Ambre gris
Inspiré par le grand romantisme américain (Moby Dick d’Herman Melville en tête), Michel Durand livre ici une œuvre, mêlant fascination et répulsion pour cette période de chasse à la baleine effrénée.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune La Pêche
Au crépuscule de sa vie, l’abbé Grégoire écrit ses mémoires. L’un de ses souvenirs les plus prégnants le remet à bord du baleinier Belespoir, pour une chasse homérique de ces imposants cétacés aux côtés d’un commandant cruel et haineux : Pierre Masquelier. A l’époque, si un mousse cherchait à déserter, celui-ci recevait le supplice de la bougie : on le gavait d’huile, on lui enfonçait une corde par la bouche jusqu’à l’estomac et on allumait la torche. Le bougre s’enflammait alors par la tête et mourrait dans d’atroces souffrances. Pour ses basses œuvres, Masquelier était secondé par le premier maître William Peter, tout aussi tortionnaire que lui. Au terme de sa campagne de chasse, il escomptait s’assurer une récolte productiviste et prolifère, emplir les cales de son navire d’« ambre gris ». A terre, cette sécrétion intestinale de la baleine était en effet devenue un parfum subtil et aphrodisiaque, qui se marchandait plus cher que l’or. La méthode de chasse était rodée : une fois la baleine harponnée et tuée, il fallait la coincer sur les flancs du navire afin de la dépecer. C’est-à-dire « éplucher » son cuir avec de gigantesques crochets, des cordes et des poulies ; le découper en morceaux qu’on faisait fondre ; récupérer le spermacéti dans son crâne ; fouiller ses entrailles pour en extraire l’ambre… Le père Grégoire était certes à bord pour épauler les forçats de la mer dans la foi, mais surtout parce que Jocelyn, la concubine de Masquelier, était aussi sa fille. Or le despotique commandant réclamait qu’elle le satisfît sexuellement 5 fois par jour dans sa cabine, au bas mot, à grands renforts d’orgasmes tonitruants…
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Date de parution | 11 Septembre 2013 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Pas mal mais alors quel dessin!! Je suis finalement atterré par le fait qu'un dessinateur, s'il a bien sur le droit de choisir le style dans lequel il s'épanouit le plus, ne doit pas pour autant être aussi foutraque. Ici nous n'avons droit qu'a des personnages tout juste gribouillés qui de surcroit ne possède pas de bras. Les visages sont changeants d'une case à l'autre, les proportions mal définies et les expressions plus qu'approximatives. Alors pour ce qui est du plaisir de lecture avouez que c'est rédhibitoire. D'autant plus dommage que le sujet sur ce capitaine cinglé et obsessionnel avait des arguments à faire valoir. Je n'ose imaginer ce qu'un artiste de talent aurait pu faire avec une telle histoire, non pas que Michel Durand en manque, le seul problème est qu'il n'est absolument pas le mien.
Comme Erik, j’ai été gêné par le graphisme de Michel Durand. Trop brouillon, et même si l’idée était de rendre compte de l’exiguïté de la vie à bord, de la fureur des éléments et de la confusion presque permanente, cela n’aide pas du tout à la lecture, contrairement à ce qu’arrive à faire Christophe Blain, qui émarge dans le même style. Quant à l’histoire, inspirée d’un roman qui a lui-même influencé le formidable Moby Dick d’Herman Melville, elle se révèle plutôt brouillonne, sans réel fil conducteur, si ce n’est cet homme d’Eglise qui essaie de sauvegarder un semblant de dignité au milieu de toute cette folie… Si tous les éléments fondateur, tels que la folie du capitaine, la rivalité entre baleiniers ou la fureur de la mer sont bien présents, ils sont bien moins impressionnants, sauf si l’on excepte la scène du Kraken. L’ennui, ou plutôt les difficultés de lecture s’installent dès les premières pages, et il faut s’accrocher pour en venir à bout. Pour le reste, c’est plutôt bof.
Je n'ai pas aimé cette oeuvre inspirée par le roman Moby Dick et la fameuse chasse à la baleine. Nous avons un capitaine qui est vraiment la caricature du parfait méchant homme. C'est trop poussif pour être crédible. Il faut croire que tous les capitaines de navire sont givrés ces derniers temps. L'équipage se laisse faire. Seul un abbé semble faire un contre-poids mais c'est faible dans l'intensité. Je n'ai pas aimé le graphisme ainsi que le dessin que j'ai trouvé trop brouillon et imparfait. La couverture donne d'ailleurs un aperçu. La saturation des cases m'a rebuté. Bref, je ne suis pas parvenu à entrer dans l'histoire. Le désintérêt pointe vite le bout de son nez. On oubliera et on se plongera dans d'autres séries sur le même thème plus réussies comme Esteban (Le Voyage d'Esteban) ou encore Achab.
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