Spider-Man - L'Autre

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Le villain Morlun est de retour.


Auteurs brésiliens Marvel Spider-Man Super-héros Univers des super-héros Marvel

Jusqu'à présent, Peter Parker menait une vie de rêve. Il a rejoint les Avengers et habite au sein de la tour Stark avec son épouse Mary Jane et sa Tante May. Mais depuis peu, il fait des cauchemars et sa santé décline. Les jours du héros sont désormais comptés. Un tournant dramatique pour Spider-Man qui devra évoluer ou mourir !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Février 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Spider-Man - L'Autre © Panini 2014
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

04/09/2014 | Gaston
Modifier


Par Présence
Note: 3/5
L'avatar du posteur Présence

Évoluer ou mourir - Ce tome contient les épisodes 525 à 528 de la série Amazing Spider-Man (scénario de Joseph Michael Straczynski, dessins de Mike Deodato, encrage de Joe Pimentel), les épisodes 1 à 4 de la série Friendly neighborhood Spider-Man (scénario de Peter David, dessins de Mike Wieringo, encrage de Karl Kesel), et les épisodes 19 à 22 de la série Marvel Knights Spider-Man (scénario de Reginald Hudlin, dessins de Pat Lee, encrage du studio Dream Engine). Ces épisodes sont initialement parus en 2005/2006. L'intrigue globale des 12 épisodes a été conçue par Straczynski (en abrégé JMS). Peter Parker, May Parker et Mary Jane Parker logent toujours dans la tour des Avengers. Tracer, un nouveau supercriminel, a fait son apparition et Spider-Man éprouve quelques difficultés à échapper à ses balles de revolver qui ont la capacité de suivre leur cible à la trace. Il est blessé et doit se faire soigner par le docteur Castillo. Mary Jane cherche du réconfort moral auprès de Steve Rogers, individu d'expérience et rassurant. le comportement de Peter Parker devient de plus en plus emporté et impulsif, en proie à des émotions souvent négatives. Morlun joue au chat et à la souris avec Peter. Les examens médicaux réalisés par Reed Richards, Hank Pym, Tony Stark et Bill Foster aboutissent à un diagnostic très pessimiste pour Peter. Dès le début de sa prise en main de la série, Straczynski avait introduit une dimension spirituelle à l'acquisition de superpouvoirs par Peter Parker. Il n'avait pas remis en cause la piqûre de l'araignée radioactive, mais il avait insinué que cette araignée n'avait pas choisi Peter Parker par hasard. Avec les épisodes 506 à 508, le lecteur avait eu l'impression que JMS avait tourné la page sur cette composante de son récit. Même si l'alternance des séries (1 épisode de Friendly neighborhood SM, suivi par 1 de Marvel Knights, suivi par 1 de ASM, et on recommence) induit un changement de style significatif, la narration présente une unité réelle du point de vue de l'intrigue. Il y a une résolution en bonne et due forme qui apporte au lecteur la satisfaction d'avoir une histoire complète, c'est-à-dire avec une fin ouverte puisque les aventures de Spider-Man continuent par la suite. Pour le lecteur qui lit ce tome dans la continuité des épisodes de JMS, le choc est rude. Il commence par l'épisode 1 de Friendly neighborhood, avec une image de Kraven en tutu couteau à la main, un supercriminel (Tracer) générique aux pouvoirs mal définis, des expressions sans nuance sur les visages, une approche graphique plus simpliste qu'épurée, et des dialogues peu convaincants. le deuxième épisode est celui de "Marvel Knights" 19. Les dessins deviennent plus épurés que simplistes, avec une bonne densité de décors. Les expressions des visages restent toujours frappées du coin d'un jeunisme maladroit influencé par les mangas. Par contre les dialogues acquièrent un peu plus de subtilité et les personnages se comportent de manière plus adulte. Par comparaison, les épisodes de Amazing Spider-Man apparaissent d'une qualité nettement supérieure. Les décors dessinés