Le Château des étoiles
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Diagonale 2015 : prix du meilleur album pour le premier tome. À la fin du XIXe siècle, la communauté scientifique pense l'espace fait d'éther, qui, utilisée comme énergie, permettrait d'explorer le ciel. 1868 – Marie Dulac, scientifique qui a consacré sa vie à la recherche de l'éther, s'élève en montgolfière pour ce qui doit être le vol du succès : elle atteindra l'éther... mais personne ne pourra en attester, elle ne survivra pas au vol. Seuls son mari, également professeur, et son fils Séraphin, restent détenteurs de ses recherches et de son savoir.
La Lune Les prix lecteurs BDTheque 2014 Mars Prix Diagonale/Victor-Rossel Science-Fiction, le best-of
Un an plus tard, Séraphin et son père reçoivent une mystérieuse lettre faisant allusion au carnet de la mère de Séraphin les invitant au château du roi de Bavière. Celui-ci, fou ou visionnaire, financera les recherches sur l'éther. En parallèle, Bismark, prince de la Prusse voisine, fera tout placer le royaume de Bavière sous sa tutelle. Dans ce 1er tome, Séraphin, son père et leurs alliés construiront l'éthernef et commenceront à percevoir les plans de Bismark.
Scénario | |
Dessin | |
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 24 Septembre 2014 |
Statut histoire |
Série en cours
7 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
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Des coups de cœur comme ça, j'en veux plus souvent ! J'ai entendu tellement de bien de cette série pendant si longtemps, je voyais les albums être continuellement empruntés à ma bibliothèque, j'ai fini par craindre qu'avec tant d'attentes et de promesses je finirai par être déçue. Eh bien pas du tout. J'ai adoré. L'histoire est un croisements de genres, de propos, de types d'aventures qui me plaisent, et le melting pot est ici on ne peut plus savoureux : une aventure au cœur de l'inconnu, un véritable sentiment d'exploration et de découvertes, des héros qui grandissent et mûrissent, des enjeux grandioses et humains, un propos sur le pouvoir et le colonialisme, sur la nature humaine par conséquent, le tout dans une forme qui n'est pas sans rappeler les récits de Jules Verne et le très célèbre "Voyage sur la lune" de Méliès. Et le résultat est superbe, tant dans le fond que la forme. Les dessins d'Alice que je découvre ici sont à couper le souffle, délicat et fourmillant de détails, et n'hésitent pas à nous proposer des cases où le grandiose et la contemplation sont de rigueur. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? C'est une histoire prenante qui arrive à combler de nombreuses attentes et mon amour de l'aventure, forcément que je l'ai aimée. Et en même temps, la série n'est pas parfaite, je lui reconnais quelques petits défauts (comme par exemple Hans qui est quelques fois un peu lourd en tant que comic relief), mais ils me paraissent tellement minimes comparés aux réussites que je les ignore volontiers. L'œuvre n'est pourtant pas universelle, et pour éviter d'autres déconvenues comme semblent l'avoir vécu Canarde et bamiléké, je préciserai que cette série ne plaira sans doute qu'aux amateur-ice-s de récits d'aventures, d'esthétique rétro-futuriste à la Méliès, et de tous les autres détails de l'œuvre dont je vous ai parlé plus haut. Mais pour quiconque aime cela, la série est plus que vivement recommandée pour ma part.
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Je me sens assez proche de l'avis de Canarde. Je ne suis jamais rentré dans ce mixte de Jules Verne et du Crépuscule des dieux. J'ai trouvé la lecture pesante et fastidieuse avec des passages scientifiques indigestes. Cela correspond assez bien au parti pris de coller à Jules Verne mais justement c'est la partie du romancier nantais que je n'aime pas. Je n'ai éprouvé aucune empathie ni pour Séraphin ni pour son entourage. De même je n'ai pas été séduit par le graphisme qui propose des planches trop chargées à mon goût. Je trouve que cela manque de tension et je n'ai jamais accroché à l'ambiance proposée. Cette lecture m'a très vite ennuyé dès le tome 1.
