Ultime Frontière
Sorte de western S-F à la sauce Léo. En vrac : une planète à la faune et à la flore à la fois étranges et proches de celle de la Terre, une héroïne de caractère, un mystère autour de monstres étranges, des machos au Q.I. d'huitre.
Auteurs brésiliens La BD au féminin Planet Fantasy
Sur Tau Ceti 5, planète ressemblant fortement à la Terre, le village d'Erechim est situé là où la civilisation prend fin. Mais la « terre promise » devient vite le pire cauchemar de ses habitants : non seulement un propriétaire terrien tout-puissant les terrorise, mais un mystérieux monstre a aussi fait son apparition. Deux mercenaires, Jane et John, sont engagés pour rétablir la paix, mais ils s'attendaient à tout sauf à ça... Bienvenue sur l'Ultime Frontière.
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Date de parution | 05 Septembre 2014 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Je suis surpris des avis plutôt positifs postés jusqu'a présent. Parce que franchement c'est vraiment pas terrible si on prend la peine de s'infliger la série en entier. Comme à son habitude Léo a imaginé une planète originale avec sa faune et ses particularités. Comme à son habitude il y aura quelques curiosités et juste ce qu'il faut de suspens pour avoir envie de lire le récit jusqu'au bout. Et c'est tout. Car à part ça, c'est la cata. Le dessin est pas terrible, il est figé, les décors sont vides, les visages sonnent faux et crispés, les proportions sont parfois hasardeuses. Mais même si c'est pas un plaisir visuel, c'est pas ça le pire. Le vrai drame ici ce sont les situations et les dialogues qui sont pathétiques. Si vous trouvez qu'Aldébaran c'est niais, il faut absolument lire Ultime Frontière, vous allez vous régalez ! - Je suis la nouvelle Shérif, le fait que je sois une femme vous dérange ? - Non ce qui me perturbe c'est que vous êtes belle comme une actrice, que votre peau à l'air douce et vos seins magnifiques. Pitié, quoi. Même AB production n'avait pas osé si pathétique. C'est comme ça pendant 4 tomes. Impossible d'y croire une seconde. Et c'est plus que dommage car encore une fois, il y a de l'idée dans l'intrigue. Je suis sur qu'il était possible d'exploiter bien mieux ces idées, en mettant en scène des personnages moins navrant et des dialogues moins affligeant. Malheureusement Léo ne sait pas, ou ne veux pas, faire autrement. Dommage car cette fois ça ne passe pas.
Note : 2.5/5 La base initiale de l'intrigue de cette série est celle d'un western très stéréotypé : combien de fois a-t-on vu ce concept d'un (ou deux) justiciers débarquant dans une ville frontière paumée où le caïd local cherche à étendre ses terres en menaçant impunément ses voisins fermiers ? Le cadre futuriste n'apporte quasiment rien, pour le moment en tout cas, car tous les éléments peuvent être transposés dans leur version du 19e siècle. Là où le récit se démarque d'un énième scénario western, c'est par l'ajout de la touche caractéristique de Léo avec sa faune étrange et ses phénomènes mystérieux. Et c'est vers la résolution de cette énigme que semble s'orienter le récit vers la fin du premier tome, ce qui heureusement relève un peu mon intérêt en piquant ma curiosité. Le graphisme par contre ne m'a pas séduit. Son style s'apparente au classicisme un peu raide d'auteurs tels que Ribéra ou Roosevelt, l'aisance technique en moins. En terme de raideur, nous ne sommes donc pas très dépaysés du style de Léo lui-même, ce qui n'est pas vraiment un compliment de ma part. Et l'encrage un peu hésitant ainsi que certains décors très vides n'arrangent pas vraiment mon opinion. Heureusement la mise en page est bonne et la narration efficace. Cependant, ce style graphique se dégrade encore plus de tome en tome pour devenir simplement laid à mes yeux dans le dernier album. Cela tient aux décors assez vides mais aussi surtout à l'encrage épais et uniforme, comme fait au feutre mais sans aucun pleins ni déliés. Je n'aime vraiment pas. Et puis surtout, comme trop souvent dans les scénarios de Léo, la fin est décevante. Le 4e et dernier tome est d'une grosse banalité, étalant une conclusion sans saveur et emplie de facilités, de guimauve et de passages convenus sur tout un album. Léo et ses extra-terrestres à pensée humaine, ça ne marche pas pour moi depuis Bételgeuse. En définitive, ce n'est pas une série qui sort vraiment du lot et qui m'aura enthousiasmé. Et si j'appréciais la bonne tenue de son récit, son côté divertissant et l'envie qu'elle m'a donne de lire la suite pour les premiers tomes, j'ai ensuite été déçu par son final.
