Le Temps perdu

Note: 3.43/5
(3.43/5 pour 7 avis)

Voyage dans une gravure...


D'un monde à l'autre Les petits éditeurs indépendants Peinture et tableaux en bande dessinée Profession : bédéiste Rodolphe

Un dessinateur de bande dessinée, de retour de festival, s’arrête le temps d’une nuit dans un hôtel au bord d’une nationale. Epuisé, il rejoint sa chambre, dont la décoration, toute simple, se résume à une gravure encadrée au-dessus du lit. Intrigué par le dessin, le voyageur s’approche, tend la main vers le cadre et voit ses doigts passer au travers... Bientôt, c’est son corps tout entier qui est aspiré et projeté dans un monde absurde, complètement fou et pourtant étrangement familier : les soldats sortent de terre comme des champignons, les maisons ont des racines, et on entend dans les coquillages... mieux que la mer, les cris des naufragés ! Après cette première nuit, le dessinateur n’aura qu’une envie : retrouver le monde “de l’autre côté des gravures”. (texte : Daniel Maghen)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Mai 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Temps perdu © Daniel Maghen 2014
Les notes
Note: 3.43/5
(3.43/5 pour 7 avis)
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04/06/2014 | Spooky
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Par Présence
Note: 4/5
L'avatar du posteur Présence

