FAKK 2

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

La BD qui a été adaptée au ciné en tant que suite du mythique dessin animé "Métal Hurlant", sous le titre "Heavy Metal 2000" (ou "Heavy Metal F.A.K.K. 2"). Une belle guerrière poursuit l'homme qui a anéanti son peuple à travers l'espace.


Baston BDs adaptées en film Guerrières Les petits éditeurs indépendants Trash

La jolie Julie et les siens vivent paisiblement sur leur planète idyllique, jusqu'au jour où le cruel Tyler et son équipage débarquent et massacrent tout le monde à l'exception de Julie et de sa sœur Kerrie. Tyler enlève Kerrie pour en faire son esclave sexuelle, mais Julie parvient à s'échapper et jure de se venger. Tyler est à la recherche d'un fluide qu'on trouve en abondance sur la planète de Julie, et qui permet de se régénérer même en cas de blessures mortelles. Mais son objectif ultime est de retrouver la source même de ce fluide, grâce à laquelle il deviendra immortel. Pour cela, il doit découvrir l'emplacement de la Chambre d'Immortalité, dont la clé est entrée en sa possession par hasard. Mais Julie va le traquer sans relâche pour lui faire payer le génocide de son peuple et la transformation de son paradis en "FAKK 2", c'est-à-dire en planète morte et inhabitable.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1990
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série FAKK 2 © Editions USA 1990
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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06/09/2002 | Cassidy
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L'avatar du posteur Agecanonix

Du bourrin à bloc, avec une outrance dans tous les domaines, un dialogue d'une incroyable vulgarité, des bibendums aux muscles qui vont éclater et des gonzesses hyper sexuées très légèrement vêtues, avec les nichons qui débordent.. Le mauvais goût, l'ultra violence, les tueries, le gore, la brutalité, la grossièreté , les parties de flingues complètement destroy et autres étripages divers... tout est poussé à l'extrême. A côté, Ranxerox peut aller se rhabiller. Ben, au vu d'un tel amoncellement , on se dit que c'est trop débordant de connerie ou complètement débile ; au contraire, c'est d'une drôlerie irrésistible, c'est très détendant, et ce en dépit d'un manque flagrant de scénario solide, c'est juste une succession de séquences reliées par pas grand chose, prétexte à de la baston explosive, où Simon Bisley peut se lâcher sans complexe et s'amuser comme un petit fou en faisant dans la surenchère, pire que dans Pour une poignée de sang ! qui n'était déjà pas triste de ce côté. De temps en temps, je ne crache pas sur ce genre de Bd à 3 balles qui permet de se débrancher un peu le cerveau..

29/03/2015 (modifier)
Par Cassidy
Note: 3/5

Amateurs de finesse, vous pouvez passer votre chemin tout de suite : "FAKK 2" est on ne peut plus bourrin et grossier. Ici, tout est énorme : les flingues, les haches, les épées, les muscles, les nénés, les bagarres... Seul le scénario, signé Kevin "Tortues Ninjas" Eastman, est maigrichon. Il sert surtout de prétexte pour enchaîner les scènes de carnage. Les dialogues volent bas ("Fils de pute, enculés de vos mères !!", "Hé... Où est ma pute ?!", ou encore "Je connais ces nibards !" : la classe), le dessin est bien crado... C'est plein de gros guerriers avec des gros fusils ou des grosses haches, de nanas à peine vêtues musclées comme des catcheuses et pourvues de seins démesurés, de batailles et de fusillades gore à souhait... Bref, vous voyez le tableau, c'est du comic un peu bas de plafond pour mecs, pas vraiment du Marc-Antoine Matthieu. Cela dit, quand on sait à quoi s'attendre, ce n'est pas déplaisant, bien au contraire. J'aime beaucoup le style très trash des dessins de Bisley (bien plus réussis que dans Bad Boy si vous voulez mon avis), et je vous avoue que je ne rechigne pas devant un excès de sang, de tripes et de femmes à poils dotées de mamelles monumentales. L'immense mérite de "FAKK 2", en fait, c'est de savoir rester à sa place, à l'inverse d'une BD un peu du même style mais toute boursouflée de prétentions la rendant insupportable, j'ai nommé 666. Ici, pas de ces scénars lourdingues et pompeux dont Froideval a le secret ; pas de SM de pacotille ; pas de "c'est de la provoc' géniale et il faut prendre tout ça au 14ème degré" là où il n'y a que de la beauferie... Juste une succession de grosses bastons et de gros nichons pour se détendre un moment en écoutant du hard rock (au hasard, la B.O. du film dont est tirée la BD, qui rassemble une belle brochette de poètes sensibles et raffinés comme Monster Magnet, Pantera, Queens of the Stone Age, Machine Head, Bauhaus...). Alors, vu qu'on peut trouver "FAKK 2" chez les soldeurs pour 2 ou 3 euros, moi je dis : pourquoi pas ?

06/09/2002 (MAJ le 30/01/2008) (modifier)
Par cac
Note: 1/5
L'avatar du posteur cac

Alors rien qu'à voir la couverture, on peut savoir à quoi s'attendre. Cassidy a fait un bon topo : des filles avec des cuisses de cycliste habillées avec un bout de ficelle, des flingues gros comme un tank... j'exagère à peine. Tout cela est arrosé d'un langage le plus vulgaire possible. Bref un truc bien lourd à moins d'aimer ce genre de délire. On a droit à un petit portfolio sympa à la fin avec des planches de Manara, Altuna et quelques autres.

28/11/2003 (modifier)
Par Marv'
Note: 2/5

On retrouve dans cette BD un style bien particulier, à savoir : de la SF mâtinée de HF, de la violence, de l'humour gras, des dialogues "punch lines" et de jolies pépées aux formes d'autant plus généreuses qu'elles économisent au plus juste les cm² de tissu qui les recouvrent. Reprenons donc dans l'ordre : le scénario quasi inexistant nous présente une histoire de vengeance intergalactique. Côté violence, les massacres et autres destructions sont monnaie courante et les grosses pétoires utilisées vous rectifieraient un éléphant rien qu'avec la force du recul !! L'humour et les dialogues chocs sont très basiques et se résument aux insultes, sexe et démonstrations de force. Les personnages pour finir : body-buildés à outrance, leurs anatomies sont sur-développées. Le trait typique de Bisley est l'une des principales qualités de cette BD. Évidemment, on ne peut pas qualifier ce dessin de "propre", mais il est la véritable marque de fabrique du dessinateur, signe d'une personnalité forte et intéressante. De manière plus générale, bien que d'une lecture facile, rapide et qui ne demande aucun effort au lecteur, cette BD ne laisse pas vraiment un souvenir impérissable. Aussitôt lue, aussitôt oubliée.

13/09/2002 (modifier)