Jeremiah
Dans un monde qui renait de ses cendres, Jeremiah et Kurdy, 2 aventuriers, survivent.
Anticipation Après l'apocalypse... BD adaptées en séries télévisées live BoDoï Collection Repérages Dupuis Journal Spirou Les années Métal Hurlant Super As
Après une guerre inter-raciales, entre blancs et noirs, le monde est complétement détruit. Des années plus tard les survivants le reconstruisent : c'est le nouveau western. Après la destruction de son village, le jeune Jérémiah rencontre Kurdy, baroudeur sans foi ni loi, qui lui apprend à survivre. Ils vont vivre aventure sur aventure traversant une Amérique qui recolle les morceaux pour retrouver son identité. Jérémiah et Kurdy seront témoins et acteurs de cette époque mouvementée.
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Date de parution | Avril 1979 |
Statut histoire | Une histoire par tome 41 tomes parus |
Les avis
Bonjour, ce message juste pour dire qu'on a arrêté au N° 36 de notre côté car on a été déçu par les derniers albums, et je vois que nous ne sommes pas seul. Raison de l notre mitigée de 3/5 alors que ça mériterait beaucoup plus s'il n'y avait pas les albums glauque et sans intérêt. On est Intéressé par savoir si Hermann s'est repris par la suite ou va se reprendre s'il continue la série ... Merci.
100ème avis Et pour fêter l’événement, je voulais du lourd, un truc qui m’a marqué et que je continue à suivre comme par exemple Jeremiah et ses 38 albums au compteur. Une des rares séries (avec autant de tomes) que je possède dans son intégralité et en 1ère édition (le cauchemar des collectionneurs pour l’harmonie ^^). Découverte à 12 ans (17 tomes parus) grâce à un oncle bedephile éclairé (je ne le remercierais jamais assez), une claque !!! cette série ne m’a plus jamais quitté depuis. J’adore le personnage de Kurdy Malloy, son look, sa mentalité ... le sidekick parfait pour contrebalancer ce boy-scout de Jeremiah (qui le deviendra de moins en moins avec le temps). Chaque album nous propose une histoire complète où l’on suit nos 2 héros dans un monde post apocalypse en reconstruction. Forcément sur la longueur, l’ensemble des aventures ne se valent pas toutes, certains derniers tomes n’étaient clairement pas indispensables. Mais je reste très très attaché à cette série qui m’a bercé. Je l’ai lu, relu et re relu etc ... Cette série retrace également l’évolution de son auteur au fil des ans, Hermann en tant qu’auteur complet en jette. Tout n’est pas parfait mais reste absolument culte pour moi. Certains albums sont dans mon top ultime perso, c’est ce genre de série qui m’a fait franchir un pas et qui a entériné mon amour pour le 9ème art. Merci tonton :)
Jeremiah. L’intégrale. Vol. 7. – Dupuis, 2010. Et si un jour, la Terre... (T. 25, 2004) [2/5] Sous un ciel vert pomme, dans un no man’s land saumon aux arbres vitrifiés, Kurdy et Jeremiah chevauchent leurs bécanes mais le carburant vient à manquer et le pont qu’ils devaient franchir est effondré. Surviennent Percy et sa petite bande véhiculée proposant au duo d’amis de l’essence contre une escorte et l’histoire embraye au point mort, en patinage artistique dans la semoule. Avec un tueur aux trousses armé d’un fusil à lunette et une prisonnière illuminée qui fait bien la roue sans petite culotte, le lecteur s’écarquille les yeux afin de bien voir qu’il n’y a rien à voir. L’histoire sans queue ni tête, les multiples incohérences scénaristiques, les couleurs pénibles et le graphisme bâclé d’Hermann apportent à l’ensemble une allure bouffonne, décalée, presque fascinante : « Ha ! Ha ! Tu sais que tu m’amuses, voyageur ! ». Bah ouais ! Mais toi, pas trop ! Le lecteur aimerait bien trouver une ligne directrice à l’ensemble mais des thèmes sont esquissés et rapidement abandonnés, sans l’once d’une explication ou d’une cohérence quelconque ainsi d’une nature mutante, malmenée et vengeresse. Dans quel monde vivons-nous ? Un port dans l’ombre (T. 26, 2005) [5/5] Comme un poisson dans l’eau de mer, Kurdy porte secours