Décrivez le monde où vous vivez en insistant sur ses aspects les plus pittoresques. - Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. La première édition date de 2013. Il a été réalisé par Rodolphe (scénario, de son vrai nom Rodolphe Daniel Jacquette), Vink (dessins et couleurs, de son vrai nom Vinh Khoa), et Cine (couleurs, l'épouse de Vink). Il comprend 56 pages de bande dessinée en couleurs. Il se termine par 12 pages d'études graphiques allant du croquis à l'illustration peinte en double page, et par un court texte de remerciements rédigé par Vink. Ce dernier est également l'auteur de la série Le Moine fou et de sa suite Les Voyages de He Pao. Guillaume Romain est un auteur de bande dessinée, en train de revenir au volant de sa voiture, du Salon de Cursac, un festival de bande dessinée. En ce dimanche soir, la route lui semble encore trop longue pour terminer son voyage, et il décide de s'arrêter à une auberge appelée Le temps perdu. Il est accueilli par l'hôtelière Marie Brune, à qui il demande une chambre. Elle lui tend les clés de la numéro 11, avec douche et WC. Guillaume Romain monte à l'étage et ouvre la porte. Il éprouve une vague impression de déjà-vu. Il pose son sac et se dirige vers la salle de bain pour se laver les dents. Il passe devant une gravure intitulée La pays du temps perdu, qui montre un bûcheron tenant une hache levée et s'apprêtant à cogner un tronc, dans une forêt. En tant que dessinateur, Guillaume Romain apprécie la composition de la gravure et la touche du doigt. Il se retrouve aspiré à l'intérieur de la gravure, se tenant dans la forêt, à côté du bûcheron qui lui adresse la parole. Guillaume lui demande où il peut se diriger ; le bûcheron lui indique la direction du bourg et lui confirme qu'ils sont bien dans une gravure. Le bûcheron est bien content de pouvoir poser sa hache ; Guillaume Romain se met en marche vers le bourg. Il croise un garçon assis sur une branche, essayant de trouver des éléments pittoresques dans ce qui l'entoure pour faire sa rédaction. Il s'appelle Yoyo. L'adulte et l'enfant décident de faire chemin ensemble vers le bourg. Le garçon demande à Guillaume de se taire car il a entendu un groupe de soldats devant eux. Le garde champêtre indique aux 4 soldats, 3 autres soldats qui sont en train de sortir de terre. Les quatre premiers aident les autres à s'extirper de la terre et à se nettoyer. Le sergent Plume prend leur tête et commence à marcher au pas, en levant bien haut la jambe. Guillaume et Yoyo sortent du bois et arrive à proximité du bourg. Ils entendent des notes de musique. Il s'agit du colporteur qui joue de la vielle, des notes vertes et bleues. Yoyo indique à Guillaume de se boucher les oreilles car ces notes ravissent et ensorcellent, ce qui lui permet de voler les enfants, de les emmener et de les revendre à l'autre bout du monde. Un garçon et une fillette qui jouent dans le jardin tombent sous le charme des notes, et suivent le colporteur en changeant de couleur, lui en bleu, elle en vert. Le lecteur peut aussi bien être attiré par le scénariste à la carrière impressionnante, que par le dessinateur à la sensibilité remarquable, que par le programme du titre ou de la couverture. Dès le départ, les auteurs proposent une mise en abîme, avec la mise en scène d'un personnage principal, lui-même auteur de bandes dessinées. La situation banale de la nuit d'hôtel bascule dès la page 5 dans la situation fantastique où Guillaume Romain peut pénétrer dans le monde des gravures, demandant une suspension consentie d'incrédulité au lecteur. Sous réserve qu'il accepte d'y consentir, l'intrigue se révèle charmante, facile à suivre. Guillaume Romain est fasciné par ces gravures, et par ce qu'il découvre en accompagnant Yoyo. Ces séquences à l'intérieur des gravures se parent d'onirisme, qu'il s'agisse des soldats en train de pousser en terre, ou de l'arrachage d'une maison. Le lecteur y repère facilement des allusions à des contes, comme le joueur de flûte de Hamelin, ou la belle figure de proue d'un navire de pirates. Mais ces contes sont comme gauchis, avec un déroulement ou une fin bizarre et non-conforme à la forme classique. Certaines séquences reposent sur des caractéristiques macabres, telles les photographies de Ciao qui révèlent les individus dont la mort est proche, où le conteur dont la cervelle se vide et qui se creuse littéralement la tête pour chercher des traînées d'histoires, des lambeaux de rêves, dans une image littérale assez dérangeante. Il est vraisemblable que le lecteur comprenne le fin mot de l'histoire assez rapidement, mais cela ne l'empêche pas d'apprécier cette bande dessinée. S'il est tombé amoureux des pages de Vink dans la série Le moine fou, il hâte de retrouver cet artiste. Si son regard a été arrêté par la couverture, il a feuilleté la BD et il a pu constater que les pages intérieures présentent un même niveau de qualité. Vink dessine dans un registre descriptif et réaliste, avec un détourage léger des différentes formes, un trait discret noir ou brun. Les formes ainsi détourées sont ensuite nourries par la peinture de Cine qui vient elle aussi représenter les éléments, comme une technique de couleur directe. Cette technique de représentation marie la précision des traits encrés, avec la richesse de la peinture. L'intégration des traits et de la peinture atteint un niveau fusionnel qui fait que le lecteur ne peut imaginer à quoi ressemblerait une case sans la peinture ou sans les traits. Dans la postface, Vink précise qu'il a dessiné les personnages d'après des modèles et le lecteur peut constater la cohérence parfaite des traits de leur visage tout du long de la bande dessinée, ce qui leur donne une forte personnalité visuelle. L'artiste a choisi une approche naturaliste, avec des gestes posés pour les différents protagonistes, des expressions variées et nuancées, des tenues vestimentaires réalistes et différentes suivant les occupations. Certains des personnages dans le monde des gravures présentent des caractéristiques sortant plus de l'ordinaire, à commencer par les étranges soldats qui poussent comme des champignons, Beau qui semble souffrir de nanisme, la silhouette déformée du plus grand conteur de tout le pays et son habit de ménestrel, ou encore Rose et sa forte poitrine. Pour tous, le lecteur apprécie l'impression de vie qui se dégage d'eux, la manière dont la couleur directe apporte des reliefs à leurs vêtements, la texture de la peau, leur langage corporel. La première page commence par une case de la largeur de la page, montrant un panoramique d'une grande zone herbue, avec un village dans le lointain, et quelques arbres. L'attention du lecteur est également retenue par les belles couleurs ciel. Il y a visiblement de longues bandes de nuages éthérés qui retiennent les derniers rayons du soleil, avec des teintes jaune, orangée, violette. Vink & Cine n'appliquent pas des teintes vives ou agressives, mas des teintes pastel, l'aquarelle s'avérant parfaite pour rendre compte des nuances délicates. Dans une case en dessous sur la même page, le ciel a viré vers des teintes plus violettes, attestant de la diminution de la luminosité. S'il y est sensible, le lecteur peut alors prêter attention aux différents rendus du ciel au fil des séquences : un beau ciel bleu de printemps en page 8, un ciel dans une nouvelle teinte de violet en page 13, un ciel bleu avec des nuages plus consistants dans un nouveau panorama en page 18, un ciel menaçant d'orage en page 24, un ciel étoilé en page 40, un ciel d'été en page 58. Vink représente les différents environnements de manière réaliste. Le lecteur éprouve l'impression de repérer l'hôtel et d'y pénétrer avec Guillaume Romain, de regarder l'accueil, la chambre, les gravures, etc. Il regarde les différentes façades de maisons et de bâtiments, que ce soit l'alignement dans la rue où habite Romain, ou celles du village dans la première gravure. L'artiste sait aussi bien décrire une chambre d'hôtel, qu'une chambre noire, ou une salle aménagée pour un banquet de mariage. Vink & Cine sont encore meilleurs pour transcrire l'impression qui se dégage des environnements naturels. Guillaume Romain avance dans un sous-bois, avec de très belles couleurs pour les feuillages, le ruisseau, les feuilles tombées au sol, etc. Un peu plus loin (en page 18), il piquenique avec Yoyo et Beau, et le lecteur s'installerait bien à leurs côtés, sur l'herbe accueillante, à l'ombre d'un bel arbre, avec une vue dégagée sur le village. Vers la fin, Guillaume Romain est train de passer la débroussailleuse, et le lecteur peut identifier les différentes plantes formant la végétation. Il constate aussi que Vink n'a pas oublié d'équiper Guillaume avec ses équipements de protection individuelle. Le lecteur se laisse gentiment emmener dans ce récit sur le temps perdu, celui que Guillaume Romain perd en voyageant dans les gravures, et bien sûr celui qu'il retrouve. Il se laisse prendre au jeu des contes un peu bizarres et décalés pour essayer de comprendre la métaphore. Il prend plaisir à côtoyer ces personnages bienveillants et constructifs. Il ne sait trop comment réagir quand l'auteur explicite chaque séquence onirique à la fin tome, partagé entre la découverte de la solution qui lui indique s'il avait bien deviné, et une pointe de regret à voir ainsi l'onirisme s'évanouir au profit du réel. En revanche, il a pu se plonger dans des endroits pleinement matérialisés, avec une sensibilité d'artiste pour les décrire, et assister à une forme de remémoration très plaisante.