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Décidément, Alex Alice sait produire des récits originaux, denses, bien menés et prenants. Le Château des étoiles est une belle oeuvre, pleine de personnalité et au scénario qui sort des sentiers battus tout en rendant hommage à l'aventure de science-fiction à l'ancienne du 19e siècle. Nous sommes en 1868, en France puis en Allemagne, à l'époque où le prussien Bismarck cherche à créer un empire germanique unifié et où la Bavière, encore indépendante, vivait sous le règne d'un roi romantique et rêveur. L'ambiance rappelle beaucoup celle des romans de Jules Verne avec une touche poétique et de l'humour en plus. Le graphisme m'a un peu surpris au départ. J'ai eu du mal à y reconnaître le style auquel Alex Alice m'a habitué. Le trait est maîtrisé mais parait légèrement lâché. Et surtout les couleurs, très lumineuses, dans des aquarelles presque pastel, sont assez étonnantes. J'avoue ne pas avoir trop aimé à ma découverte des toutes premières pages, mais je m'y suis tout à fait bien adapté en cours de lecture et au final j'aime beaucoup et cela se confirme encore plus dans le second cycle qui est plus orienté vers l'aventure et l'action. L'histoire, quant à elle, m'a vraiment plu par son originalité, sa densité et son côté non prévisible. C'est un chouette divertissement, dans un cadre très peu usité (quasiment jamais en fait, j'ai l'impression), avec de bons personnages, un bon rythme et une intrigue prenante. J'aime cette ambiance de rétro-SF à la Jules Verne ou Edgar Rice Burroughs, et j'aime la liberté que s'octroient l'auteur en n'hésitant pas à emporter ses héros de plus en plus loin dans l'Espace et dans l'envergure de leurs aventures. Qui plus est, l'histoire se scince en cycles relativement courts de deux à trois deux tomes seulement, ce qui permet à l'intrigue de ne pas se délayer et de rester dense et prenante. Très bien !
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Le dessin d’Alex Alice est vraiment très bon. Différent de ce que je connais de lui (Le Troisième Testament), mais réellement beau, avec une palette de couleurs plus apaisée. Le visuel est déjà un chouette atout pour cette série. Série qui puise à plusieurs sources. D’abord les nombreux clins d’œil/hommages à Jules Verne (la couverture déjà), à Méliès ou, pour citer des références plus récentes, à l’univers de Miyazaki ou au cycle lunaire de De Cape et de Crocs. Et le choix de l’année 1869 pour le grand départ dans l’espace de Séraphin et de ses compagnons, un siècle exactement avant l’alunissage d’Amstrong et Aldrin, est aussi plus qu’un clin d’œil. Dans ces années 1860 de l’apogée de la première révolution industrielle, au moment où l’Allemagne se construit dans la douleur sous la férule de la Prusse, avec des personnages comme Ludwig de Bavière, et sa cousine Sissi (qu’Alice a quand même fait ressembler quelque peu à Romy Schneider, non ?), Alex Alice a trouvé matière à construire une intrigue mêlant espionnage, guerres européennes, inventeurs de génie et roi fou et poète. Un bonne touche steampunk habille le tout, pour le plaisir des yeux, mais aussi de l’imagination du lecteur, prêt à oublier le possible pour accepter le probable, et se laisser porter par une histoire aux petits oignons. Le deuxième tome est plus proche de Méliès que de Verne, avec une aventure dans l’espace et sur la Lune, avec peut-être moins de péripéties et plus d’onirisme. En tout cas, Alice arrive à nous captiver, à nous faire croire l’incroyable, avec une histoire simple et de beaux dessins, et un Louis II qui trouve enfin le château de ses rêves. Un cycle se finit, mais Alex Alice veut nous emmener plus loin dans son voyage, vers Mars. J’en serai. ******************************* Le cycle suivant (tomes 3 et 4) se déroule essentiellement