à la jeune Milova en train de se noyer. Avec Jeremiah, ils vont au village de pêcheurs afin d’emmener Milova au bercail mais les gens du cru, pieux à empaler tous les étrangers considérés d’office comme des suppôts de Satan, les reçoivent avec une sourde hostilité. L’isolement et la rudesse de l’éducation incitent les adolescents à se rebeller. Une guerre sans issue se prépare en sourdine avec Kurdy et Jeremiah pris dans l’étau de la communauté sectaire. Enfin une histoire qui tient le haut du pavé. Bien que le canevas narratif soit connu d’avance, les héros surgissent, sont malmenés et réagissent, l’histoire ne supporte aucun temps mort. Au contraire, les fils se tendent à mesure que l’aventure avance. Elle est crédible et cohérente. Aucune intervention surnaturelle inexpliquée ne vient gâter la mise de départ. Les dialogues sont enlevés et parfois très drôles. Le dessin est travaillé et les couleurs directes apportent une atmosphère particulière en jouant sur une gamme restreinte de gris et de marron. Finalement, après cette lecture enthousiasmante, on peut penser qu’Hermann dispose encore de plus d’un tour dans son sac. Elsie et la rue (T. 27, 2007) [3/5] La vie post-apocalyptique qui ouvre la première aventure de Jeremiah apparaît, après 28 ans et 27 albums, bien conforme à notre époque. Rien ne dénote dans la ville de Langton. On se croirait dans une bourgade américaine près de la frontière mexicaine. Le malfrat de l'histoire est un poussah gominé à fines moustaches. Il commande un mafieux, Blitz, qui dirige violemment une bande de loqueteux. Il s'enrichit à partir des menus larcins, vols et extorsions diverses. Afin de rappeler les règles à ses ouailles, Blitz plonge les "dissimulateurs de gains" dans une baignoire glacée, long tube vertical transparent à la vue de toute la bande, pour leur édification. Elsie se rebelle. Elle veut faire bande à part. Les protagonistes, Kurdy, Jeremiah et Milova, rescapée de l'album précédent, jeune oie blanche bientôt mise au parfum par Elsie, vont croiser leurs chemins avec tout ce petit monde pourri. Tante Martha sermonne, admoneste, voit le mâle partout. Kurdy s'amuse. C'est lui qui va tirer... les ficelles même si le bain bouillant va le refroidir un peu. Les méchants sont curieusement emperruqués. En dépit de dialogues décalés : "Ecoute minable. Ou tu sors tout de suite par la porte qui est derrière toi ou par la fenêtre qui est derrière moi ! - Oh, je suis déçu. Je vous croyais plus poli. - Bon ! J'vois que t'as choisi la fenêtre !", les coups sont accompagnés de jets d'hémoglobine : un coup de crosse par-ci, un coup de poing par là. La morale de l'histoire est qu'il ne faut pas se fier aux apparences : Blitz, le faux dur est un vrai mou ; l'homme de main, Tico, est un penseur. Il aime les prises de tête ; Kurdy se gondole dans la baignoire bouillante en pensant aux petits seins d'Elsie ; Jeremiah est assommant (avec ses poings aussi) ; Milova dissimule un corps de Vénus sous sa robe de bure ; même si Elsie, lesbienne, se laisse bien entreprendre par Kurdy, est-ce bien convenu ? Le gros président véreux reste intouchable mais là les apparences sont pour lui. Hermann réussit son histoire. Il enfonce un peu moins le clou que d'habitude. Les couleurs directes sont bien appliquées et le trait est lisible. La mise en page est nerveuse. Les cadrages sont efficaces. Il manque évidemment un liant à la série. Peut-être que l'aspect décousu de l’ensemble cherche à montrer la vacuité et l'incohérence du monde ? Les personnages vont et viennent d'une histoire à l'autre, en âne, à cheval, en moto, sans but. Les récits s'accumulent. Où tout cela va-t-il mener ? Esra va bien (T. 28, 2008) [2,5/5] Dans un bled posé dans le désert, sur l’ancienne frontière américano-mexicaine, les contrôles de routine sont la règle depuis qu’une série de meurtres et de décapitations se multiplient. Des scientifiques retraités tremblent et craignent les retombées d’anciennes manipulations génétiques dont ils seraient