21/02/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
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Une jolie lecture, qui m'a plu parce qu'elle reste dans l'atmosphère poétique et décalée que je connais bien de Rodolphe, et qu'il exploite surtout dans L'Autre Monde. L’association avec Vink me parait assez naturel d'ailleurs et le récit est franchement un plaisir de lecture. C'est avant tout une BD poétique sur l'imagination et le pouvoir, mais aussi sur les souvenirs. Cette promenade dans des vieilles gravures au fil des nuits pour cet auteur de BD passé par hasard est assez vite compréhensible (la clé de lecture intervient peut-être un poil trop tôt à mon gout), mais ajoute à la première lecture décalée et pleine d'imagination une couche de nostalgie mais aussi de relecture de la composition d'une œuvre. En définitive, Rodolphe nous parle du processus créatif et de la façon dont nous réarrangeons continuellement la vie dans les histoires que nous racontons. Surtout lorsque le temps a passé, que l'ensemble s'est recomposé ou que nous avons oublié d'où cela venait. La BD est simple, légère, un peu trop courte à mon gout, mais confirme que Rodolphe sait manier les univers fantaisistes pour nous parler d'autre chose. C'est toujours un régal à lire, et je dois dire que Vink me convainc beaucoup plus ici avec ses dessins, moins figés et plus agréable à l’œil. A la base, je pensais mettre un 3* mais je vais arrondir à 4, parce que le plaisir de lecture était quand même présent.

24/04/2024 (modifier)
Par montane
Note: 4/5
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Au retour d'un festival de BD, un dessinateur (tiens, tiens....) quelque peu éreinté, décide de ne pas rentrer chez lui immédiatement et de s'arrêter dans un hôtel trouvé au bord d'une route. Très bien accueilli par l'hôte des lieux, une sympathique gérante, il décide d'y passer la nuit. Au moment de s'endormir, il se laisse captiver par une estampe accrochée sur l'un des murs. Voulant toucher celle-ci, sa main passe au travers et le voilà projeté dans le dessin. Un peu comme dans Alice au pays des merveilles, il se retrouve projeté dans un univers peuplé d'étranges personnages, au comportement souvent absurde. Et soudain c'est le réveil de notre dessinateur dans sa chambre : a t-il rêvé ou est-il véritablement passé de l'autre coté de la barrière? Ce dernier reviendra finalement dans cet hôtel, fasciné par ce qu'il a vécu et quelque peu déstabilisé par les sourires que lui adresse la propriétaire des lieux. Au final on s'apercevra que l'hôtel en question est loin d'être un endroit totalement inconnu pour lui, mais n'en disons pas plus. J'ai trouvé qu'il s'agissait au final d'une belle histoire où le réel et l'imaginaire s'entremêlent, et ou le dessin de Vink fait une nouvelle fois merveille, avec ses couleurs directes. Et ils sont peu à maîtriser cet art. Voilà un album qui semble faire le lien entre ses albums réalistes et ceux comme Le Passager qui entraînent le dessinateur dans un monde créé de toute pièces. Une belle réussite selon moi, même si je trouve que l'histoire aurait pu être développée sur quelques pages supplémentaires.

