L'Arabe du futur

Note: 4.17/5
(4.17/5 pour 24 avis)

Angoulême 2015 : Prix du meilleur album. 2014 : Grand prix RTL de la bande dessinée Ce livre raconte l'histoire vraie d'un enfant blond et de sa famille dans la Libye de Khadafi et la Syrie d'Hafez Al-Assad.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Angoulême : récapitulatif des séries primées Autobiographie Best of 2010-2019 Best-of des 20 ans du site Ecole Pivaut, Nantes Gobelins, l'École de l'Image Grand prix RTL de la bande dessinée La Syrie Les petits éditeurs indépendants Proche et Moyen-Orient

Riad Sattouf est né en 1978 d'une mère bretonne et d'un père syrien venu faire ses études en France. L'esprit plein de rêves panarabes, ce père décide un jour d'accepter un poste de professeur à Tripoli, puis à Damas. Le petit Riad, blondinet grandi en France, vit à cette occasion un rude choc des cultures.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Mai 2014
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série L'Arabe du futur © Allary Editions 2014
Les notes
Note: 4.17/5
(4.17/5 pour 24 avis)
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01/08/2014 | Chéreau
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Par Emka
Note: 4/5
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Est il encore besoin ici de présenter Riad Sattouf et son Arabe du futur ? Sattouf nous amène à travers son enfance entre la Bretagne, la Syrie et la Libye avec un mélange d’humour et de brutalité. Dès les premières pages, on est pris dans ce monde où le père, Abdel, prend toute la place, personnage complexe avec ses idées parfois progressistes, souvent rétrogrades, et cette obsession de faire de son fils “l’Arabe du futur”. C’est un récit autobiographique, mais ça ressemble plus à une épopée. Le choc des cultures est là, à chaque page, mais Sattouf ne tombe jamais dans le moralisme. Il nous balance les événements avec cette distance qu’il a su cultiver depuis l’enfance. Et c’est drôle, vraiment drôle, même quand ça parle de trucs affreux comme des exécutions publiques ou des gamins qui brûlent des chiens. Cette capacité à rendre légers des moments aussi durs, c’est ce qui fait toute la force de cette série. L’humour est partout, que ce soit dans les contradictions du père ou dans les décalages absurdes entre les visions françaises et arabes du monde. Et puis, il y a ces petites anecdotes qui nous rappellent que, derrière le tableau géopolitique, il y a la vie d’un enfant qui essaie de comprendre son père et les règles absurdes du monde qui l’entoure. Le trait de Sattouf est une épure qui ne se prend pas la tête, avec ces aplats de couleurs qui changent en fonction du pays. C’est simple, efficace, et ça colle parfaitement à l’histoire. Ce qui me bluffe vraiment ici est le décalage constant entre la France tranquille et les dictatures militaires où l’on pend les gens en pleine rue. Et pourtant, le tout reste léger, presque poétique par moments. Une vraie prouesse. La série ne faiblit pas, et à mesure que Riad grandit, la dynamique change. Ce n’est plus juste un gamin fasciné par son père, c’est un ado qui commence à comprendre que son modèle a des failles, des préjugés et des contradictions énormes. C’est là que la BD prend une tournure plus amère. On se rend compte que le père, qui rêvait d’un fils parfait, est lui-même prisonnier d’un idéal impossible. L’Arabe du futur, c’est un voyage entre deux mondes, deux cultures, mais surtout une sacrée histoire de famille. Pourquoi 4 et pas 5 ? Je rejoins Bamiléké sur un sujet qui m'a aussi interpelé, les adultes ne vieillissent pas en dessin, en particulier son père et je trouve que cela nuit un peu à la perception du temps qui passe et qui est important ici, parce que Riad, lui, grandit.