les artisans car les défunts faisaient partie de leur cénacle. Kurdy et Jeremiah, de passage, sont jetés en prison le temps de se faire des ennemis des deux gorilles à la solde du maire, Bart et Marvin, violents, vaniteux et vains. Afin de se venger de l’altercation et de la honte subies à la prison, ils prennent en chasse les deux amis libérés qui ont repris la piste. Leurs motos sabotées vont les laisser à la merci des sinistres mercenaires mais un saurien humain veille. Hermann rabâche ses thématiques jamais développées et assez peu convaincantes. L’homme est un pourri pour l’homme, la nature, les animaux et pour lui-même. Rien à redire mais c’est un peu court, vieil homme ! Tout l’album consiste en une traque dans le désert et là le « sanglier des Ardennes » y excelle : découpage, cadrage, dessin souple et délié, couleurs directes, paysages parfois somptueux. Si les raisons et l’intrigue échappent au lecteur, le comportement de Kurdy et de Jeremiah, redresseurs de torts malgré eux, fait toujours plaisir à voir mais là s’arrête l’intérêt et c’est trop peu pour un aussi talentueux dessinateur et un aussi piètre scénariste. Le bât blesse là. Hermann Huppen (né en 1938) est sans conteste un dessinateur belge d’une envergure exceptionnelle. Fou de travail, il accumule les séries et les one-shots avec une régularité qui force l’admiration. Son graphisme a évolué depuis les pinceaux des débuts et le rotring et ses mises en couleurs directes. Quand les ambiances sont suffisamment travaillées, elles frappent et bluffent le lecteur le plus blasé. Lorsqu’Hermann accepte le joug d’un bon scénariste (Duval, Greg, Van Hamme, à leurs époques), l’œuvre qui surgit fait mouche sans tache. Dès lors où il travaille sur les histoires de son fils ou sur les siennes, le récit part souvent à vau-l’eau et l’attention du lecteur se délite. Jeremiah est dans cette mouvance décousue et avortée. C’est un mal qui touche les plus grands dessinateurs de bédé. Rares sont ceux qui ont pu imaginer et dessiner une œuvre forte, cohérente et durable à l’instar d’Hergé. Maintenant, si les intégrales parues chez Dupuis sont rafraîchies et complétées d’un dossier comme pour Spirou, elles justifient leur place. Dans le cas de Jeremiah, elles réunissent les albums à l’identique sans rien ajouter d’autre. Quatre aventures pour le prix de trois mais à quoi bon ?
Je dévore littéralement depuis de très longues années, les aventures de Jérémiah et de Kurdy Malloy. A chaque fois, après la lecture d’un album, je suis un peu perdu et je trépigne d’impatience en attendant le prochain opus pour de nouveau plonger dans l’atmosphère si particulière d’Hermann. Je suis un fan inconditionnel. Mais il se passe un truc qui me déplait profondément. Les derniers albums sont – je n’ai pas peur de le dire - des navets. Le dessin est toujours magnifique mais les scénarios sont insipides et confus. Oui les premiers albums sont magnifiques. Oui les premiers albums sont cultissimes. Oui les premiers albums sont géniaux et oui ils méritent un 5 étoiles mais il se relâche le sanglier des Ardennes ! Tu piges ? Ben non en fait, je ne pige pas. Hermann, est en train de perdre ses lecteurs pourtant des aficionados de la série. Ou plutôt si, je comprends qu’il sort des albums … fastfood. Du vite fait sans saveur. Quelle tristesse ! Voici donc en direct un suicide dessinée de mon auteur fétiche. Il ne faudra pas compter pas sur moi pour que je me procure le 39ième album les yeux fermés. Fini les conneries. Je vais être plus exigeant. Hermann est talentueux mais je ne suis plus prêt à ouvrir mon portefeuille pour un mauvais album. Il est peut-être temps d’arrêter la série et de passer à autre chose dans ces conditions. Je reste pourtant un fan inconditionnel d’Hermann. Pas possible de balayer d’un revers de manche des albums sublimes. La note globale de la série aurait dû être 5 étoiles mais la dégradation de la qualité sur les 4 - 5 derniers albums font que ma note se limitera à 4 étoiles.
