Les Tourments de Double Face (Batman : Jekyll & Hyde)
Une série de meurtres particulièrement sauvages plonge Gotham dans une terreur plus profonde que d'ordinaire. Le mode opératoire des carnages semble désigner comme suspect potentiel Double-Face, autrefois connu comme le procureur Harvey Dent et aujourd'hui fugitif, échappé de l'asile d'Arkham. En pleine crise de démence, Dent se débat avec sa double identité, chacune de ses personnalités cherchant à d'éliminer l'autre. En plein combat contre Batman et contre lui-même, le criminel perd peu à peu tout contact avec la réalité. Contenu : Jekyll & Hyde #1-6
Auteurs britanniques Batman Des méchants super ! Univers des super-héros DC Comics
Une série de meurtres particulièrement sauvages plonge Gotham dans une terreur plus profonde que d'ordinaire. Le mode opératoire des carnages semble désigner comme suspect potentiel Double-Face, autrefois connu comme le procureur Harvey Dent et aujourd'hui fugitif, échappé de l'asile d'Arkham. En pleine crise de démence, Dent se débat avec sa double identité, chacune de ses personnalités cherchant à d'éliminer l'autre. En plein combat contre Batman et contre lui-même, le criminel perd peu à peu tout contact avec la réalité.
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Date de parution | 02 Mai 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'adore l'univers de Batman et une de ses raisons sont les méchants que je trouve absolument géniaux. Double Face fait d'ailleurs parties de mes préférés. C'est donc avec un certain enthousiasme que j'ai commencé la lecture de ce comics et rapidement je me suis ennuyé. Déjà je ne suis pas fan du dessin de Jae Lee que je trouve froid et sans âme (autant dire que moi j'ai bien aimé qu'il se fasse remplacer !) , mais le scénario est vite barbant. Aucune des péripéties ne m'a captivé et j'ai l'impression d'avoir déjà vu les scènes entre Batman et Double Face un milers de fois. C'est pas très original et la seule touche d'originalité que le scénariste mets, c'est un gros twist sur la nature de Double Face qu'on voit venir dès le premier souvenir d'enfance d'Harvey Dent. En gros, Harvey a un grand frère qui est méchant avec lui, vous devinez ce qui va se passer ensuite ? Un des pires Batman que j'ai lu de ma vie.
Les péripéties qui arrivent au héros me semblent un peu vaines. Ce dernier n'a pas réussi à me toucher et même à se rendre sympathique. Il y avait pourtant matière, même si on explore l'univers des anti-héros et surtout le personnage de Double-Face. Le récent film Joker (réalisé en 2019 avec Joaquin Phoenix dans le rôle principal) prouve par exemple qu'on peut rendre un vil personnage assez humain, touchant et compréhensible dans sa colère issue de sa détresse. Je regrette un manque de développement. J'ai presque eu l'impression de lire un résumé alors qu'il y avait matière à approfondir. A noter l'existence de fautes d'orthographes assez grossières qui prouvent encore une fois l'absence de relecture avant publication. Oui, c'est impardonnable. Et c'est pourtant publié. A oublier très vite.
Parti sur une bonne impression générale avec la collection DC Nemesis qui propose un récit inédit mettant en avant l’une des bêtes de foire de l’asile d’Arkham et après avoir lu l’intéressant « La Revanche de Bane » ou l’intriguant « La Splendeur du Pingouin », j’étais donc confiant avec cette histoire hissant Double-Face, l’avocat Harvey Dent horriblement défiguré et à la trouble personnalité d’autant plus que les talents combinés d’un Sean Phillips (Criminal, Fatale avec Brubaker) et Jae Lee (La Tour sombre et autres marvelleries) auraient du produire des étincelles ! Las ! Je n’ai jamais été opposé à ce qu’une œuvre soit réalisée par différents dessinateurs (ce phénomène est même chose courante pour les comics) mais l’alchimie attendue ne marche ici pas du tout. Les styles de ces deux auteurs reconnus ne se marient effectivement pas et particulièrement sur le personnage de Double-Face qui de réaliste et macabre dans la version Jae Lee (pour la première moitié) devient grotesque et cartoonesque dans la seconde réalisée par un Sean Phillips en toute petite forme. Mais passons, malgré une introduction des plus mystérieuses (des citoyens de Gotham sans histoire ni passé judiciaire commettent des meurtres atroces), on bascule très rapidement dans une histoire des plus simplistes qui soit et cumule une impression de déjà vu et de somnolence assez conséquente. Grosso modo, Batman va interroger un Double-Face emprisonné (pas pour très longtemps) avant de réaliser que ce dernier souhaite empoisonner la ville entière et rendre la population aussi démente que lui. Certaines scènes de flash-back sur l’enfance de Harvey Dent sont intercalées sans grosse continuité pour révéler le « twist » final que l’on aurait pu deviner dès le second chapitre et Batman tombe dans des pièges grossiers et où l’occasion de l’anéantir à jamais et/ou de révéler son identité n’iront bien sur jamais à leur terme. Et que dire d’un Bruce Wayne pleurnichard, d’un Jim Gordon déclarant le plus sérieusement du monde qu’une femme s’est décapitée elle-même avec une fourchette ( ????) ou d’une morale à deux balles sur le tabac comme produit aussi addictif que la drogue de Double-Face ? On parsème l’ensemble de quelques fautes d’orthographe ou d’accords que le traducteur français n’a dû voir venir (la relecture de l’ensemble devait également lui être pénible) et d’une mise en scène peu folichonne pour se rendre compte du gâchis incroyable de talents dans un livre qu’il m’a fallu reprendre à plusieurs fois avant d’en voir la fin… Une œuvre bien mineure dans un univers qui ne compte pas que des chefs d’œuvre visiblement et surement le récit le plus décevant lu sur le Chevalier Noir... A éviter de toute urgence.
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