17/09/2024 (modifier)
Par Blue boy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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Dès le premier tome, la première image des aventures du quotidien de ce gamin écartelé entre trois continents donne le ton. Riad se représente à l’âge de deux ans, tel une sorte d’angelot doté d’une chevelure blonde imposante. Il était « l’homme parfait ». Maniant à merveille l’autodérision, il va nous narrer ses origines en partant de la rencontre improbable entre sa mère bretonne et son père syrien lorsque ce dernier était venu à Paris pour y faire des études grâce à une bourse de son gouvernement. Beaucoup plus tempérée et pragmatique — surtout très patiente — Clémentine devra souvent composer avec les sautes d’humeur d’un compagnon quelque peu lunaire et fantasque, personnage fanfaron sensible aux idées de progrès, mais parfois un peu obtus et contradictoire, tenant parfois des propos racistes ou belliqueux, avec cette obsession de porter le titre honorifique de « docteur »… Au fil des années, les relations entre ses parents vont se distendre, sa mère étant à la fois lassée des frasques de son mari et gagnée par le mal du pays. Jusqu’au point de non-retour, où ce dernier commettra l’irréparable… La capacité de l’auteur à compiler quantité de petites anecdotes, souvent insignifiantes en apparence et pourtant toujours révélatrices d’un point de vue sociétal, est impressionnante. On se demande véritablement comment à cet âge un enfant peut avoir emmagasiné autant de souvenirs dans sa mémoire ! C’est toujours très juste et à travers les yeux de Riad, ces anecdotes prennent une dimension drolatique et jubilatoire, en particulier lorsque notre blondinet arrive à l’adolescence. Il n’est plus vraiment le mignon chérubin des débuts avec son visage constellé de boutons d’acné, même on sait bien que c’est l’âge des complexes… Il n’y a assurément pas qu’une seule raison au succès du projet, la première étant assurément le talent de conteur de son auteur, de dessinateur aussi, avec ses petits personnages ronds et avenant, associés à son humour si particulier. En plus de ses qualités, le public, a fortiori français, n’a pu être qu’intrigué par ce titre extrêmement bien choisi dans un contexte où le terme « arabe » est depuis longtemps chargé de connotations, pas toujours forcément bienveillantes pour les intéressés… Et puis l’histoire personnelle de Riad, avec cette double culture qui lui a permis de vivre dans deux pays aux mœurs radicalement différentes, d’un côté la Syrie, où sa blondeur faisait de lui un être à part et où il n’a jamais vraiment « pris racine », d’un autre la Bretagne, où il était vu comme « le blondinet avec un nom arabe », et puis bien sûr les rapports compliqués avec son père. Un parcours atypique et certes enrichissant qui a donné naissance à un récit passionnant, le bouche à oreille ayant sans doute fait le reste, au-delà des frontières, à l’instar de « Persépolis ». Les témoignages sur une région du monde où certains archaïsmes peuvent autant révulser que fasciner intéressent le public… sans doute encore plus depuis le 11 septembre 2001. La sortie du dernier volume de « L’Arabe du futur » en 2022 a fait office d’événement, et incontestablement, c’est la page d’une incroyable épopée qui s'est tournée, laissant peut-être aux aficionados un sentiment de vide, mais c’est sans compter sur la fantaisie et la créativité de son auteur, qui a sans doute plus d’un tour dans sa boîte à crayons. En attendant, ceux-ci pourront toujours se consoler avec sa nouvelle série très bien accueillie à sa sortie en 2021, "Le Jeune Acteur", qui raconte les débuts de Vincent Lacoste au cinéma.

22/07/2024 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

Je referme le tome six qui conclut cette série adulée depuis dix ans avec une certaine perplexité. Comme ma note le montre je suis partagé car si j'ai dévoré les passages rouges/jaunes avec un grand intérêt par contre les passages bleus m'ont laissé assez indifférent voire m'ont parfois ennuyé. J'ai aussi été déçu du tome six où le père est absent hors les pensées et où j'ai trouvé le récit plutôt banal et un brin égocentrique. Pour résumer, j'ai trouvé cette série paradoxale, émotionnelle et un peu provocatrice. Le paradoxe de la série est que son attrait majeur (pour moi) est le rapport père/fils qui se développe tout au long du récit. C'est Abdel qui donne le rythme par ses voyages professionnels ou ses retours au pays. Ce sont ses prises de paroles, son évolution personnelle au cours des vingt années de vie commune avec la maman qui donnent corps à l'originalité du récit. Or Riad Sattouf n'a de cesse de dévaloriser l'image de son père tout au long des six tomes. D'un "élève brillant" p8 t1 Abdel devient assez vite un personnage peu recommandable et sujet aux moqueries via des lettres à l'orthographe incertaine pour un thésard de la Sorbonne. En effet l'auteur lui prête très vite des propos racistes, antisémites puis des attitudes violentes sur son épouse. Les grands-parents ne sont pas spécialement épargnés avec plusieurs propos homophobes dans leur bouche. Sattouf reprendrait-il la célèbre invective de Gide "Famille, je vous hais !" ? C'est un peu comme cela que je le ressens. Or c'est là où j'y vois un poil de provocation car je ne trouve pas que toutes les décisions d'Abdel soient aussi sottes que cela. Tout d'abord mettre sur la place publique des propos de natures familiales et privés, même délictueux, ce n'est pas mon truc d'autant plus que cela provient de souvenirs de jeune enfant si l'on suit le récit. Mais je trouve que les épisodes provocateurs ne s'arrêtent pas là. Ainsi la description du "meilleur plat du monde" avec une galette au jambon, ou l'anecdote de la reproduction d'une danseuse de Degas dans un village traditionnel syrien participe à ce côté provocateur. Enfin l'épisode du retour au pays de Fadi avec son père est pour moi le sommet du traitement émotionnel de la série. Cet épisode a fortement résonné en moi puisque je suis le papa d'un enfant à double culture comme Fadi. Était-il légitime que son papa emmène son fils avec lui dans sa famille syrienne ? Comme l'explique l'avocat, la police ou les services de l'ambassade mis en scène de façon assez désinvolte voire presque caricaturale, la réponse "oui" est légale et compréhensible. Abdel n'a commis alors aucun délit comme le prouve son retour en France où il a pu circuler librement malgré les demandes de la maman à la police. N'est-il pas légitime qu'un père d'une cinquantaine d'année veuille vivre sa fin de vie sur sa terre natale entouré de ses fils alors que son épouse refuse de le rejoindre sans être divorcée ? A chacun de répondre à cette observation de façon raisonnable ou émotionnelle. Je me fais un peu l'avocat du diable mais je trouve la charge trop violente sur un personne qui ne peut pas répondre. C'est à mes yeux le plus gros défaut du livre. Le graphisme est presque imposé par le genre quasi journalistique du récit. Le trait est souple et dynamique. Pourtant je trouve qu'il fige trop les personnages du père et de la mère dans une fixité temporelle qui ne rend pas assez compte du temps qui passe. Il y peu de décors extérieurs détaillés ce qui enferme l'ambiance dans une confrontation familiale assez lourde. Une lecture en résonnance avec l'histoire de cette décénie.

