La Nuit du Lièvre
1956. Hatsburg, petite bourgade banale des États-Unis.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Encrages La Boxe Petits villages perdus
1956. Hatsburg, petite bourgade banale des États-Unis. Zouzou, Elvis et Freed, trois copains, reviennent de la guerre de Corée. Descendre dans les mines ou monter sur le ring ? Le choix est rapide. Entre bagarres, amours, amitiés et combats, Bo, le frère de Zouzou, est aux premières loges. Et, quand la mafia décide de s'en mêler, la petite ville perd tout son charme ! Freed au bord de la folie, Elvis au placard pour quinze ans, et, Zouzou, ratatiné contre un arbre... Tout tourne mal pendant cette nuit où les lièvres sont de sortie.
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Date de parution | 24 Avril 2001 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Pas mal, c'est ce qui me vient en effet après cette lecture. C'est agréable à lire, l'histoire est assez originale mais il lui manque le petit plus qui fait les grands récits. On n'arrive pas à s'attacher aux personnages trop distants. J'ai surtout aimé la partie centrale de l'histoire sur le monde de la boxe. L'ensemble est relativement bon mais il y a eu beaucoup de BD à faire mieux. Le dessin noir et blanc est beau avec ses lavis grisâtres. J'affectionne ce style, j'ai donc été comblé. Je regrette surtout de ne rien retirer de concret de cette histoire qui se lit bien et vite mais qui s'oublie également rapidement. Il y avait de la marge pour mieux faire. Cette BD est tout de même à lire, elle ne dénote pas dans cette bonne collection de Delcourt qu'est la collection Encrages.
La grande particularité de cet album réside dans sa structure en multiples flash-back. Très élaborée, cette structure demeure limpide d’un bout à l’autre et constitue, avec la narration à la première personne, le point fort de cette Nuit du Lièvre. La situation géographique du récit est également du genre à me séduire. Nous sommes dans un bled paumé des Etats-Unis au milieu des années ’50. Le dessin de Georges Van Linthout est, lui aussi, très agréable. Sans être exceptionnel, il dégage un certain charme et demeure constamment lisible et riche. Les décors ne sont pas négligés et les personnages sont bien typés. Du bon travail, sans nul doute. Mais, après ces éloges, je dois me faire plus critique. Le scénario est peu intéressant et s’égare fréquemment. A un point tel que je ne sais pas quel en est le thème central. De plus, à la conclusion de l’album, un élément fantastique apparaît, alors que tout le reste de l’album se veut réaliste. Et je ne sais vraiment pas quoi penser de cette « apparition », que je trouve complètement inutile. Je ressors de ma lecture déçu, malgré les bons points évoqués. Pour sa structure, sa narration et son dessin, je dirai « pas mal » mais dieu que ce scénario est inintéressant !
Franchement, à lire les avis précédents, je m’attendais à quelque chose de banal, voire de convenu et c’est tout le contraire. Certes, le récit n’a rien de bien original mais il puise sa force dans la narration exemplaire d’Yves Leclercq. Contrairement à d’autres, je n’ai pas trouvé l’histoire confuse. Le fait qu’elle se passe à différentes époques avec la présence de flash-back peut sans doute être à l’origine de cette impression. On se laisse prendre par l’atmosphère de ce récit imprégné par la fatalité, les petites frappes, l’amour et la dure réalité d’un bled paumé. J’apprécie assez le travail de Van Linthout avec un style graphique proche de celui de Baru. Bref, voici une bonne chronique d’un fait divers qui ne laissera pas tout le monde indemne. Un bon album qu’il serait bien dommage de bouder.
Ouais. Pas mal ce one-shot, mais ça ne veut pas dire qu'il est indispensable pour autant. L'histoire est intéressante tout en étant un peu confuse. J'avais parfois l'impression de lire deux voire trois histoires différentes mises ensembles ! Je n'ai pas trop compris ce que voulait faire le scénariste. Le dessin est très efficace et rend assez bien l'atmosphère du récit. Les personnages sont un peu attachants sans plus.
Ce récit nous entraîne dans un univers de combat de boxe clandestin à la fin des années 50 dans le Nord-Ouest des Etats-Unis. Cette histoire est comme un puzzle dont les pièces vont se relier à la fin. C'est un peu comme une chronique de vie. J'ai bien aimé l'ambiance régnant dans cette petite ville coincée entre un pénitencier et une mine de charbon. On sent ici une époque qui a disparu ainsi qu'une critique subtile du "way of life" américain. Point de WASP ici, je vous rassure ! Mais la Mafia avec toutes ses combines... C'est pas mieux ! Le récit demeure efficace, aidé par un dessin épuré en noir et blanc dont les traits paraissent tout à fait satisfaisants. Très belle qualité narrative également avec des dialogues riches. Ce n'est pas une oeuvre qui fera date mais la lecture nous dépayse tout en nous faisant découvrir le vrai goût de l'authentique !
Mouaif... très confus tout ça. On ne sait pas trop où les auteurs nous emmènent, en fait, et l’abondance des flashbacks distillés avec l’habileté d’un rhinocéros jouant du hula oop n’est pas là pour nous aider à suivre le fil d’une histoire déjà pas bien passionnante. Un récit qui perd d’ailleurs un peu de son crédit en nous dépeignant, entre autres, l’amitié d’un jeune noir avec 2 blancs de son âge... dans l’Amérique profonde (Peggy Sue, pour moi, c’est de l’Amérique très très profonde) des années 50, bien connue pour son humanité et son infinie tolérance (mais bon, c’est presque un détail). Le dessin? bah euuuh, pas fait très attention en fait, n’ayant pas été très emballé par l’histoire... Ah si, une chose quand même, la couverture, elle est magnifique! C’est pas mauvais, hein, mais Dieu que je me suis ennuyé!
Bonne petite BD sans prétention, sur un thème devenu galvaudé (une petite ville américaine dans les années 50-60). L'histoire est vite lue, vite oubliée, car elle ne présente aucune originalité, mise à part la scène qui donne son titre au bouquin, anecdote intéressante, mais pas très bien exploitée. Le graphisme, voisin de celui de Davodeau mais sans génie, est agréable, sans plus.
Il s'agit d'un album passable. Au départ on se demande un peu ce qui se passe, puis on comprend qu'on prend l'histoire par la fin. Le récit est une suite de flash-backs sur ce qui s'est passé cette fameuse nuit du lièvre. Je trouve qu'on ressent assez bien l'époque et le contexte années 50. La fin est pas mal, finalement. Les dessins sont lisibles, personnellement je ne les trouve pas moches. Bref une lecture qui peut être intéressante mais loin d'être indispensable.
Ben moi, au contraire, j'ai beaucoup aimé. L'histoire est effectivement un peu confuse mais tout s'éclaire au fur et à mesure qu'on approche de la fin. A la deuxième lecture le récit prend beaucoup plus d'ampleur.
Hmmm, cet album est pas mal sans être extraordinaire. Les dessins sont agréables, quoique souvent trop petits à mon goût (mais bon, c'est le format de la collection qui veut ça...), et l'histoire est assez reposante. Un peu confuse dans le sens où les flashs-backs abondent, mais néanmoins très compréhensible. Rien d'extraordinaire ni d'indispensable, mais c'est un album bien sympa, à lire tranquillement le soir dans son lit.
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