Liens de Sang
Lorsque Hermann père et fils allient leurs compétences pour créer un polar noir et inquiétant, l’œuvre ne peut qu'en être des plus atypiques...
Diables et démons Serial killers Signé Une histoire de famille
Burn in Hell ! Une mégalopole américaine glauque à souhait... Sam Leighton, petit gars d'un bled perdu, y est devenu flic depuis peu, et se retrouve malgré lui embarqué dans une affaire de meurtre en série des plus étranges... Un tueur en série fait des ravages, marquant ses victimes, toutes liées au milieu, d'une croix de sang sur la joue... Véritable scarification, signature personnelle de l'assassin... Un vieux flic demande à Sam de l'aider à faire tomber le parrain de la ville, le mystérieux Joe, que personne n'a vu depuis vingt ans. Sam acceptera... Le diable en rit encore.
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Date de parution | Septembre 2000 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’insiste avec Hermann, car il a produit de belles séries, et surtout parce que, malgré quelques défauts rares mais récurrents (le visage des femmes essentiellement), son dessin est vraiment souvent des plus chouettes, sauvant parfois à lui seul un album sans réelle consistance. Eh bien on retrouve dans celui-ci une bonne partie des remarques que j’ai déjà faites après mes lectures des collaborations entre Hermann et son fils. Le dessin est toujours agréable, avec une colorisation agréable et classique pour ce grand dessinateur. Pas grand-chose à dire de ce côté-là (même si le visage de l’unique femme, Gladys, n’est pas toujours aussi charmeur que son personnage, il n’y a pas le côté « néanderthalien » qui souvent m’a gêné ailleurs). Bon, mais, comme la plupart du temps avec Hermann fils, c’est le scénario qui pèche (j’ai beau chercher, je n’ai pas gardé souvenir d’une réelle satisfaction dans ce domaine avec lui). La première partie de l’album n’est pas hyper originale, mais disons qu’elle passe très bien. Ça colle aux polars des années 1950, avec des policiers plus ou moins ripoux, un gangster tenant le milieu et protégeant sa « poule », forcément une bombasse – Gladys donc. Et le petit jeune policier qui n’a pas encore les codes et qui va fureter où il ne faut pas. Pas originale, mais très lisible. Oui, mais la suite m’a clairement perdu. C’est partie dans du n’importe quoi, au point que j’ai dû faire quelques retours en arrière pour vérifier si je n’avais pas raté quelque chose, mais non. Sans trop révéler, la fin est à la fois abrupte et incohérente, l’intrigue polar basculant dans un fantastique improbable (je passe sur les prouesses à la Spiderman du héros pour sortir de l’immeuble du gangster), qui vient comme un cheveu sur la soupe conclure une histoire. Cette manière de dévier l’histoire m’a semblé un peu désinvolte et ne m’a pas du tout convaincu.
Le mythe d’œdipe revisité. Très intéressant mais fort mal maitrisé à mon sens. Cette BD scénarisée par le fils d'Hermann possédait dès le départ un gros potentiel mais il me semble que le scénariste n'a pas su maitriser son sujet. En soi le complexe, pour peu que l'on adhère à la théorie psychanalytique, est assez simple. Au cours du développement de l'enfant, celui-ci désire sa mère et veut tuer le père. Tout cela est métaphorique bien sûr et se joue au niveau de l'inconscient. Pourquoi diable le fils a-t-il eu ici besoin de nous plonger en fin d'album dans ces propos plus qu'allusifs sur le registre du fantastique ? Pourquoi pas après tout mais encore aurait-il fallu que cela ne se fasse pas de cette manière qui a eu la malchance de perdre quasi tout son lectorat. Le titre déjà nous met la puce à l'oreille. Je me permettrais de faire de la psychanalyse à pas cher en remarquant que pour un fils dont le père est plus que reconnu, célèbre dans sa partie, il ne doit pas être facile d'exister surtout lorsque l'on souhaite soi-même être de la partie... Mais je digresse, encore que. Concernant le dessin, Hermann, le père, s'en sort magistralement en créant des ambiances glauques et poisseuses à souhait. Un album pour les aficionados de l'auteur qui retrouverons sa maestria habituelle.
J’ai beau lire et relire cette BD d’Hermann père et fils, je n’y comprends rien ! C’est très particulier ce concept. Durant la première partie de l’histoire, tu poses le récit et tu finis par partir en vrille sur la fin. Au final tu restes sur ta faim, et en te demandant si tu n’aurais pas abusé de substances illicites, ou si c’est bien la version franco-belge que tu tiens dans tes mains et non la version serbo-croate (si si elle existe). Je subodore des avis très tranchés sur cette œuvre. Soit on va aimer soit on va détester. Je dis ça, mais comme j’apprécie tellement le graphisme de papa Hermann je vais dire « pas mal » mais il faut que le fiston s’arrache un peu dans les prochains scénarios à venir. Papa ne sera pas toujours là pour sauver l’album. Le dessin, je vous le disais précédemment, est magnifique. Il y a une émotion et une ambiance particulière qui se dégagent des différentes planches. C’est sombre et glauque à souhait. C’est vraiment dommage que le scénario soit si complexe (je voulais écrire nul mais peut-être un peu trop fort tout de même !). Un récit qui commence bien mais qui reste inachevé. Je ferme définitivement cet album.