Je trouve le dessin d'Hermann très bon et en plus il a bien évolué dans le temps. Les albums se suivent (une histoire par tome), mais il y a une trame qui reste derrière, qui permet une cohésion de l'ensemble. Avec des personnages récurrents qu'on retrouve de-ci de-là. Pour moi, ce qui me plaît depuis le début c'est le lien d'amitié entre les 2 personnages principaux: JEREMIAH et KURDY. Avec des hauts et des bas, ainsi que des putains de clashs (comme dans la vraie vie). KURDY le côté voyou, JEREMIAH le côté gentil garçon, mais finalement chacun apporte à l'autre. Au début, la série aurait pu s'appeler KURDY tellement le personne a du charisme, surtout sur les 1ers tomes, et JEREMIAH est plutôt au second plan. Par contre, 37 albums font que certains sont minimalistes, sans réel grand intérêt pour l'ensemble. Je ne suis pas encore au point de couper les ponts mais presque, j'ai peut être fait le tour de cet univers. Je garde cependant la nostalgie de tous ces albums que j'ai lus et relus, avec plaisir.
Mesdames et Messieurs vous avez tout dit. Je reprends deux ou trois points. Le dessin c'est du grand art et avec cette série Hermann se place au panthéon, la couleur directe est juste magnifique. Pour pinailler on pourrait dire qu'à force les visages finissent par se ressembler mais bon ça passe. Mention spéciale, je trouve qu'Hermann est un des rares à dessiner des scènes qui se passent dans l'obscurité ou le brouillard mais qui restent lisibles (c'est pas donné à tout le monde!). Le hic qui m'empêche de mettre le culte c'est les histoires. Alors oui il y en a qui sont de vrais petits bijoux, mais d'autres, et avec le temps elles me paraissent de plus en plus nombreuses, dont le scénario tient sur un ticket de tram et qui n'ont pas trop d'intérêt. En fait ce qui me gêne c'est qu'au début on sentait bien que nos deux héros évoluaient dans un monde post apocalyptique. Cela offrait à Hermann des histoires fabuleuses de communautés de barjots assez réjouissantes: "Un hiver de clown", Julius et Roméa", etc... Depuis quelques tomes on retrouve une certaine "normalité", certes le monde n'est pas redevenu comme avant mais certains détails me plaisent moins. La Tata et son pavillon de banlieue, le cheval et la mule troqués contre des motos, les villes avec des immeubles flambants neufs et hyper modernes, j'arrête là mais ça me chagrine un peu. Prenons le dernier album paru: " Un gros chien avec une blonde ". Encore une fois rien à dire au niveau du dessin, parfait. Mais l'histoire!, que c'est feignant, que c'est mollasson. Une histoire où Kurdy est enlevé dès le début, il ne reste donc que Jeremiah qui attend son pote pendant de longues pages, tout en étant harcelé sexuellement par la blonde du titre, (elle a un gros chien). Pour pimenter la chose nous avons droit au retour de vieilles connaissances des héros mais ça sent un peu le réchauffé. Bref j'ai acheté, j'ai payé, j'ai pas trop aimé. Alors pour les bombes qu'il y a dans cette série c'est franchement bien mais les derniers, si je devais les noter, seraient plus bas. Putain de nostalgie!! Majoration après sortie du tome 34: J'ai longtemps hésité avant de conseiller la lecture de ce 34 ème opus des aventures de Jeremiah. Bon c'est du Hermann et au niveau du dessin il n'y a rien à dire, on aime ou pas mais rien que pour ça cette BD mérite le coup d’œil. C'est vraiment le scénario qui pêche par trop de simplicité. Jeremiah et Kurdy arrivent en ville, il y a un méchant, deux clans qui s'opposent, bastons et l'on devine assez facilement à la moitié de l'album