L'Homme de l'Année - 1815
Waterloo, 18 juin 1815. La défaite française est proche. Sommés de se rendre, les carrés de la Vieille Garde commencent à reculer devant les Anglais de Wellington. Soudain un des grognards hurle "Merde !" en réponse à l'ennemi, un merde très vite repris en chœur par les autres soldats, ultime geste de fierté et de panache. Loin d'être une simple obscénité, ce "merde" est un cri du cœur.
1799 - 1815 : Le Premier Empire - Napoléon Bonaparte L'Homme de l'Année Label Série B Napoléon Bonaparte Wallonie
Troisième album de la série concept "L'Homme de l'Année" dont chaque tome peut se lire indépendamment.
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Date de parution | 04 Septembre 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Bof, je suis sorti très mitigé de ma lecture, j’attendais autre chose à la vue du titre. Pas grand chose à dire sur le dessin ou la mise en page, ni moche ni beau, mais je l’ai trouvé trop classique et standard pour relever l’intrigue. Cette dernière reprend la trame de la bd Duel ou du film Les duellistes (elle même adaptée d’une nouvelle de Conrad); à savoir l’inimitié de 2 soldats de la même armée qui s’affronteront de nombreuses fois au cours de leurs campagnes militaires. Honnêtement j’adore cette idée (et les précédentes adaptations) mais ici c’est d’une platitude folle, pas de tension, pas de charisme … avec un tel matériau la déception n’en a été que plus grande. Du coup j’ai suivi ça sans passion et la fin ne m’a pas réveillé.
Une collection concept forcément inégale, et qui m’a souvent laissé sur ma faim, même si l’idée de départ peut paraitre intéressante, en revoyant des moments forts de l’histoire au travers du destins « d’oubliés importants », ici un soldat qui a participé à toute l’épopée napoléonienne. J’ai trouvé le dessin moyen, même s’il fait le boulot. Inégal, il manque souvent de détails et de précisions (visages parfois, mais surtout les décors). En particulier les batailles, pourtant au cœur de l’ouvrage (souvent montrées en plans aériens larges) auraient pu être davantage détaillées. Quant à l’histoire, nous suivons deux soldats qui ont participé à la quasi-totalité des combats menés par Napoléon, du pont d’Arcole à Waterloo, surtout l’un d’eux, qui serait donc « l’inventeur » du célèbre merde cambronnien. Les deux soldats alternent rivalité et amitié, cherchant tous deux à s’attirer les grâces de l’Empereur, en multipliant les actions de bravoure. Je n’ai pas réussi à m’attacher à ces deux types, du fait du découpage bien trop haché du scénario. On effet, à part quelques courts interludes durant lesquels nos bonhommes se chamaillent, avec ou sans la présence de Napoléon, c’est en fait une succession de batailles. Cela rappelle la saignée inhérente à la recherche de gloire napoléonienne. Mais comme rien, mais alors rien n’est expliqué, mis en perspective, le lecteur a vraiment intérêt à bien connaitre cette période, car sinon, c’est insipide – voire incompréhensible. Ainsi sur la fin, passe-t-on sans aucune explication de l’évocation du passage de la Berezina à, la planche suivante, un Napoléon retournant à son profit les troupes envoyées l’arrêter par Louis XVIII. Jamais ça n’est expliqué, et le lecteur est prié de savoir que Napoléon a été vaincu, exilé sur l’île d’Elbe, et qu’il s’en est échappé… La page suivante, on est à la bataille de Waterloo ! Bref, c’est décousu et bien trop elliptique pour le lecteur lambda. Moi qui je pense ai des connaissances sur cette période et arrivais à recoller les morceaux, je n’y ai pas trouvé mon compte. Note réelle 2,5/5.
Cet album suit le parcours d'un combattant fictif de l'armée Napoléonienne, Gaillard, qui a commencé simple soldat et a suivi toute l'épopée militaire de Bonaparte de la campagne d'Italie jusqu'à Waterloo, avec en permanence l'envie de faire preuve d'héroïsme, de faire briller sa réputation et monter en grade et en honneurs. En cela, il se trouvera un rival en la personne du soldat Mariole, autre soldat renommé pour sa bravoure et ses exploits, sauf que lui a véritablement existé. Bataille après bataille, campagne après campagne, on voit leur relation évoluer en même temps que leurs coups d'éclat se succéder. Et jusqu'au bout, c'est le nom de l'un que l'on retiendra et pas celui de l'autre... La trame de l'histoire n'est pas mauvaise et c'est sympathique de revoir toutes ces batailles de l'Empereur. Mais on saute assez rapidement d'une date à la suivante et ça n'aide pas à s'attacher vraiment bien aux personnages. Et d'ailleurs, si on ne connait pas bien l'histoire du règne de Napoléon, le contexte de certains passages historiques et de certaines batailles n'est jamais expliqué. On n'a droit qu'à leurs noms et dates puis charge au lecteur de se renseigner en parallèle s'il le désire : ce n'est pas forcément évident à comprendre pour qui ne connait pas tout ça sur le bout des doigts. De son côté, le dessin est inégal. Les visages et personnages sont plutôt bons. Les décors par contre sont assez décevants à mes yeux, surtout quand cela me saute aux yeux dès la toute première planche de l'album. Ce n'est pas une lecture que j'ai trouvée marquante ni très originale.