Encore une fois, Hermann s'y connait pour composer une atmosphère grâce à son coup de crayon savant ; les variations de couleurs créent des ambiances superbes à plus forte raison lorsqu'il s'agit d'un polar dans le style noir. Et cela même s'il ne sait toujours pas dessiner correctement une femme (surtout nue), mais par rapport à d'autres de ses Bd, il y a du mieux de ce côté. En tout cas, il connait ses classiques pour livrer des images référentielles (page 8 d'après une photo de James Dean dans la rue ; le numéro de chant de Gladys calqué sur une scène du film Gilda ; ou encore Meadows qui a des allures de Bogart en trench et chapeau mou). On pourra aussi relever une petite influence du film Seven, avec des meurtres très sordides et une ambiance de pluie poisseuse. Tout ceci est la carapace qui enrobe le principal, à savoir le scénario qui m'a décontenancé dans sa seconde partie. Toute la première partie fonctionne de belle façon, digne d'un film noir de la grande époque, mais le récit bascule complètement après l'entretien avec le toubib. A ce moment, ça pourrait ressembler au film Angel Heart qui adoptait cependant très vite un postulat fantastique ; or ici, si fantastique il y a, c'est asséné à la toute fin lorsqu'il est trop tard, le lecteur n'y est pas préparé, d'où une incompréhension et un rejet. C'est une pirouette trop facile pour se dépétrer d'une intrigue arrivée dans une impasse.
La première partie est très bonne. Sans être très originale, l'intrigue est captivante, le dessin est excellent et crée une atmosphère de film noir et les péripéties sont dynamiques. Bref, cela donne envie de savoir la fin. Malheureusement, la fin en question est décevante. Les 10 dernières pages (environ) sont du gros n'importe quoi. Je n'ai rien compris à ce qui se passait et je pense qu'il n'y a rien à comprendre. Je n'ai rien contre les scénarii un peu bizarres, mais là je sens que l'auteur ne savait tout simplement pas comment finir l'album. Décevant.
Sam Leighton est un jeune flic, encore pétri d’idéaux. Lui s’applique à faire des rapports précis et détaillés sur une récente vague d’assassinats, alors que ses supérieurs, pour leur part, espèrent classer sans suite un maximum de dossiers. Les excès de zèle de Sam finissent par lui valoir les foudres de la hiérarchie. Contacté par un informateur anonyme, dans le cadre de ces meurtres sanglants, le jeune Leighton décide d’agir de son propre chef et de passer outre la voie légale. Le début du récit est on ne peut plus classique et pourtant ça marche, l’on y croit ! La chute par contre est incompréhensible ! Comment formuler cela, tout en évitant les 'spoilers' ? De deux choses l’une : soit le récit est réaliste et la fin est dès lors tout à fait incohérente, soit le récit est fantastique (dans le genre dimension parallèle, voyage dans le temps, etc.) et, dans ce cas, le narrateur a oublié d’en avertir le lecteur ! Quoi qu’il en soit, il y a un réel problème avec cette conclusion… Hermann, quant à lui, s’est acquitté honorablement de sa part du contrat. Il a son style bien à lui. Un style que j’apprécie. Dommage que la majeure partie du récit soit nocturne. En effet, la magie de la luminosité de la palette d’Hermann ne peut opérer. Par ailleurs, le dessinateur a toujours autant de mal à rendre les dames attirantes (quelques cours intensifs avec Milo Manara lui feraient sans doute le plus grand bien…)
Tout d’abord, j’aime particulièrement Hermann pour la qualité de ses décors, et la beauté de ses couleurs. Malheureusement, ce récit se passe principalement de nuit, dans des univers très confinés, et privilégie les personnages au détriment des décors. Par conséquent, je n’ai pas retrouvé un théâtre propice à me satisfaire, graphiquement parlant. Hermann reste un très grand dessinateur, et ses planches sont techniquement proches de la perfection, mais je ne l’aime pas trop dans ce genre d’univers. Ensuite le scénario de Yves H. est trop artificiel à mon goût. Sous prétexte d’une dimension fantastique, l’auteur se permet de composer un univers sans aucune logique, sans aucune cohérence. C’est bien beau de balader son lectorat, mais à condition qu’à la fin de la lecture celui-ci soit convaincu qu’il y a une logique sous-jacente à tout cela. Or, au terme de ma lecture, je suis resté circonspect. Soit le synopsis se résume à peu de chose, soit je n’ai rien compris. Décevant, sans être détestable. Mais il est clair que je ne relirai jamais cet album.
Quel gâchis... J'aime ce genre d'histoire ou le lecteur est manipulé mais dans le cas présent, même si l'intention est présente, on se retrouve avec un résultat brouillon où le lecteur se perd définitivement. Le dessin aurait été bien meilleur en noir et blanc car si le trait est remarquable, les couleurs fades rendent les pages denses et parfois indigestes. J'ai l'impression que les auteurs ont voulu trop en faire mais n'ont pas maitrisé leur sujet. Le résultat est plus que décevant.
??!!_&,,?:???? Je n'ai pas la prétention d'être un génie, ni un demeuré (enfin, peut-être un peu plus la deuxième hypothèse), mais là, j'ai pas tout compris ! Pour un policier/thriller, c'est un peu gênant. Ou alors le diable est un grand magicien qui laisse des traces de peinture verte et qui est immunisé contre le cancer, je sais pas. La mère couche-t-elle avec son fils ? Le fiston est-il son propre père ? Le père présumé revient-il voir la mère ? Ha non, le fils l'a déjà tué... Vous l'aurez compris, tout cela est un peu emmêlé.
Avant tout c'est le dessin qui m'avait attirée, vraiment superbe tout en couleurs directes, bien que je n'apprécie pas trop les visages de Hermann. Jusque là tout va bien, mais arrive le scénario… Un petit polar qui se laisse lire mais auquel on n'accroche pas vraiment, d'autant plus que la fin verse dans le fantastique et devient totalement extravagante et incompréhensible. Est-ce que le fils couche avec sa mère ? J'avoue de pas avoir bien saisi, je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas là…Ouf…
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