22/11/2023 (modifier)
L'avatar du posteur carottebio

Je viens de finir le dernier volume de cette série démarrée il y a quelques années déjà. Verdict : totale réussite. La touche de Sattouf pourrait se définir comme une mise à nu simpliste d'un monde complexe. Il nous prend la main et nous emmène partout dans son passé, aucun sujet n'est écarté, il nous raconte sans jugement et sans raisonnement... et on comprend, on ressent cette vie atypique dans ce foyer dysfonctionnel. Un voyage intime intense qui permettra à beaucoup de lecteurs d'ouvrir les yeux sur tant de sujets (l'enfance, l'adolescence, les parents, le moyen orient, les amitiés, la famille étendue, l'observation introspective). Personnellement, j'ai lu chaque volume d'une traite !

07/11/2023 (modifier)
L'avatar du posteur AuroreYoyo

POSSIBLES SPOILERS Il n’est sans doute pas utile de faire de la pub pour cette saga de 6 tomes au succès énorme, mais je vais le faire quand même. C’est ma saga préférée, celle qui m’a fait pleuré à chaudes larmes tout le tome 5 et 6. je me suis attachée énormément à Riad et à sa maman, au destin de son petit Frère Fadi, et à ce père tellement compliqué, antisémite sexiste nationaliste, mais son père quand même avec des moments touchants entre eux dans les premiers tomes . Je prête ces tomes à toute ma famille comme si je donnais des nouvelles de gens de notre famille justement, nous n’avons aucun lien avec la Syrie mais cette bd parle à tous les humains Riad a fait une des œuvres les plus importantes du monde de la bd à mes yeux.

30/10/2023 (modifier)
Par Canarde
Note: 4/5
L'avatar du posteur Canarde

Attirée par vos avis et par ce titre étrange, j'ai acheté cet album avec curiosité. Je n'ai pas été déçue: on a vraiment besoin de témoignage comme ça. La Syrie, la Libye, ce sont des sortes d'épouvantails pour nous occidentaux casaniers: on les range dans la catégorie commune des dictatures barbares sans vraiment se pencher plus sur la question. Ici, on a le témoignage d'un enfant blond métisse qui se trouve trimballé dans ces pays dans les années 60 et on en voit les aspects communs (le culte de la personnalité, les travaux commencés qui ne finissent jamais de constructions merdiques en béton partout et une sorte de sentiment d'abandon général, la place assez ambivalente de la religion) mais aussi des différences qu'on a du mal à justifier (sont-elles simplement anecdotiques, ou le signe de quelque chose de plus profond, on ne sait pas) En Libye, l'idée des maisons sans clef, qui obligent les femmes à rester à la maison pour les surveiller, les arabophones qu'on cherche à faire venir du monde entier pour enseigner leur langue, en Syrie, les enfants qui embrochent des chiens, ou coulent des bronzes au milieu des rues, en règle générale un statut de l'enfant assez étrange. Le dessin de Riad Sattouf, toujours réduit au plus simple où chacun porte son ridicule vaillamment, contribue à faire sourire mais aussi à inquiéter sur ces mondes étrangers, il y a quelque chose de Marjane Satrapi, (vue depuis l'enfance) mais parfois de Willem, voire de Reiser (une violence qui nous remet à notre place, inquiet)... Après avoir lu tous les tomes, et suivi l'invraisemblable parcours de Riad Sattouf, je confirme mon premier enthousiasme. Le dernier volume qui arrive à la mort du père, celui qui rêvait que sont fils devienne l'arabe du futur, est particulièrement poignant... Il y a plusieurs passages où le fils trouve de l'aide dans la psychanalyse jungienne pour se débarrasser de l'emprise de ce père bizarre, et ces pages m'ont paru très utiles, en particulier lorsque la psychanalyste explique que nous ne sommes pas là pour sauver nos parents.

