L'Homme de l'Année - 1492

Une série concept qui pouvait avoir quelques potentiels, mais qui m’a souvent laissé sur ma faim. En tout cas qui s’est révélée inégale. Et cet album fait partie de ceux qui m’ont déçu. J’ai trouvé l’histoire creuse, manquant de surprise, trop linéaire, et finalement sans grand intérêt. L’apport de cet « homme » à la grande Histoire – en l’occurrence à la « découverte » des Amériques par Christophe Colomb – m’est apparu ici à la fois mince et artificiel. Enfin, le dessin, s’il fait le travail et est lisible, n’est pas non plus transcendant. C’est franchement très très quelconque ! Vite lu, aussi vite oublié.

06/09/2024 (modifier)

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Deuxième incursion dans la collection, je dois dire qu’ici le concept « homme de l’année » à mieux fonctionné sur moi. Une idée sympa mais je trouve que le scénariste peine un peu à captiver avec, la fin m’a bien plu et assure le clin d’œil, mais le milieu est peu longuet. La faute à des personnages pas très charismatiques et à un dessin lisible mais assez anguleux, j’ai un peu de mal avec la mâchoire de Colomb par exemple. A contrario les couleurs sont douces et passent bien. Lecture détente, oubliable mais pas désagréable. J’attends l’album qui véritablement sortira du lot, mais en l’état on m’a servi ce que j’attendais de cette série concept.

25/06/2023 (modifier)

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Des albums de la série/collection l'Homme de l'année, c'est celui-ci qui m'a le moins enthousiasmé pour le moment. Je trouve son scénario trop plat, sans surprise, et son dessin peu attrayant. C'est donc le récit d'un homme qui revient au Portugal à la fin du XVe siècle après avoir été naufragé en Amérique, avoir découvert une tribu indigène, trouvé une compagne locale et avoir traversé l'Atlantique dans l'autre sens. Et c'est là qu'il va rencontrer Christophe Colomb qui cherche justement à faire financer sa fameuse expédition. Déjà ça parait très peu crédible de voir un naufragé dont le navire a coulé au large des côtes africaines survivre pour se retrouver échoué en Amérique du Nord (au vu de l'allure et de la tenue de la compagne du naufragé). Puis ensuite après avoir épousé la plus belle des indiennes, il revient sans problème en Europe à bord d'une petite barque. Mouairf... Le graphisme de Patrick Tandiang dans cet album m'a fait penser au style de John Romita Jr. Un trait très anguleux et assez austères qui fonctionne bien pour un comics au décor moderne mais assez peu à mes yeux pour un récit historique durant la Renaissance. Quant aux couleurs, elles sont trop uniformes et manquent de vie de charme à mon goût. Le déroulement de l'histoire est convenu et peu passionnant. On devine très vite ce qu'il va se passer et il n'y a ni surprise ni réel intérêt apporté à l'histoire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, en tout cas rien de crédible. Bref, je n'ai pas été convaincu.

31/03/2016 (modifier)

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J’ai toujours pensé que Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique comme on le clame depuis des siècles. On sait que les Vikings ont été les premiers mais ils ne sont pas restés longtemps et l’Amérique est restée un continent inconnu. Je me suis toujours demandé quelles ont été les indices qui ont poussé le navigateur Christophe Colomb vers l’Ouest alors que cela paraissait comme une hérésie à l’époque. Ceci est une explication qui demeure tout à fait plausible. On peut supposer un contact direct entre Christophe Colomb et d'autres marins ou navigateurs qui l'auraient informé de vive voix de l'existence d'un autre continent distinct des Indes, situé plus loin sur l’océan atlantique. J’aime bien le concept de cette série avec ces anonymes qui ont marqué l’histoire sans connaître leur heure de gloire. Ici, on pourra juste regretter un scénario assez pauvre sur une idée simple : la remise d’une carte à Christophe Colomb qui lui a permis de découvrir l’Amérique. Le travail graphique est assez soigné. Pour le reste, la lecture a été assez agréable mais sans plus.

09/10/2014 (modifier)

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Je rejoins mes deux camarades sur cette série. Le scénario a une bonne idée qui, si cela avait été bien exploité, aurait pu donner un bon album. Sauf que après un bon début qui me donnait déjà envie de donner 4 étoiles, j'ai vu mon plaisir descendre au fil des pages. On dirait que le scénariste sait qu'il a bon sujet, mais qu'il ne sait pas trop quoi en faire. Le début et la fin sont bons, mais le milieu manque d’intérêt. Le dessin possède de jolies couleurs quoique je trouve les personnages un peu moches sur certaines cases. Au final, un album qui fait passer le temps, mais qui aurait pu être bien mieux.

