La Maison qui grince (The house that groaned)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

D'étranges habitants dans un drôle d'immeuble...


Auteurs britanniques Dans mon immeuble... Les petits éditeurs indépendants

Lorsque Barbara emménage dans cet immeuble afin d’intégrer une école d’esthétisme, elle pense à un immeuble comme un autre. Mais, dans le silence de la nuit, comme un corps qui se réveille, les bruits de la demeure se mettent à craqueler, à s’amplifier dans la pénombre, à résonner dans les cloisons et les tuyauteries humides. Des gargouillis, des tintements métalliques, des halètements de copulation, des gémissements, des chants orgiaques, tout y passe. C’est dans cette atmosphère insolite, que nous découvrons une galerie de personnages atypiques : Matt, spécialisé dans la retouche photo qui ne peut toucher aucune femme ; Janet la diététicienne concentrée sur son régime, tourmentée et harcelée la nuit par une voix de diva orgiaque appartenant à la plantureuse et hédoniste Marion, tout en chair voluptueuse et matriarche du front des fêtards de minuit ; Brian, le trentenaire obsédé par les femmes malades, squelettiques ou morbidement obèses ; Madame Durbach qui ne peut exister qu’en disparaissant dans un arrière plan tel un caméléon. (texte : Presque lune)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Avril 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Maison qui grince © Presque lune 2014
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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22/06/2014 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Spooky

Etrange histoire que celle de cet immeuble peuplé de personnes peu ordinaires, entre l'obsédé par les personnes malades, la mamie qui se fond -littéralement- dans le décor, l'obèse qui dirige un club de gourmands et la femme entre deux âges qui s'occupe d'un club d'entraide pour justement maigrir... L'occasion pour Karrie Fransman de faire une étude de moeurs aussi fine que dérangeante, ses personnages allant très loin dans leurs obsessions, entre sexe, aliénation urbaine, solitude et dépravations diverses.On est un peu dégoûté, un peu fasciné, mais on ne peut s'empêcher d'aller plus avant, de voir comment cela va finir... Et forcément cela sera cruel. Le dessin de Fransman est très particulier, parfois épuré, parfois plein de détails, et les visages de ses personnages sont vraiment étranges, avec ces cercles figurant les joues... Une vraie curiosité...

22/06/2014 (modifier)