sur Mars. Le dessin y est toujours très beau, et la colorisation, plus pastelle, plus sobre que ce que fait d'habitude Alice, habille très bien ce récit. Quant à l'intrigue, elle alterne les moments très rythmés (les tensions internationales entre la Prusse et Bavière et France s'invitent hors de la Terre) et d'autres plus contemplatifs (par exemple lorsque Séraphin cherche à ramener la Princesse vers les siens), ces derniers n'étant pas exempts de longueurs. C'est plus inégal donc, mais l'histoire est encore captivante, basculant vers une uchronie que confirme le cycle suivant. En effet, avec le tome 5, on retrouve la Terre et ses turpitudes diplomatiques, au milieu desquelles nos aventuriers de l'espace (essentiellement des gamins - Hans jouant un rôle comique, accentué par le fait qu'il est l'un des rares personnages n'ayant pas des traits du visages très réalistes) cherchent à sauver, pèle-mêle, la paix sur Mars (menacée par l'expansion prussienne), voire en Europe (où Napoléon III voit du coup son règne rallongé de quelques années), à retrouver la mère de Séraphin, voire son père, ou le roi de Bavière, etc. Il y a peut-être là moins de magie et de surprises que dans le premier cycle, mais c'est encore bien fichu, et cela tient en haleine le lecteur. Il va juste falloir conclure correctement, en évitant les rallonges inutiles.
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Alex Alice a décidément beaucoup de talent. J'avais vraiment adoré Siegfried qui partait sur une base mythologique mais ici, nous sommes en présence d'une uchronie digne de Jules Verne, entre réalité et fiction voire presque magique... La bd est vraiment proche d'un 5/5 mais je regrette toutefois les réactions parfois un peu étranges des personnages (j'entends par là qu'elles ne sont pas toujours naturelles et on a parfois une sensation de deus ex machina). Malgré cela, les dessins sont toujours aussi enchanteurs et l'univers est très bien représenté, les designs sont originaux et l'aventure est très agréable à suivre. Je n'ai lu "que" les 4 premiers tomes mais j'entends bien lire le 5ème dès que possible. Bref, une très bonne aventure, bien menée et intelligente! 4.5/5
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Super lecture des 5 premiers tomes ! C’est léger, aérien, nostalgique de l’époque Jules Verne et mêlé de merveilleux. Sans jeu de mots, il y a quelque chose d’éthéré qui flotte dans l’air lorsqu’on lit cette bd, j’avais l’impression d’avoir pris de l’hélium ;-) Super de se replonger dans cette époque napoléonienne, prussienne, de machines à vapeur, de montgolfières avec un nouvel ingrédient magique : l’éther ! Des protagonistes adolescents avec leurs faiblesses, qui murissent au fil de l’histoire ; par exemple Séraphin personnage central n’est pas le jeune homme fort parfait et n’a pas forcément le dernier mot lors d’une lutte, du coup la bd n’est pas trop lisse et ne fait pas trop super héros, c’est agréable. Un univers plein de magie foisonnant d’idées novatrices et originales. Au niveau dessin, j’ai particulièrement aimé la faune, la flore et les êtres féériques martiens. Un des personnages principaux, Hans, n’est pas dessiné de façon réaliste comme les autres, mais a plus une bouille comique de dessin animé à la Miyazaki, ça aussi j’ai trouvé que c’était fort, c’est introduire une différence qui ajoute au tout et qui si elle n’avait pas été là aurait aussi donné une bd trop lisse ; introduire une différence (qui peut paraître comme un défaut) dans un ensemble cohérent peut paradoxalement le renforcer (comme dans les structures cristallines) et là c’est le cas. J’ai trouvé tous les dégradés de couleurs magnifiques. Je lirais avec beaucoup d’intérêt la nouvelle série parallèle Les Chimères de Vénus scénarisée par l’excellent Alain Ayroles.
