Un thé pour Yumiko
Retour au pays natal d'une londonienne d'origine japonaise
Secrets de famille...
Yumiko vis à Londres et pense se marier avec Mark. Elle apprend la mort de son père dans un accident en montagne au Japon. Elle rentre seule au pays natal pour son enterrement. Elle se retrouve confrontée brutalement à des rituels si étranges pour l'occidentale qu'elle pensait être devenue. La mort de son père, les cérémonies, les souvenirs des paroles de son père, se mêlent dans une réflexion personnelles sur sa vie et son identité. A la fin de son court séjour, Yumiko va voir sa mère qui est une intellectuelle qui s'est séparée de son mari lorsque Yumiko et son frère étaient petits.
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| Date de parution | 13 Mars 2014 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Il n’y a pas grand-chose à dire sur cet album centré autour de Yumiko, une jeune japonaise expatriée à Londres qui retourne quelques temps au Japon pour des raisons familiales. C’est un récit très classique, sans réelle surprise, qui se lit sans déplaisir, mais à titre personnel je n’ai pas été spécialement touchée alors même qu’il aborde le sujet du deuil. J’ai le sentiment que tout est un peu survolé, et je suis restée hermétique aux passages sur le théâtre Nô que je n’ai pas vraiment compris (mais c’est peut-être justement tout l’objet de ces passages, illustrer l'incompréhension des occidentaux face à cet art). Le dessin de Fumio Obata est très élégant, avec ce trait doux et fin rehaussé d’aquarelle, mais je trouve les ambiances un peu ternes (ce qui est peut-être un choix de l’auteur pour être en adéquation avec le ton du récit). Au final, c’était une lecture sympathique mais loin d’être inoubliable.
Franchement, ce thé pour Yumiko ne casse pas des briques. Les thèmes exploités sont archi-connus: le retour à ses racines pour connaître son véritable moi ainsi la perte d'un père resté au Japon. Son décès sera l'occasion de revenir de cet exil et de faire le point pour Yumiko autour d'une tasse de thé. Il est vrai que le dessin arrive à nous transmettre une certaine mélancolie. Mais cela reste assez froid et presque impersonnel comme une absence de sentiment profond. On dira qu'il y a une certaine retenue. Ce n'est pas une bd qui prend aux tripes malgré un scénario classique. Au final, il ne se passe pas grand chose.
C'est un récit assez classique d'une belle japonaise qui vit à Londres et qui apprend la mort de son père dans son pays natal et doit retourner auprès de sa famille pour participer à l'enterrement. C'est évidemment l'occasion de prendre dans la figure tout ce qui fait son identité mais qu'elle avait refoulé jusque-là pour s'adapter dans le monde occidental. Un dessin plutôt élégant, des couleurs discrètes dans une aquarelle spontanée. Ça se lit bien, mais ça manque un peu d'originalité, une fois le pitch établi, on n'a pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent, si ce n'est un dessin agréable. Une balade dans un Japon tourné vers l'occident mais qui perpétue ses traditions.
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