Je suis toujours bon public pour une BD de SF ! Ceci peut modérer la note de mon avis... Bien sûr, on va trouver que c'est du western basique transposé dans le futur, et ailleurs ! Bien sûr, on va trouver que la fin vire un peu au mélo, avec une morale bisounours ! Bien sûr, on va trouver aussi que les personnages sont assez fades ! Néanmoins, je veux défendre cette BD pour l'inventivité de la faune, de la flore, et puis, ce n'est pas courant de voir un couple de détectives aussi disparate que le frère et la sœur. Et, comme les trois mousquetaires étaient quatre, le couple devient trio avec l'intervention de la mère ! Dessins et scénario attendus, mais je relirai cette BD avec beaucoup de plaisir.
Depuis 1994, Leo a décliné son concept très original de science-fiction à tendance écologique et humaniste avec toujours du mystère et surtout des créatures animales inédites et singulières. Dans cette Bd, il laisse un peu l'écologie de côté, mais élabore des relations humaines différentes qui lorgnent carrément vers le western. Si on enlève le contexte futuriste, ça a les apparences du western car Leo reprend tous les codes du genre (petit patelin où un gros bonnet tient tout le monde par les burnes, types patibulaires à sa solde qui font les malins, ordre à restaurer pour un duo de flics) en les transposant dans un contexte de SF ; les motos remplacent les chevaux, et certaines étrangetés sont amusantes, comme ces prothèses métalliques bizarres et le petit véhicule de John avec ses petits gadgets. Comme on dit "c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe", donc Leo n'a pas peur d'utiliser un scénario basique de western avec cette trame narrative conventionnelle à clichés que j'ai vue dans d'innombrables westerns de série B, mais il parvient à être original car il saupoudre le tout d'une touche fantastique avec ses chères bestioles étranges et quelques idées inventives, de même que son héroïne est dans la lignée de celles de ses précédentes séries. Pour la partie graphique, Leo fait du Leo en prenant un dessinateur ayant une affinité graphique avec son dessin, même si celui de Icar est un peu moins policé, avec un aspect de laisser-aller, bref c'est pas si peaufiné que le dessin de Leo tout en ayant un lien de parenté (expressions des visages parfois bizarres), mais dans l'ensemble ça me convient. Nous voici donc avec une série sympathique, purement distrayante, plus légère, et pour l'instant je n'ai pu lire que les 2 albums dispos dans les médiathèques que je visite, mais je lirai la suite avec joie.
C'est vrai qu'avec Leo les séries se suivent... et se ressemblent. Même lorsqu'il ne les dessine pas. Une fois encore, une planète extérieure, une faune et une flore débridées, la lutte contre une société injuste. Les personnages sont une fois de plus caricaturaux, mais le scénario, qui rappelle un peu la série X-Files avec son côté "le monstre de la semaine", est assez plaisant. Dans le tome 2 le récit semble s'ancrer dans ce village où un gros exploitant fait régner la terreur, tandis que notre duo de héros se trouve d'autres points d'intérêt... Comme l'a signalé Mac Arthur, cet homme de goût en plus d'être imposant, ce qui change (un peu) par rapport aux séries précédentes, c'est le cadre ''western'', qui propose une variation pas inintéressante. Le dessin d'Icar a un peu évolué depuis Terres Lointaines, mais il reste encore un peu raide, notamment sur les personnages. A suivre, par curiosité.
Après avoir lu la majeure partie des séries de Leo (Aldébaran & Co, Kenya & Co, Terres lointaines et Survivants) comme précisé plus bas, Leo fait effectivement du Leo. Cela plaît ou non. Le dessin change mais pas le type de scénario. On s'en lasse ou pas. Comme pour chaque aventure, Leo pose des bases caricaturales. Les héros débarquent dans une contrée semi-sauvage où la loi du plus fort est toujours la "meilleure". L'équilibre de ce premier chapitre repose sur la balance entre les "gentils", les "méchants" et cette part de mystère lié à ce détail, cet exosquelette, sorti d'on ne sait où. Passées les imperfections du dessin, le scénario vous entraîne détail après détail. Comparé à Aldébaran, c'est plus haché, mais c'est un premier chapitre et il pose l'intrigue. Comparé à Terres lointaines, les paysages se rapprochent mais le dessin est meilleur et on entre plus directement dans le sujet. Je l'ai lu et relu. Et désormais, à l'instar des autres séries, j'attends la suite.
