Le Printemps des quais
L’histoire vraie de Séraphin Carpita, communiste, ancien résistant et instituteur, qui va faire de sa passion du cinéma un métier, pendant les années mouvementées de l’après-guerre, entre revendications sociales et censure.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Cinéma Luttes des classes & conflits sociaux Quadrants Séries avec un unique avis
Marseille, janvier 1950. Séraphin Carpita, instituteur, membre du parti communiste, filme les grèves des dockers sur le premier port de France. De l’immobilisation du paquebot Le Pasteur, à la répression policière des manifestations sur la Canebière, il essaie de ne rien perdre de la lutte. Un an plus tard, son film militant accompagne un meeting du député communiste de la ville et directeur politique de La Marseillaise, François Billoux. Le succès est au rendez-vous. Dès lors, Paul, de son prénom de résistant, enchaîne les films. Du festival de la jeunesse pour la paix au printemps 1951, où il rencontrera celle qui deviendra sa femme, Maguy, il tirera Je suis née à Berlin. Son rêve se réalise au moment où le Parti accède à sa demande d’aide pour réaliser un grand film avec des comédiens, Le Printemps des Quais. Il se heurte alors à toutes sortes de murs, qu’il contournera avec la foi militante chevillée au corps, malgré la cruelle désillusion du printemps de Prague...
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Date de parution | 15 Janvier 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
C'est l'histoire d'un film qui a été censuré pendant plus de 30 ans en France car il montrait les conditions de vie des dockers, les manifestations et les grèves ainsi que les CRS qui voulaient mettre fin à ce conflit. Bref, cela a été jugé contraire à l'ordre public. On suit le parcours de ce réalisateur qui était d'abord un instituteur. C'est clairement militant mais cela montre également les désillusions de certains communistes. N'oublions pas que certains étaient entrés dans la résistance au moment de l'Occupation nazie. La lecture sera parfois difficile car les auteurs n'ont pas su rendre une fluidité d'ensemble. Trop de faits et de détails certes intéressants avec malheureusement une narration parfois maladroite. Une rigueur qu'il aurait fallu respecter. Au niveau du dessin, c'est une pure merveille. Marseille n'a jamais été aussi bien dessinée notamment son vieux port. On apprend également la disparition de l'un des plus vieux quartiers de Marseille qui fut dynamité par les allemands en 1943. Il s'agissait du quartier Saint-Jean. Bref, à travers cette chronique, on a l'impression de revivre l'histoire de cette ville. Avant le printemps arabe, il y a eu le printemps des quais dans notre pays.
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