23/11/2014 (MAJ le 26/08/2023) (modifier)
Par karibou79
Note: 3/5
L'avatar du posteur karibou79

Très grand respect à Riad Sattouf qui a le coup d'oeil pertinent, sait garder le recul nécessaire et a le talent de croquer de manière simple et précise tout personnage ou situation. Vraiment remarquable. Le principe est un peu celui de Les Cahiers d'Esther mais c'est la vie du dessinateur lui-même qui est mise en image donc avec beaucoup plus de réflexion et un cadre géographique beaucoup plus vaste. Comme j'adore les cahiers d'Esther, j'aime l'Arabe du futur. Mais j'ai du mal à supporter la mentalité intransigeante de pas mal de personnages. Riad Sattouf détaille très bien le problème de l'enracinement profond de mentalités et arrive à se mettre dans la tête de l'autre. Mais rien à faire, les fondamentalismes et la bêtise humaine ça ne passe pas du tout chez moi lorsqu'ils sont ancrés dans le réel et gâchent toute lecture. Je pense que la série vaut 4 mais en raison du malaise évoqué, je lui donnerais 2. Poire coupée en 2, cela fait 3.

25/07/2023 (modifier)
Par grogro
Note: 5/5
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Ayé ! Je viens de terminer le tome 6. Le moins que l'on puisse dire est que cet ultime volume constitue une conclusion forte. Cette série est formidable. Cela ne tient pas tant au dessin, très sympa au demeurant, qu'à la manière de Sattouf de raconter, et à cet humour dont il mâtine son récit. Tout au long de cette saga, il fait preuve d'une honnêteté sans filtre et raconte cet enfant malingre qu'il a été, confronté à ce père que chacun jugera à sa manière. Il raconte comment il a grandi, en proie aux moqueries, souvent, dresse un portrait sans concession de ce souffre-douleurs qui a subi le mal-être de ceux qui se croyaient dominants, le conduisant sans doute à faire de lui un dessinateur, un conteur hors-paire, qui a eu bien raison de suivre sa bille malgré les avis parfois contraires. Grande leçon que voilà. Son parcours est peu banal et méritait d'être raconté. On lit chaque tome d'une traite, ou du moins jusqu'à ce que le sommeil fasse ployer vos paupières. Oui, récit drôle, épique et réellement émouvant. Comme on dit : un must-have !

09/03/2023 (modifier)
Par yaglourt
Note: 4/5
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Excellente série pour les raisons que tout le monde a déjà données mais j'ai été un peu déçu par le dernier tome *Attention Spoilers* Après tant d'attente, on n'apprend quasiment rien des 20 ans passés en Syrie du petit frère kidnappé (à part qu'il a fait des études de médecine) et encore on apprend encore moins sur le devenir du père (à part sa mort).

17/02/2023 (modifier)
Par Pasukare
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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J'ai une longue histoire avec L'Arabe du futur, semée d'échecs de lecture, de rejets vis à vis de comportements et de mentalités insupportables à mes yeux et souvent à désespérer d'atteindre un jour la paix entre les peuples et le respect de la nature dont nous ne sommes qu'un élément parmi tant d'autres. Et puis Riad Sattouf a été invité sur France Inter en cette fin d'année 2022 pour parler de la sortie du dernier tome de la série et tout ce qu'il en a dit m'a fortement donné envie de retenter le coup. Relecture du tome 1 d'abord, j'y ai retrouvé ce qui m'avait fait buter les premières fois, mais j'ai continué et j'ai dévoré la suite en quelques jours, une lecture presque boulimique, parfois en état de sidération face à cette vie et ces épreuves incroyables. Cela ne m'a pas redonné espoir pour la paix dans le monde mais plutôt ouvert les yeux sur une impossibilité assez déprimante tant nos différences et convictions sont ancrées en nous dès le plus jeune âge par notre éducation et l'environnement dans lequel on grandit... ce qui les rend bien difficile à nuancer par la suite quand l'occasion pourrait se présenter. Il n'y a heureusement pas que ça dans l'Arabe du futur. C'est toute une vie simple et complexe à la fois, semée de moments forts et de déchirements, le tout illustré dans un style à la fois drôle, efficace et poétique. Une série marquante à tous points de vue.

05/01/2023 (modifier)