30/07/2014 (modifier)

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Au premier abord, ce genre d'histoire m'intéresse, au final, je ne sais pas trop quoi en penser... Je ne suis pas entièrement convaincu. D'un autre côté, le coup de la carte, oui pourquoi pas ? Colomb était tellement mauvais marin, il s'est sans cesse trompé dans ses calculs, il a commis tant d'erreurs, à tel point que croyant arriver aux Indes, il parvient en octobre 1492 aux Bahamas puis aux côtes de Cuba. Alors oui, pourquoi pas ? ce sujet est plausible ; mais c'est le traitement qui est bizarre, je sais pas, il y a quelque chose qui semble mal foutu dans ce récit, c'est mal exploité. Ce qui aurait été intéressant à conter, c'est la façon dont Salvador a pu aborder les côtes du Nouveau Monde. Par contre, la fin est très bien et logique, je ne la dévoile pas pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte. Le dessin est un peu surprenant au départ, mais ça reste correct. Un album en demi-teinte qui me laisse dubitatif, les auteurs auraient pu mieux faire... L'achat ne me paraît pas indispensable, à essayer en bibliothèque.

25/07/2014 (modifier)

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L'idée de départ est plausible, mais l'histoire menée de manière maladroite. L'album est sous-titré « L'homme grâce à qui on découvrit les Amériques ». Christophe Colomb, qui a vécu sur l'archipel de Madère au début des années 1480, aurait fait la connaissance d'un certain Salvador, lequel lui aurait livré les secrets des vents et des courants qui permettent de naviguer vers l'Ouest à travers la mer océane. Il y a sans doute une part de vérité dans le fait que Colomb n'a pas tout inventé de la navigation transatlantique. Tout au long du XVe siècle, les Portugais, sous l'impulsion du prince Henri “le Navigateur”, entreprennent l'exploration des côtes africaines toujours plus loin vers le Sud, avec l'espoir d'ouvrir une route maritime en direction des Indes. En 1488, leurs efforts sont couronnés de succès quand Bartolomeu Diaz double le cap de Bonne-Espérance. Au cours de leurs voyages, les navigateurs portugais s'écartent des côtes afin de chercher les vents favorables, c'est ainsi qu'ils découvrent les Açores en 1427, et que plus tard, en 1500, Cabral découvre le Brésil. D'autres marins portugais ont parfaitement pu se perdre et atteindre les Amériques avant 1492. Il n'y a donc rien de surprenant dans l'idée que Colomb ait pu bénéficier d'informations sur les conditions de navigation et sur les alizés en Atlantique. Le scénario de Céka est fluide, mais superficiel, on vient vite à bout de ce one-shot sans vraiment se passionner pour l'intrigue ténue. Par ailleurs, elle n'est pas vraiment centrée sur le voyage transatlantique mais se focalise sur le personnage de Salvador, qui revient des Amériques accompagné d'une épouse amérindienne. Comme celle-ci est littéralement kidnappée par le gouverneur portugais, il se fait aider de Christophe Colomb pour tenter de la libérer. Et le récit devient une histoire de pirates comme on en a lu des dizaines ; dans le genre, je préfère un bon vieux Barbe-Rouge (au moins Charlier savait donner de la densité et du suspense à ses scénarios). J'aurais aimé que Céka nous raconte comment Salvador a abordé les côtes des Amériques (seule la couverture y fait allusion !), comment il a connu sa compagne, comment il a entrepris le voyage de retour… Trop de questions éludées au profit d'une histoire qui s'attache à des épisodes sans rapport direct avec le sujet. Côté dessin, Patrick Tandiang fait l'affaire, sans plus. Son trait est inégal d'une case à l'autre. S'il maîtrise bien les scènes de mer et les paysages, la physionomie changeante de ses personnages n'aide pas à la compréhension du récit (Salvador et Colomb ont la même face anguleuse que la plupart des hommes de l'album), et comme la colorisation est tout aussi fantaisiste (avec des couleurs de cheveux instables), on s'y perd un peu. En somme, L'Homme de l'Année 1492 n'est pas le meilleur album de cette collection qui met en lumière les acteurs oubliés des grands événements historiques. Comme je l'ai dit, l'histoire ne met pas assez l'accent sur la traversée de l'Atlantique, ni sur le Nouveau Monde que Salvador a découvert avant Colomb. Les acteurs de cette histoire manquent de personnalité et je n'ai pas réussi à m'y attacher. J'ai lu cet album sans réel déplaisir, mais je n'en garderai assurément pas un grand souvenir. Note: 2,5 / 5

03/07/2014 (modifier)

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