camp.
Enfin lu cette bd qu'on m'a offert il y a de cela un bon bout de temps. Je l'avais feuilleté plusieurs fois ( donc je m'étais pris en pleine tronche les superbes dessins et couleurs ) mais impossible de me mettre à la lire vraiment. C'est tellement chargé et foisonnant que c'est dur de se concentrer et de vraiment se plonger dans l'histoire. Car l'attention est à chaque page détournée par les superbes dessins qui explosent de partout. Pas une seule page sans enluminures ou autres effets de styles graphiques. C'est la raison pourquoi j'ai toujours adoré Ledroit mais également jamais vraiment lus ses albums: Chroniques de la lune noire, Requiem, Xoco... Je suis fan mais pas tant que ça. Je suis fan de l'artiste avant tout, surtout pas des scénarios. Avec un piètre dessinateur ces bds seraient vraiment mauvaises. Car le scénario de Wika ne sort pas vraiment des sentiers battus. Je dirais même que ces espèces de chevaliers du zodiaque aux ailes de papillon sont à la limite du ridicule. Et puis ses tueurs lookés rouge et noir. L'héroine rousse avec ses pouvoirs, son compagnon qui est un voleur... On ressent tous les clichés issus de l'univers des jeux de rôles. Mais bon c'est tellement bien fait... Certaines cases et paysages sont à tomber. En particulier une des toutes premières avec les 2 espèces de lynx noirs au 1er plan, et le superbe château en arrière. Les couleurs automnales, le cadre tout en arabesque, les fumées... Du grand art ! J'adore ! Bref pour ma part un superbe album d'artwork de Ledroit Dessin: 5 Scénario: 2 3,5
Au départ, je n'avais pas spécialement envie de lire une autre Bd de Ledroit, mais le sujet sur un monde elfique m'a attiré, cet univers est fascinant et merveilleux, même s'il est comme ici, recréé dans un style steampunk. En fait, cette Bd est inspirée à la fois des contes de Grimm et la pièce de Shakespeare " le Songe d'une nuit d'été ", un mix qui peut surprendre au premier abord, surtout revisité en mode fantasy féerique. Mais Ledroit colle parfaitement à cet univers débordant d'imagination, et ne succombe pas à sa folie des massacres sanglants et du rouge ; au contraire, il utilise ici des couleurs dans des tons de jaune doré, de vert et de bleu. Il y a bien un peu de scènes sanguinaires, mais beaucoup moins que dans Requiem, Chevalier Vampire ou Chroniques de la lune noire ; Ledroit reste fidèle à son style graphique nourri de pages très chargées et bien remplies de détails, de ses mises en page chaotiques aux cases incrustées.. il est impossible de ne pas le reconnaître. Mais son dessin est encré plus fin que dans ses autres séries ; on y trouve aussi des créatures grotesques, et le château de Castelgrimm en ouverture est typique des châteaux de contes de fée, doté d'une architecture prolifique ; même chose pour la vue d'Avalon et son pont Rowena... Ledroit doit se régaler avec ce genre de dessins. Au final, cette réadaptation des contes de Grimm donne un conte de fée adulte pas si désagréable, avec quelques bonnes idées, en dépit de certains dialogues un peu trop modernes par endroits ; je lirai sans doute la suite même si ça ne fait pas partie de mes priorités. Un détail utile : la carte du monde de Pan en pages de garde.
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