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A l'occasion de la récente sortie de l'excellent tome 5, je me suis refait toute cette saga, et décidément, qu'est-ce que c'est bon !!! Tout est complètement génial, dans Le Château des étoiles. Le dessin est somptueux, typique de la patte graphique unique (oui, ça fait beaucoup de "-ique", il y a comme un hic) d'Alex Alice, et la colorisation à la fois chaleureuse et un peu voilée, le met parfaitement en valeur. Je trouve que chaque planche est un enchantement et on a envie de s'y plonger totalement pour toujours mieux goûter l'univers fascinant que l'auteur/dessinateur a imaginé pour nous. Fascinant, cet univers l'est bel et bien. J'ai toujours adoré le genre steampunk et le XIXe siècle : c'est dire à quel point cette saga est faite pour moi. Dans la plus grande lignée d'un Jules Verne, Alex Alice met donc en scène un XIXe siècle qui, au fil des tomes, va s'émanciper peu à peu de la réalité historique, pour devenir un véritable univers parallèle façonné par le progrès scientifique, qu'on découvre avec des yeux toujours de plus en plus grands. D'ailleurs, c'est ma seule déception (pour l'instant) du tome 5 : le retour dans un Paris complètement modifié par la science est une idée de génie, mais malheureusement pas assez exploitée, encore. On a quelques très beaux plans de Paris sillonné par les dirigeables et autres machines volantes, mais ça reste une toile de fond. Du côté du scénario, là aussi, c'est du tout bon : les personnages sont très attachants et ont des motivations qui nous permettent de ressentir une véritable empathie avec eux. Scientifiques désireux de prouver leurs hypothèses, héros prêts à tout pour sauver la mémoire de leur mère (ou épouse), jeux de pouvoirs de puissants qui veulent exploiter la science à leur profit... C'est du classique, mais c'est terriblement efficace. On veut vraiment suivre tous les personnages (même les méchants) jusqu'au bout de leur quête pour voir où celle-ci va les mener, et le plus beau, c'est que, quand Alice brise le mystère et qu'on touche enfin au but (provisoire, bien sûr, la saga n'étant pas fini), on n'est jamais déçu. Chacun des tomes de l'intégrale (c'est-à-dire des albums cartonnés) témoigne d'une densité narrative exemplaire, qui fait qu'à chaque fois, on en a clairement pour son argent. Les évolutions des personnages sont très intéressantes à suivre, et le contexte historique permet à Alex Alice de renforcer la cohérence interne de son univers. En effet, j'aime beaucoup la manière qu'a l'auteur d'introduire des personnages historiques au sein du récit, même en les déformant quelque peu, mais en leur donnant toujours un rôle secondaire dans l'intrigue. Cela lui permet de ne pas aller trop loin dans la distorsion de la réalité, tout en ayant les coudées franches (plus que si ces figures historiques avaient été les héros). Le Château des étoiles revêt grâce à cela une dimension géopolitique vraiment captivante, qui décolle carrément avec l'arrivée de Napoléon III dans le tome 5. Je préfère ce côté géopolitique à l'aspect plus ésotérique sur la quête de l'origine de l'univers, même si je suis curieux de voir comment l'auteur va faire se terminer cette quête. D'ailleurs, dans la manière de mener son récit, Alex Alice est très bon pour toujours trouver LA péripétie qui relance parfaitement l'intrigue au moment où celle-ci commence à s'appesantir. Dans chacun des tomes, on se demande un peu si l'auteur saura rebondir sur tel ou tel élément, et toujours, il y arrive à merveille. Avec ça, comme dans Siegfried, Alex Alice démontre dans cette saga une maîtrise incroyable du grand spectacle. Qu'il s'agisse de la découverte de la face cachée de la Lune, de l'exploration de Mars (bénéficiant d'un suspense qui est un modèle du genre) ou d'une poursuite dans les airs de Paris (bel hommage à Notre-Dame, au passage), l'auteur/dessinateur nous prouve à chaque fois qu'il a un véritable talent pour mettre en scène l'action et la restituer dans toute sa grandeur. En cela, Le Château des étoiles constitue sans nul doute un véritable blockbuster de la bande dessinée, et un des plus beaux ! Bref, j'aurais toujours beaucoup de choses à dire sur cette saga culte ! Je lui reconnais certes quelques légers défauts ici et là. Notamment, l'intrigue devient parfois un peu trop difficile à suivre, on ne sait plus trop où on en est, mais dans l'ensemble, ça se suit quand même bien. Quelques décrochages au niveau du rythme sont à noter aussi, mais c'est souvent très passager. En ce qui me concerne, ça ne m'a pas empêché d'accrocher dès la 1re page du premier tome et de ne plus lâcher les tomes successifs jusqu'à la dernière page du dernier sorti. Finalement, le seul gros défaut de cette saga, c'est l'attente interminable qu'on subit entre deux tomes... Heureusement, on peut toujours lire et relire chacun des tomes de cette saga épique et poétique sans se lasser !
