Vogue la valise

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Voilà plusieurs années que nous attendions le grand retour de Siris. C’est maintenant chose faite avec la publication de Vogue la valise, un événement à ne pas manquer.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Alcoolisme Auteurs canadiens Autobiographie Les petits éditeurs indépendants Québec

Vogue la valise, une saga familiale déchirante, se veut le récit touchant d’un père alcoolique qui entraîne dans son malheur toute sa famille et surtout La Poule, alter ego autobiographique de Siris, Les pieds bien ancrés dans la réalité et l’oeil planant bien haut, Siris jette un regard poétique, acide et autobiographique sur son enfance. Premier véritable roman graphique de l’auteur, celui-ci a mis plus de trois ans à pondre, dans un style chargé et avec une grande créativité narrative, un premier tome fort émouvant. La série comportera deux tomes. Texte: L'éditeur

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Janvier 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Vogue la valise © La Pastèque 2011
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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01/08/2014 | Gaston
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Par Ro
Note: 2/5
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A moins de m'être fait berner, Vogue la valise est un récit autobiographique, celui de la jeunesse franchement peu engageante de l'auteur. Cela commence avec le récit relativement rapide (presque une centaine de pages quand même) du parcours du père du héros, de sa rencontre avec sa mère, et surtout de son alcoolisme qui va détruire inévitablement chaque portion de sa vie familiale et professionnelle. Et quand le point de non-retour sera franchi, ce sera le récit de la vie de ses enfants, dont le héros principal, alter ego de l'auteur, quand ils vont être confiés à différentes familles d'accueil. Et en ce qui concerne ce dernier, la famille dans laquelle il sera finalement amené à passer la plus grande partie de sa jeunesse ne sera vraiment pas pour lui une partie de plaisir, au point qu'il aurait pu en être détruit. L'histoire se déroule au Canada, en majorité au Québec. Tous les dialogues sont donc écrits en Québécois avec beaucoup de mots et tournures de phrase du parler local. Pour qui y est habitué, ce n'est pas compliqué mais ça peut déstabiliser les lecteurs franco-français qui ne connaissent pas. Le dessin est un peu basique, avec un petit côté underground américain, d'inspiration fanzine amateur. Je n'en raffole pas et ce n'est pas lui qui pourrait me donner envie de lire l'album. Quant à l'histoire, non seulement elle n'est pas drôle, mais en plus elle est racontée de manière un peu décousue d'une part et aussi très dense d'autre part. L'intégrale est épaisse, 350 pages, et elle m'a ennuyé régulièrement. En outre, j'en venais assez rapidement à être agacé par la dérive alcoolique récurrente du père et par le caractère plaintif du jeune héros : "Pourquoi moé ? C'po juste..." C'est vrai que sa jeunesse a l'air d'avoir été un vrai calvaire et que la famille d'accueil où il a finalement échoué était vraiment pourrie. Mais ce n'est que sur la toute fin, l'épilogue plusieurs années après, que j'ai enfin ressenti une certaine empathie envers le héros et narrateur. Avant cela, je suis resté en retrait de son récit, entre ennui et léger agacement. Je salue la retranscription autobiographique sincère et la façon dont elle plonge le lecteur dans un Québec des années 60 et 70 parfois peu reluisant. Et j'imagine que produire cette oeuvre intime où il dévoile les côtés sombres de sa famille et de sa jeunesse, fut une sorte d'exorcisme pour son auteur. Mais sa lecture ne fut pas pour moi un plaisir.

29/01/2019 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Je ne connaissais pas du tout cet auteur et ce one-shot est assez sympathique pour me donner envie de lire d'avantage cet auteur. J'aime bien son dessin qui est dynamique et sa narration est fluide. Malgré le fait qu'il y a plus d'une centaine de pages, cela se lit plutôt rapidement. Le scénario est bon quoique je trouve qu'il est un peu décousu. Il y a plusieurs scènes qui ne font pas vraiment avancer l'histoire et même si ses scènes sont sympathiques, cela donne un scénario un peu décousu. Je ne comprenais pas pourquoi un des enfants de la famille avait une tête d'oiseau et où l'auteur voulait en venir. Il a fallu que je lise le résumé sur internet pour comprendre et savoir que c'est une auto-biographie, ce qui fait que je vois plusieurs scènes d'un autre œil et la détresse des personnages m'a plus touché. Mais comme ce n'était pas indiqué sur le livre que c'était une autobiographie, j'ai lu cet album comme si c'était de la pure fiction alors que si j'avais su, j'aurais été touché par certaines scènes. Même si cela n'aurait pas changé ma note, je trouve cela dommage de lire une bande dessinée sans savoir que c'est tiré de faits réels.

01/08/2014 (modifier)