21/07/2017 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Un bon album sympathique quoique j'avoue que le scénario ne m'a pas trop captivé. Il faut dire que je n'ai pas réussi à ressentir les émotions du personnage principal. Lorsqu'il visitait le tableau, je trouvais cet univers rempli d'imagination, intéressant, mais je ne me suis pas émerveillé devant ce que l'auteur de bande dessinée voyait. Peut-être qu'il faut s'identifier au personnage et comme cela n'a pas fonctionné avec moi cela m'a rendu un peu indifférent par le scénario. Ne croyez pas que je me sois ennuyé. C'est juste que cet album ne dépasse jamais le stade 'j'ai passé un bon moment en lisant cette histoire, mais il n'y a rien qui me donne envie de le relire un jour'. Le dessin est bon quoique parfois c'est un peu trop réaliste à mon goût et j'ai remarqué que j'avais de la difficulté à ressentir les émotions des personnages lorsqu'ils sont très réalistes.

29/11/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai trouvé à l’idée de départ un goût de déjà-vu des plus prononcés. Par la suite, les différents tableaux m’ont surtout donné l’impression d’avoir été choisis pour le plaisir du dessinateur plutôt que dans le but de créer un récit cohérent et passionnant… Et, à titre personnel, l’histoire m’est apparue très terne, peu passionnante. Par contre, il me semble clair que Vink a pris énormément de plaisir à réaliser cet album. Il s’en donne à cœur joie et si vous aimez son style fin, élégant mais figé, vous allez vous régaler. La colorisation est elle aussi à la hauteur, et le grand format de l’objet permet d’encore mieux mettre en avant ses qualités esthétiques. Pour ma part, même si l’album est soigné, le manque de surprise dans le scénario, le manque de tension dans le récit, le peu d’originalité dans l’univers créé ont fait que je n’ai pas été conquis par cette lecture. Ma cote peut paraître sévère mais j'attendais clairement plus de ce récit (et surtout de la part de Rodolphe).

24/11/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Je croyais retrouver dans cet album un plaisir similaire à celui que j'avais éprouvé à la lecture de la trop courte série Le Passager, le plaisir d'être transporté dans un univers magique et envoûtant par le biais du graphisme de Vink que j'aime beaucoup. Le Temps Perdu est cependant différent car il est davantage ancré dans la réalité et s'appuie sur le thème de la nostalgie et des souvenirs enfouis plus que sur celui du merveilleux et de l'exotique. Il s'agit en effet de mettre en scène un auteur de BD, incarnation possible de l'un ou l'autre des auteurs de cet album, qui se retrouve brièvement entraîné dans un monde étonnant quand il touche aux gravures exposées dans un petit hôtel qu'il a découvert par hasard. Désireux d'en savoir plus, il revient régulièrement dans cet hôtel pour y vivre ces expériences étranges et au passage se rapproche de plus en plus de la charmante hôtelière. Le dessin de Vink y est réaliste et très agréable, capable aussi bien de mettre en scène le quotidien de notre réalité que des univers fantasques et imaginaires. Il est soutenu pour cela par les très agréables couleurs de son épouse Ciné. L'intrigue, quant à elle, est originale, jolie et parfois assez amusante, mais je ne suis pas tombé sous son charme alors que c'est justement tout le sujet de l'imaginaire et de la nostalgie qui devrait y faire preuve de force. Le monde merveilleux dans lequel est emporté le héros passe un peu en second plan par rapport aux événements se déroulant dans la réalité et j'ai nettement moins été transporté qu'à la lecture du Passager. Peut-être me suis-je senti moins proche des protagonistes et de leur univers, c'est possible... Ce fut une agréable lecture qui tient bien la route et se révèle suffisamment dense même si elle tient en un seul tome. J'aurais cependant aimé être davantage touché et charmé.

19/10/2014 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
L'avatar du posteur Spooky

Encore une fois un chouette album aux Editions Daniel Maghen, réalisé par deux auteurs aux univers très particuliers, qui étaient destinés à se rencontrer. Vink, qui a essentiellement travaillé seul, avec ses ambiances aux aquarelles envoûtantes et vaporeuses, et Rodolphe, dont l'oeuvre est souvent teintée de fantastique, nous proposent donc cette fable dont le point de départ, la pénétration d'un humain dans l'univers d'un tableau, est relativement classique. Mais une fois à l'intérieur, c'est très différent, et le héros va se rendre compte que les évènements bizarres auxquels il assiste trouvent un écho étrange dans ses souvenirs... Au-delà de l'aspect un peu léger, fantaisiste et de l'histoire d'amour que provoquera cette expérience, il s'agit d'un récit à tiroirs, dont les éléments se mettent petit à petit en place, et qui ne se révèlent pleinement qu'à la deuxième et à la troisième lecture. D'ailleurs dès que j'aurai terminé mon avis, j'y retourne :) C'est très agréable à lire, admirablement dialogué et la mise en images baigne dans une ambiance toute particulière. A lire et contempler donc.

04/06/2014 (modifier)