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Pas forcément simple pour moi de noter cette série, car j’ai l’impression de ne pas du tout être le public visé. Pour moi, ça s’adresse plutôt à un public enfant/ado (ce que je ne suis plus) et adepte de SF (ce que je n’ai jamais été). AInsi, il y a des passages qui m’ont assez franchement ennuyés, comme les explications sur les “pouvoirs” de l’éther, ou les explications de la lune et (surtout) de Mars. Mon problème, c’est que, de un, j’ai du mal à trouver ça intéressant, et de deux, les explications sont un peu tirées par les cheveux et il y a pas mal d’incohérences. Mais attention, le récit tient franchement la route pour de la SF. Je dis juste que j’ai du mal à entrer dedans. J’aime bien l’idée de “rêver” à ce qu’il peut y avoir sur la lune ou sur Mars, mais là je trouve qu’on élude un peu cet aspect pour beaucoup se concentrer sur les aspects techniques, et en premier lieu ce fameux éther. Reste que l’histoire est plutôt intéressante, bien racontée, avec pas mal de rebondissements. Ca manque un peu d’originalité dans les personnages et dans la structure (rebondissements, liens entre les personnages etc.) mais ça marche. Les trois enfants qui sont les personnages principaux sont plutôt sympas à suivre, même si ils sont un peu caricaturaux. Séraphin est le type même du jeune héros un peu rêveur, courageux et naïf, qui sait toujours tout sur tout. Hans, lui est le personnage comique du lot. Il n’a pas énormément de profondeur et peut être un peu lourd, mais il ne m’a pas plus dérangé que ça. Sophie, enfin, est un peu le leader. J’aime bien ce personnage, je trouve que c’est un personnage fort et indépendant, dommage qu’elle soit autant attaché à son fichu roi et lui voue un respect sans borne. Roi dont le personnage, soit dit en passant, ne m’a pas du tout convaincu. La relation entre Sophie et Séraphin est un peu cousue de fil blanc, mais c’est assez bien mené, encore une fois pas lourd du tout, et je dirais même que j’ai plutôt pris plaisir à voir l’évolution de leur relation. Reste le dessin. Je ne sais pas trop comment le décrire. Oufissime? Méga trop beau? Incroyablement beau gosse? Ca dépote la compote? Blague à part, j’ai trouvé ça très très beau. Les décors, les personnages, la colorisation, le découpage. Tout est parfait. Vraiment parfait. Je trouve que ça fait un peu enfantin, tant dans les couleurs que le design des persos, et donc que ça colle bien au propos, vu qu’on a des personnages principaux jeunes. Bref, le dessin, c’est du 5/5. Reste à savoir comment ça va évoluer. J’avoue que je ne suis pas emballé par la fin du tome 4, et donc je ne suis pas trop impatient de connaître la suite. Je pense que cette série ne devrait pas trop s’éterniser, car elle risquerait de me lasser à force.
