Simon Hardy (Une aventure de)
Une menace de troisième guerre mondiale déjouée par un journaliste débutant et une jolie Indienne..
Journalistes Les petits éditeurs indépendants
1961 : un boeing américain est abattu dans le ciel du Chabahar, petit Etat imaginaire au sud de l'Iran. Les Etats-Unis accusent ce pays d'être l'instigateur de cet attentat. Au sein d'une tension internationale, des inspecteurs de l'ONU enquêtent sur place, mais une organisation criminelle tente d'enrayer ce processus. Parallèlement, Simon Hardy, un jeune journaliste belge est l'envoyé spécial de l'Allumette, un quotidien bruxellois, se trouve pris dans la tourmente et doit tout faire pour empêcher la Troisième guerre mondiale.
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Date de parution | Septembre 2013 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Une série pour les nostalgiques de vieilles BD des années 50-60 qui ne m'a pas du tout séduit. Déjà le dessin est de la ligne claire, un style que je trouve souvent sans vie et sans dynamisme comme c'est le cas ici. Quant au scénario, c'est du récit à l'ancienne et avec tous les trucs de cette époque que je n'aime pas: personnage principal insipide et histoires d'espionnages à la James Bond avec des grosses ficelles. On retrouve des clins d'œil à la BD de l'époque, mais pas que (le masque du mystérieux méchant me fait penser à celui de Fantômas dans la série de films des années 60). Bref, pour moi cette série est un pastiche sans intérêt qui m'a ennuyé du début jusqu'à la fin. Je préfère lire les meilleures séries de cette époque à la place.
Je me rends compte que je donne surtout des avis négatifs, mais ce n'est pas ma faute. Je ne maîtrise pas la liste des séries proposées... Et donc, là encore, je conseille de fuir cette "série" (dont je n'ai pas vu de suite, à propos). Pourtant, le dessin est très correct, rétro à souhait (et d'habitude, j'adore ça). Mais là... Le scénario, malheureusement, n'est pas au niveau. On attend beaucoup beaucoup mieux du scénario, quand on a un tel dessin ; on compare avec les productions des années 50 et 60, et la comparaison est terrible. Ça ne vaut pas un bon classique. Dommage.
Cette aventure n'est pas traitée avec le sérieux qu'on voit dans des séries de politique-fiction actuelles comme Black Op ou Alpha, non pas du tout, c'est en fait un pastiche total des aventures d'espionnage à l'ancienne, très remuantes, un peu dans le style de Tintin, avec un catalogue complet de références, clins d'oeil, allusions et renvois à tous nos souvenirs de jeunesse, bref un hommage plutôt respectueux aux Bd des années 50 et 60, le tout dans un style graphique de nouvelle Ligne Claire. On y aperçoit au détour des pages la silhouette du Professeur Mortimer, une parodie de la Main Blanche (dans Tif et Tondu) qui ici devient la Main Noire, des exclamations d'époque comme " damned " ou "rogntudju", et un mystérieux chef criminel appelé le Tsar qui fait beaucoup penser à Monsieur Choc ou Rastapopoulos. On y trouve même un bel hommage dans 2 cases à Astérix en Corse. L'inspiration du scénariste est donc infatigable et promet pour la suite, (s'il y en a), il élabore une histoire classique qui est dans la lignée de ce qu'on voyait dans les Bd franco-belges de la grande époque comme Tintin, Blake & Mortimer, Marc Dacier, Valhardi ou Gil Jourdan... les clichés s'accumulent volontairement, et ce genre de récit ne peut plus étonner personne, mais on peut s'y laisser prendre. Le dessin Ligne Claire pas désagréable et aux décors précis, achève bien-sur de donner un style à cette bande sympathique et distrayante à qui il ne manque qu'un peu plus d'humour pour être vraiment dans le ton.
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