par Deodato sont plus consistants, et plus réalistes (même s'ils ne sont pas présents dans toutes les cases). Chaque individu a l'air d'un adulte. L'ambiance est plus sombre, en cohérence avec la nature du récit. Il ne reste que les expressions des visages qui manquent parfois de finesse (mais ce n'est pas systématique), du fait de l'encrage de Joe Pimentel parfois un peu grossier perdant un degré de subtilité par rapport aux crayonnés de Deodato. Dans son ensemble le récit couvre un territoire narratif impressionnant, tant du point de vue de l'intrigue principale, que des thèmes annexes. Cette fois-ci, Straczynski ne prend pas de gant et ne donne pas l'impression de s'excuser ou de se justifier quant à son audace. Il a à nouveau pioché dans la vie des araignées, adaptant le principe de la mue des arthropodes (en particulier des araignées) à Spider-Man. Il parvient ainsi à mener à terme la menace (tant redoutée et annoncée) de Morlun, et à proposer une ouverture intéressante sur le personnage de Spider-Man. le lecteur ayant lu les précédents épisodes de JMS repérera également le développement d'autres thématiques présentes en filigrane : l'apprentissage (Peter Parker prend des leçons auprès de Steve Rogers), la confiance dans un couple (entre MJ et Peter), les aspirations des deux conjoints pour une vie commune (leurs similitudes, mais aussi leurs différences), la dimension spirituelle de l'héroïsme (le retour de la dimension totémique de Spider-Man, les habitants du Wakanda identifiant en lui un avatar du dieu Anansi), la motivation profonde de Peter Parker (un développement convaincant sur la culpabilité du survivant). JMS réussit même à mieux décrire les relations entre Spider-Man et les autres Avengers, n'essayant plus de faire du Bendis (registre dans lequel il peine). Au final, la richesse des thèmes du récit et l'unité narrative permettent au lecteur de dépasser les degrés de qualité variables entre les différentes équipes créatrices pour apprécier cette histoire longue et ambitieuse. Grâce à l'aide des 2 autres scénaristes, Straczynski arrive à mener à bien son intrigue relative à Morlun (qui est apparu dès l'épisode 30, le premier écrit par JMS), alors que la série s'apprête à être fortement secouer par le crossover Civil war. Même en connaissant l'issue de Un jour de plus, il est possible d'apprécier cette histoire dont l'intérêt ne se limite pas à l'intrigue. D'une certaine manière, JMS a les coudées d'autant plus franche que ces bouleversements ne sont pas destinés à durer. le titre choisit par JMS n'en devient que plus savoureux, un vrai manifeste d'auteur. Pour que le personnage de Spider-Man continue à faire rêver les lecteurs, il est condamné à évoluer, sinon c'est la mort (= la raréfaction du lectorat).

17/08/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Cette longue histoire met en scène un méchant, Morlun, qui est apparu dans une autre longue histoire que je n'ai pas lue, mais je sais qui il est et je ne le trouvais pas intéressant et cette histoire m'a confirmé que j'en ai rien à cirer de Morlun. Ce récit est censé être un tournant dans la vie de Peter Parker et, à la fin de ma lecture, je n'ai pas eu l'impression que c'était le cas. En fait, alors que je trouve que certains vieux comics n'ont pas assez de pages pour utiliser le plein potentiel de certaines histoires (je parle du temps où une histoire se racontait dans un numéro de 20 pages et le prochain numéro portait sur une autre histoire), il semble que, dans les comics modernes, on étire parfois inutilement une histoire sur plusieurs numéros. J'ai eu l'impression qu'on aurait pu raconter celle-ci dans seulement 2-3 numéros, pas dans 12 numéros et en plus c'est la seule histoire de Spider-Man durant 4 mois ! Le problème c'est que les angoisses de Peter sont vite répétitives et qu'au final il y a peu de surprise et c'est cousu de fil blanc.

04/09/2014 (modifier)