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Ai-je le droit de faire entendre une note discordante dans ce magnifique concert de louanges rendus à Alex Alice pour sa nouvelle production ? Allons, je m'octroie ce droit ! Car oui, je n'ai pas été comblé par la nouvelle série du sieur Alice, en tout cas pour les deux premiers tomes que j'ai en ma possession. Car si j'admire les qualités d'une telle œuvre, je dois bien dire que je n'ai pas été happé au même point que tout le monde. Les raisons sont purement personnelles, et ne font en rien une argumentation à charge de l'auteur. D'ailleurs ma note est le reflet de cela : je ne le considère pas comme mauvais, je suis juste un peu plus rude dans mon avis. Déjà, il y a quelques points que j'ai trouvé étrange, notamment le visage de Hans qui jure complètement avec le reste -et avec le style de l'auteur aussi-, accentuant son côté "double amusant". Mais du coup, cela rend le personnage très prévisible et un peu casse-pied. D'ailleurs je trouve dommage que les personnages soient assez archétypaux, mais j'espère que le deuxième cycle approfondira cela. J'ai par contre beaucoup aimé l'ambiance du récit et la façon dont Alice se réapproprie les codes du genre pour les moderniser. Et dans le genre, le scénario est plutôt bon, donnant envie de découvrir le deuxième cycle. Le dessin est sublime, comme à chaque fois avec cet auteur. J'ai adoré la façon dont il représentait les machines, mais aussi la surface de la lune à sa manière. C'est toujours un régal pour les yeux, et j'ai regretté plus d'une fois de devoir regarder des cases bien trop petites pour apprécier toutes les subtilités. C'est une série que j'ai bien aimée, qui a plusieurs points forts, mais dont je n'ai toujours pas acheté le deuxième cycle et que je tarde à finir. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je pense qu'il ne s'agit tout simplement pas d'une série qui m'a particulièrement marqué. On se lancera quand même dans la suite, un jour ....
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Il faut savoir qu'au moment où j'écris cet avis j'ai lu les 3 premiers tomes, le 4ème doit arriver normalement d'ici 1 à 2 semaines dans les librairie près de chez moi, je serai donc peut-être amené à modifier mon avis au fur et à mesure des nouvelles sorties de tomes. Histoire (14/20) Lorsque je lis une BD, mon premier réflexe est d'essayer de me situer dans le temps et l'espace, comme je pense la plupart des lecteurs. Ici l'histoire est au premier abord assez déroutante car elle est difficilement situable dans notre temporalité, c'est si je puis dire de la vraie science fiction, énormément d'éléments nous font penser à un une temporalité située dans les 19-20ème siècle mais en réalité cela n'est pas le cas car tout y est abouti de manière différente. En somme l’histoire de cette bande dessinée saura vous déboussoler à souhait et vous plonger dans un univers complètement nouveau pour ne vous laisser qu'un fin fil conducteur pouvant vous ramener a la réalité. C'est simple, efficace et bien mené, une touche d'ancien mais sur un fond futuriste, de la conquête spatiale menée par des vaisseaux aux allures d’aéronef/vaisseaux spatiaux, de la politique, des méchants, des gentils, une pointe de fantaisie. Fièrement affichée sur ma bibliothèque. Dialogue et personnages (14/20) Des échanges légers et bien écrits, que dire de plus ce n'est pas magistral, mais c'est pas mal foutu. Les caractères et styles sont bien différenciés, une ambiance globale vraiment chouette est créée par les protagonistes. Graphisme (15/20) Que dire, c'est, je l’avoue, en grande partie pour ça que j'ai commencé la série, magnifique, c'est léger, soigné, précis et fantaisiste. Le choix des couleurs et aussi osé que réussi, le style graphique est vraiment unique, ces couleurs pastel rendent ma lecture et l'observation des vignettes très agréable et reposante pour les yeux. J'ai vraiment passé un bon moment devant ces magnifiques dessins, c'est vraiment un régal visuel. Couverture (17/20) Une couverture vraiment sympa qui met tout de suite dans le ton graphique de l'oeuvre, elle se différencie totalement des autres couverture plus classiques et donne un chouette rendu dans la bibliothèque pour les collectionneurs. Note globale (15/20) Une série que je conseille vraiment aux amateurs de beaux dessins et de nouvelles expériences.
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