J’ai bien aimé ce western futuriste. Il fallait imaginer une colonie terrienne qui réagirait selon les mêmes lois qui ont présidé à la conquête de l’Ouest. Il est clair que sur une autre planète, les bovins auront l’air un peu bizarre. Mis à part certains détails, on se croirait réellement à OK Corall avec le méchant propriétaire terrien qui veut tout contrôler sur un mode loi du plus fort. Encore une fois avec Léo, on va avoir droit à une héroïne, jeune femme forte, qui n’a pas peur d’affronter toutes les situations difficiles. Jane Jones (cela ne s’invente pas !) sera épaulée par son frère John amputé des jambes et qui se déplace à l’aide d’une prothèse pour le moins insolite. Pour autant, l’accent ne sera pas du tout donné sur ce personnage ayant pourtant subi une certaine souffrance. Le ton devient très léger, voire assez familier. On regrettera l’absence de subtilité. Cependant, on sent également qu’on va vivre une grande aventure. Il y a suffisamment de part de mystère pour susciter l’intérêt. Quelques faiblesses au niveau du graphisme et des couleurs sont néanmoins à déplorer. Une intrigue pour l’instant classique mais qui sait ? Léo nous réserve sans doute quelques surprises. A suivre !
Je m’étais promis de ne plus lire de nouvelle série de Leo, l’auteur me donnant vraiment le sentiment de ne plus faire que se répéter. J’ai cependant eu l’occasion de lire ce premier tome d’Ultime Frontière et c’était l’occasion de vérifier mon sentiment. Et mon sentiment, c’est que, décidément, Leo fait du Leo. On retrouve en effet toutes les caractéristiques des séries du monde d’Aldébaran dans ce nouveau récit. En vrac : une planète à la faune et à la flore étranges, un territoire coupé du monde, une héroïne de caractère, des rôles masculins principalement tenus par des crétins machistes, le principe selon lequel c’est toudi les p’tits qu’on spotche (excusez l’accent wallon), un mystère autour de créatures étranges. Par contre, petit changement notoire : nous quittons les régimes politiques de type intégrisme catholique pour nous retrouver en plein western. Ceci dit, le western S-F n’est pas neuf mais c’est tout de même l’aspect du scénario qui m’a le plus séduit. Enfin, j’ai, à regret, retrouvé les tournures de phrase étranges qui caractérisent l’œuvre de Leo (trois exemples tirés de l’album : « Est-ce que d’autres voisins ont été victime aussi d’accidents suspects… » au lieu de « … ont aussi été victimes d’accidents suspects… » - « Il faut avoir toujours une batterie de rechange » au lieu de « Il faut toujours avoir une batterie de rechange. » - « Rien de trop méritant là-dedans » au lieu de « rien de trop méritoire »). Cela n’ennuiera pas certains lecteurs mais, à titre personnel, je tique toujours. J’ai beau savoir que Leo est d’origine brésilienne et admettre qu’il maîtrise bien la langue française, ces petites incongruités me gênent à la lecture. Ceci dit, l’album se lit sans déplaisir. Il y a bien quelques (grosses) facilités dans le scénario, ça passe pourvu qu’on n’y fasse pas trop gaffe (bon, le coup des impuretés dans le kérosène ou l’extincteur de moto pas plus gros qu’une bombe flash et qui suffit à éteindre un incendie assez conséquent, c’est quand même très limite…). Quant au dessin d’Icar, il a beau être assez raide, je l’ai bien aimé. Je lui trouve une certaine ressemblance avec celui de Frédérick Peeters sur Aâma. En tous les cas, j’ai eu le sentiment qu’il s’amusait en dessinant cet univers propice à le laisser exploiter son imaginaire. Bon, allez, ça se lit bien, donc je vais dire « pas mal » mais il n’y a rien de neuf tout de même. Si vous êtes un inconditionnel de Leo, vous allez aimer. Si, comme moi, vous avez le sentiment d’avoir fait le tour de la question, l’album est distrayant mais ne mérite pas l’achat.
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