Before Watchmen - Le Comédien (Before Watchmen: Comedian)
Héros de la guerre du pacifique, Eddie Blake, dit le Comédien y a noué des liens d’amitié avec un certain John Fitzgerald Kennedy.
DC Comics Prequel Watchmen
Héros de la guerre du pacifique, Eddie Blake, dit le Comédien y a noué des liens d’amitié avec un certain John Fitzgerald Kennedy. Mais, son assassinat dans les années 1960 a eu pour conséquence de faire voler en éclats les derniers vestiges d’idéalisme qui lui restaient. Désormais, le Comédien était devenu incontrôlable et n’avait plu qu’un but : montrer au monde l’étendue de la farce cosmique que représentait l’existence. Contenu : Before Watchmen : Comedian #1-6 Texte : Editeur.
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Date de parution | 06 Juin 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Eddie Blake est celui par lequel tout arrive dans Watchmen. Qu'il s'agisse de sa mort violente qui ouvre le roman graphique ou de son badge souriant et ensanglanté, Alan Moore aura constitué par de subtils flash-backs tout le background de ce personnage violent et controversé que l'on connait davantage sous son autre identité : celle du Comédien. Était-il alors nécessaire d'en rajouter une couche et de compléter davantage ses origines par le travail conjoint de Brian Azzarello au scénario et de J.G. Jones aux pinceaux ? Pas si sûr car Alan Moore avait déjà tout écrit dans son récit culte. Pour rappel, le Comédien est une machine de guerre, un fanfaron mais surtout un psychopathe au service du gouvernement américain. Ses méthodes écœurantes sont tout aussi connues que ses faits d'armes. Azzarello décide dès le premier chapitre d'en faire l'ami de JFK et de l'écarter du drame de Dallas alors que Blake est implicitement impliqué dans son assassinat dans l'oeuvre d'origine. Première trahison. Pourtant le premier chapitre pose quelques bases intéressantes avec le caméo du magicien Moloch ainsi que l'explication de la mort de Marylin Monroe. Puis le Comédien est envoyé au Vietnam pour y perpétuer un véritable massacre, trouve la guerre longue alors qu'elle est expédiée par Dr Manhattan dans l'ouvrage d'origine. Seconde trahison. Tout pourrait encore passer si l'action était soutenue ou l'histoire agréable à suivre mais c'est incroyablement bavard et on y perd même le fil de l'histoire par quelques découpages hasardeux de J.G. Jones qui livre pourtant un travail graphique honnête et agréable. Quelques rencontres célèbres plus tard dont on vous en laissera la surprise pour préserver quelques intérêts aux potentiels courageux futurs lecteurs, une conclusion confuse mais surprenante et c'est avec peine qu'on refermera ce tome bien dispensable de Before Watchmen. Le ratage est intégral et sans appel : l'histoire est strictement sans intérêt par rapport à ce que l'on connait déjà de ce personnage. Pourtant quelques pistes sur sa jeunesse, la découverte de sa paternité ou quelques scènes d'action n'auraient pas été un luxe. Non, Azzarello tente de se réapproprier le personnage de Moore et se brûle les ailes comme Icare voulant s'approcher du soleil. Le talent de J.G. Jones sauve à peine ce récit dispensable de l'échec le plus total. Le seul mérite de ce ratage est de donner complètement raison à Alan Moore qui désavoue toute utilisation de ses créations.
Je ne suis pas très chanceux. Mes personnages préférés dans Watchmen sont Rorschach et le Comédien et les one-shot sur eux sont écrits par le même scénariste Brian Azzarello dont je ne semble pas être un grand fan si je me fie aux notes que j'ai données aux séries que j'ai lues de lui ! Bon, j'aime bien 'Joker' donc j'imagine qu'il est capable d'écrire des histoires captivantes, mais ce n'est pas le cas ici. Non seulement l'histoire est ennuyeuse et trop longue (on aurait pu facilement faire 4 chapitres au lieu de 6), mais je n'aime pas du tout la vision du Comédien qu'a le scénariste. L'impression que j'ai toujours eu est que Edward avait tué JFK et était proche de Nixon, pas qu'il était copain avec les Kennedy ! C'est vraiment n'importe quoi. De plus, je pense que le Comédien avait déjà perdu ses illusions dans les années 40 et non dans les années 60 comme c'est le cas ici. Donc, un one-shot non seulement sans intérêt, mais qui en plus massacre un personnage que j'aime beaucoup.
N° 7 de la série, c’est sans doute le Before Watchmen le plus contesté. Les fans ne reconnaissent plus Eddie Blake. Son passé ne correspond pas avec le personnage. Par ailleurs, cette histoire croisée avec celle des Kennedy a fait l’effet d’une bombe à mécontentement. Il est censé avoir tué indirectement ce président et non être son ami pleurant sa mort en compagnie de Morloch : on aura tout vu ! Il ne faut pas oublier que la série Before Watchmen a de nombreux détracteurs car Alan Moore n’a pas donné sa bénédiction pour ce projet. Or, avec ce titre, ils s’en sont donnés à cœur joie en relevant de nombreuses incohérences. On retrouve au scénario Brian Azzarello qui avait déjà déçu sur Rorschach. C’est un peu bis repetita. Une erreur de casting ? Il m’avait déjà tellement déçu avec « Hellblazer » ou « 100 Bullets ». On peut dire sans prendre de risque que je ne suis pas son fan. Le dessin de cet opus est moins bon que dans les précédents tomes de la série. C’est un cran en dessous. Au niveau du scénario : idem. Comme quoi ! Ces histoires de guerre ou d’amitié avec les frères Kennedy sont assez mal reliées. On n’arrive pas à comprendre. Je dirai surtout qu’on ne comprend pas une relative humanité du comédien suivi plus tard d’actes de crimes contre l’humanité. Ce n’est pas cohérent. C’est décousu. Au final, c’est plutôt décevant à l’image du final qu’il faudra encore décortiquer. Note Dessin : 2/5 – Note Scénario : 2.5/5 – Note Globale : 2.25/5
J’avais débuté ma découverte de l’univers « Avant Watchmen » avec l’arc racontant le passé du comédien, et ça commençait bien mal. La mini-série ne fait que 6 « comic-books », mais parvient malgré tout à tirer en longueur ! Le contexte historique est pourtant bien vu (politique américaine, guerre au Vietnam) et la relation entre Edward Blake et la famille Kennedy intéressante, mais sur le fond l’histoire ne raconte pas grand chose de plus que les quelques flashbacks de la série originale. Les passages racontant les aventures de Blake au Vietnam tirent vraiment en longueur. Pire, j’ai trouvé la narration confuse et l’histoire souvent difficile à suivre. Les dialogues se superposent souvent à des scènes sans aucun rapport, et il est difficile d’associer répliques et protagonistes. La fin ne me semble pas bien claire non plus. Décevant de la part d’une pointure telle que Brian Azzarello. Les fans pure souche remettront aussi sans doute en question la crédibilité de la version du personnage présentée ici, mais ce reproche pourra être fait à tous les arcs de « avant Watchmen ». Hériter de personnages aussi emblématiques est un exercice casse-gueule pour tout auteur, aussi talentueux soit-il. Le dessin de Jones est joli, mais les couleurs semblent partir en vrille sur la fin, avec des dégradés franchement horribles. Bref, je ne ressors vraiment pas grand-chose de ma lecture. Un arc à éviter selon moi.
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