Je me réjouissais de lire cet album, car le contexte dans lequel ce fameux "merde" a été lancé m'a toujours interpellé et amusé. Bien que le décor de fond de cet album soit encore les batailles de la Grande Armée de Napoléon qui ne me passionnent pas ouvertement, je m'attendais à ce que la figure du général Cambronne soit évoquée de façon plus rapprochée. J'ai dû déchanter un peu ; non pas que le récit et la lecture soient déplaisants, mais ce n'est pas le résultat escompté. Toutefois, j'en sais un peu plus sur ce fameux Mariolle dont j'avais vaguement entendu parler sans creuser la question, et je crois bien avoir vu sa statue à Paris. C'est le genre de gars oublié de l'Histoire, un sacrifié à qui on a volé un peu de gloire, et qui a laissé à plus célèbre que lui l'attribution du fameux mot de Cambronne. Même le grand Victor Hugo, admirateur du général, lui attribue le mot ; dans les Misérables, il consacre 3 pages à cet épisode où l'on apprend que la bataille de Waterloo n'a pas été gagnée par Wellington mais par Cambronne, car le passage est animé d'un tel souffle qu'on le dirait vainqueur : "Foudroyer d'un tel mot le tonnerre qui vous tue.... noyer dans deux syllabes la coalition européenne, offrir aux rois ces latrines déjà connues des césars, faire du dernier des mots le premier...." Vous voyez le style, y'a que Hugo pour écrire ce genre d'emphases. D'autre part, la fameuse phrase "la Garde meurt et ne se rend pas" faussement attribuée aussi à Cambronne, est prononcée ici, ça fait toujours plaisir à voir... en tout cas, la scène de Waterloo avec le "merde" en question est très bien mise en scène par le dessinateur. A travers le portrait de Mariolle et de son compère-rival malheureux Gaillard, le lecteur est invité à tous les grands rendez-vous napoléoniens de Arcole à Waterloo, en passant par la campagne d'Italie, celle d'Egypte, le camp de Boulogne, Austerlitz, Eylau, l'entrevue de Tilsit sur le Niémen, Essling, Wagram, la retraite de Russie... La narration dissèque plein de petits épisodes anodins ainsi que de grands faits historiques (la remise de la première Légion d'honneur, la mort de Lannes, la jonction de Laffrey..), mais n'évite pas quelques procédés un peu flous. L'ensemble se révèle subtil et plus intéressant qu'il n'y paraît, aidé par un dessin qui peut sembler bizarrement grossier sur les visages, mais dont la vision réaliste est amplifiée grâce à des plans aériens sur des batailles qui sont très réussis. Un bon album finalement, même si j'avais souhaité un traitement différent.
Cela sera sans doute pour moi l'un des meilleurs de la collection "l'homme de l'année". Ce n'est pas tant que j'aime les guerres napoléoniennes, ni la rivalité de deux valeureux soldats. C'est plutôt l'idée peu exploitée dans la bd de l'absence de reconnaissance par son chef. On a beau briller de milles éclats, réaliser l'impossible, quand les préférences s'en mêlent, rien n'est acquis. Je comprends qu'on puisse véritablement souffrir de cette situation. Cela peut arriver à un soldat de l'empire comme Gabriel Gaillard mais également de nos jours à chacun d'entre nous si bien entendu, on est compétent. Cependant, à rechercher la gloire, on peut tomber dans la vanité... Pour le reste, c'est assez bien dessiné dans un style réaliste. On va parcourir l'ensemble des batailles livrées par Bonaparte puis Napoléon. Le rendu est plutôt convaincant. C'est un bon titre à découvrir.
Je suis déçu par ce nouvel album et je me demande si je vais continuer à investir dans cette série concept qui risque de s'éterniser. Le titre de ce one shot m'avait pourtant tapé dans l'œil et au vu de celui-ci j'étais sûr que l'intégralité de l'action devait se dérouler durant la bataille de Waterloo et non comme c'est le cas durant toute la période napoléonienne. Sébastien Latour nous fait suivre la rivalité de deux soldats d'élite de la garde napoléonienne pendant de nombreuses batailles . C'est intéressant au début mais on se lasse rapidement de ces disputes entre deux hommes qui rêvent d'en découdre lors d'un duel, ce qui était à la mode à cette époque. Du coup on se demande même pas qui des deux sera l'homme anonyme qui aurait dû apparaître dans les livres d'histoire. C'est quand même le thème principal de cette série. Bien sûr on le sait à la fin, rassurez-vous, mais on n'y fait presque pas attention. Le dessin ne m'a pas du tout plu. Je ne peux pas dire qu'il soit mauvais, mais c'est juste que je n'accroche pas avec ce style de dessin. Pour résumer j'attends tout de même l'album suivant pour savoir si cette série concept continuera avec ou sans moi.
J'ai lu les trois premiers tomes de cette série concept et comme c'est le cas avec les séries qui changent d'auteurs, le résultat est inégal. Ce troisième tome est pas mal, mais je trouve qu'il aurait pu être mieux. Le sujet est intéressant, mais je n'ai jamais réussi à complètement rentrer dans l'histoire et je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être un problème avec le dessin ?
Le concept de cette série est plutôt accrocheur, on prend un événement marquant de l'histoire, et l'on raconte l'histoire d'un homme qui a un rôle important dans cet événement historique. Le tout est une fiction qui sort de la tête du scénariste. Outre le thème et l'époque abordés, ça repose quand même sur l'histoire imaginée par le scénariste. Les auteurs changent à chaque tomes pour garder un rythme de sortie soutenu, ça a son avantage mais aussi des inconvénients Difficile de noter cette série dans son ensemble, car dans les séries concept qui ne comprennent que des one shot, la qualité peut être assez inégale. Après 4 tomes, selon moi, la qualité fait dans l'ordre : très bien / moyen / moyen / excellent. Je reste mitigé sur ce tome 3, agréable à lire mais dont je ne garderai pas un souvenir impérissable !
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