La Malédiction des sept boules vertes

L'action se déroule au Moyen Age. Le héros, Guilio, un voyageur infatigable, se laisse guider par une mystérieuse boule verte. Il décide de quitter son village et de traverser l'impénétrable forêt qui l'entoure.
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L'action se déroule au Moyen Age. Le héros, Guilio, un voyageur infatigable, se laisse guider par une mystérieuse boule verte. Il décide de quitter son village et de traverser l'impénétrable forêt qui l'entoure. Mais personne n'est jamais arrivé au bout de ce maudit chemin, les pièges se sont toujours refermés sur les voyageurs trop audacieux. Une série fantastique où se mêlent le merveilleux, la poésie et la magie.
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Date de parution | Avril 1988 |
Statut histoire | Série terminée (Cycle de 5 tomes + 1 one-shot + cycle de 2 tomes) 8 tomes parus |
Les avis


Un vrai bijou. C'est curieux que cette bd n'ait pas trouvé son public à l'époque. La saga de Tolkien commençait à devenir populaire et l'auteur s'est vraisemblablement inspiré de l'intrigue première. Il s'agit ici de boules vertes créées par le mage le plus puissant et savant du monde, et qui confèreront l'immortalité à qui saura en réunir trois. Tout y est, l'ambiance médiévale, la forêt hostile, une cité fortifiée, des boutiques obscures, des magiciens, des chats noirs, des chouettes, un bûcheron, une sorcière, un lutin, un dragon gardien du trésor... et bien sûr un méchant qui veut s'approprier une dernière boule verte pour pouvoir répandre le mal. Et avec tous ces ingrédients imposés de la fantasy classique, l'auteur arrive à nous servir une histoire complètement originale. La saga de base se déroule sur les 5 premiers tomes de la série. Chacun recèle une intrigue et une ambiance différentes et l'ensemble est parfaitement cohérent. J'aime particulièrement le premier avec la traversée de cette forêt mystérieuse et bien sûr le dernier, « Le rire de la sorcière » qui conclut cette saga de façon magistrale, et où on est invités à comprendre des détails curieux de l'aventure, c'est fichtrement bien fait. Et le tome 6, décliné en hors série, est véritablement une petite pièce d'horlogerie avec sa précision. Deux histoires en une, dans un face à face millimétré, un régal. Pour le spin-off des deux derniers tomes, « Guilio et le drôle de monde », on y a ajoute une cartomancienne et quelques créatures infernales. L'histoire est drôlement bien construite également, j'aime beaucoup. Quant au dessin, et bien c'est tout ce que j'aime. Une ligne claire des plus classiques, je la trouve très élégante et diablement efficace. Je conçois que le dessin et la colorisation puissent paraître ringards, pour moi ce style est indémodable et restera dans les parangons la bd. Il n'y a qu'à admirer les paysages sublimes, et tout particuliurement la cascade du bout du monde, une tuerie... 5 étoiles sans hésitation.

Excellente BD que j'adore depuis mon enfance. De ce fait, je suis peut-être partial, mais je l'ai relue depuis sa réédition et je l'aime toujours autant. Ceci étant dit, certains tomes sont meilleurs que d'autres. Le tome 4 est, selon moi, le moins bon de la série, même s'il demeure agréable à lire. Les personnages ne sont pas très développés. Guilio projette sa haine envers sa boule verte sans véritable raison et son compagnon Odi est le bouffon de service. C'est plutôt l'univers qui est charmant et les paysages dessinés par Parcelier qui sont sublimes. De plus, l'histoire demeure fort intéressante, quoique parfois mal narrée. Les mondes inconnus à découvrir et les conséquences de l'immortalité sont des sujets fascinants. Malgré ses défauts, cette série dégage un charme que je ne saurais expliquer. À lire!

Après la lecture des 8 tomes. Je n'arrive pas à croire que cette série n'ait pas trouvé son public et encore moins que Casterman l'ait sorti de son catalogue. Cette série est une pure merveille à la fois sobre et originale. Le dessin tout en finesse est des plus agréables. Il semble intemporel. La colorisation est douce et chaleureuse. Le scénario et son univers sont riches : les quêtes sont plaisantes à lire. On dirait des BD pour la jeunesse, mais elles sont suffisamment intelligentes pour réjouir les adultes. En affinant, mes notes sont : Premier cycle (T1 à T5) : 5/5 HS (T6) : 3,5/5 Second cycle (T7 et T8 ) : 4,5/5 Laurent Parcelier s'est révélé être un formidable conteur et un dessinateur de très grande qualité. Je doute qu'on le revoit un jour dans la production de la BD, c'est dommage de perdre un tel auteur pétri de talents. Un 5/5 amplement mérité pour l'ensemble de la série.

C'est une série époustouflante où le graphisme étonne à chaque planche. S'il est plus édulcoré dans le premier tome, il s'affine et s'autorise des excentricités au fur et à mesure des épisodes. Le point culminant se trouve dans "Guilio et le drôle de monde" qui représente une suite originale à "la Malédiction des Sept boules vertes". Le héros est un doux mélange de Johan et Pirlouit, avec un zeste de Tintin et l'intérêt réside, à mon avis, dans les rencontres avec des personnages hauts en couleur. Merci à l'auteur de nous sortir des sentiers battus.

Incontournable ! Trop méconnue, cette série est malheureusement épuisée. Un dessin, une mise en couleur trés personnelle, une atmosphère trés étrange. Une bande dessinée qui échappe aux genres. A conseiller ! De même que la suite des aventures de Guillo en deux tomes, "guillo et le drôle de monde".

J'avais 8 ans lorsqu'au détour du salon du livre de Bordeaux j'ai découvert "Le Magicien", le tome 2 de la "Malédiction des 7 boules vertes". C'était en 1989 et je découvrais là un auteur d'une immense gentillesse, qui nous fit ce qui fut pour mon frère et moi notre première dédicace. Il s'agissait de Laurent Parcelier. Arrivé à la maison, je me lance dans la lecture de cet album, et il se passe à ce moment-là quelque chose de rare. Je m'identifie tellement au jeune Guilio, que je ris quand il rencontre le magicien Odi, tremble de peur devant le terrible sorcier et ses chats noirs, et reste subjugué par l'étrangeté du monde environnant. Enfant élevé par les contes et légendes, je retrouve ici une atmosphère qui me semble familière. Comme si depuis toujours, je connaissais l'univers de Guilio. Le dessin aux teintes claires me séduit également et contribue à me faire relire plusieurs fois la bd. Ils sont si simples et pourtant malgré mon jeune âge, je comprends déjà leur immense pouvoir d'évocation. Une atmosphère si particulière se dégage de ces pages... Grâce à laurent Parcelier, je comprends en tous les cas à cet âge-là que la bd ne se limite pas à Asterix et Tintin. Aujourd'hui, devenu adulte, j'ai toujours un plaisir immense à relire les aventures de Guilio. L'intelligence de cet auteur est d'avoir su créer une oeuvre qui s'adresse à chaque génération. En effet, si je relis aujourd'hui ces albums, ce n'est pas tant par nostalgie que pour l'intérêt réel que je peux y trouver. Ces séries, peu à peu affranchies de leur illustre référence (Bilbo et le Seigneur des anneaux) dépeignent un monde qui peut emmener en voyage nimporte qui, à nimporte quel âge. Chapeau l'artiste et grand regret que cette bd ne soit pas reconnue comme elle le devrait. Et pour défendre un univers condamné à sombrer dans l'oubli, je n'ai pas peur de mettre une note de 5/5.
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