ce qui va s'ensuivre, et hop il se trouve qu'on avait bien deviné. En janvier dernier j'avais rencontré Hermann et nous avions longuement parlé de Jeremiah, entre autres choses. Je me souviens lui avoir fait part de ma légère déception quant au fait que notre héros finissait par avoir des aventures un peu plan-plan. Oserais je dire que j'ai senti chez lui comme une légère fatigue, non pas à dessiner, mais à continuer de faire vivre ses deux héros. J'ai ici le sentiment qu'avec ce nouvel opus Jeremiah devrait mettre un terme à sa carrière, certes il bastonne à tout va mais c'est bien tout. Je préférais amplement un Jeremiah d'il y a quelques années qui doutait, plus fragile. Jeremiah n'est plus depuis longtemps dans la catégorie SF où il est classé, voire fantastique comme dans certains albums. Alors oui il y a le dessin mais cela ne suffit hélas pas. C'est donc un posteur déçu qui s'exprime; si un jour on m'avait dit que je serais prêt de "descendre" un Jeremiah!! Sortie du tome 36 " Et puis merde" Aïe, Aïe, Aïe!!! Putain Hermann qu'est ce qui se passe ? C'est quoi cette histoire, nos deux compères se font cramer leurs motos, partent à pieds, se font choper par la milice, un "ange gardien leur vient en aide et hop ils arrivent dans une villa futuriste ou vivent un vieux couple un peu allumé et leur fifille. ajoutez une bande de gardes un peu bas du front et vous avez le pitch. Par ailleurs il ne se passe pas grand chose. La fille du couple, celle qui est en couverture de l'album, à une tronche de neurasthénique et finira d'ailleurs par ce foutre en l'air sans que l'on sache trop bien pourquoi. Hermann ily a trois ans nosu avions échangé ensemble sur votre fort belle carrière ponctuée de magnifiques albums et puis aussi je m'en souviens de la fin éventuelle de Jéremiah et Kurdy. N'est t'il pas temps de les envoyer loin dans la montagne genre Brokeback Mountain ? Quel pied de nez!! En tous les cas le prochain Jeremiah se fera sans moi, je ne le lirai que s'il m'est offert. Déçu vous dis je.
Bon, je possède et j'ai lu tous les Jeremiah. Cette série vaut largement ces 4 étoiles et certains albums sont carrément cultes. Je n'ai avisé ici que le tome 1 et les deux derniers (T31 et T32) Avis tome 1 : Lu, relu et 34 ans après sa parution, ce premier tome reste toujours une vraie tuerie. Aucun coup de vieux, tout est parfaitement maîtrisé de la part d’Hermann. Ici, on découvrira la rencontre entre Kurdy et Jeremiah et même si ce dernier n’est pas encore tout à fait dans le feu de l’action, on a déjà beaucoup d’attachement pour ce personnage. L’assaut de la forteresse à la fin est jubilatoire à souhait et les premières vannes de Kurdy, jouissantes !! Culte! Tome 31 : Bof, pas convaincu par ce 31ème tome tant au niveau dessin que de l'histoire. On sent une grande rapidité d’exécution à tous les niveaux et ça se ressent fortement à la lecture. L’intrigue même si elle reste distrayante est quand même très minimaliste, peu développée et sans réelle profondeur. Il manque aussi énormément de détails concernant les personnages secondaires assez mal exploités et peu fouillés, de même que leurs intentions (Le truand Roskov, la soeur jalouse,...Qui sont ces gens du village qui chassent les étrangers à coups de pierres ? Que sont devenus Fernando ainsi que le serviteur Pedro? Et j’en passe…) Bref, il y a beaucoup trop de zones d’ombres et le final est trop vite expédié. Restent des dialogues aux petits oignons et des séquences assez drôles mais c’est bien trop peu pour rendre cet album un incontournable. 2/5 Tome 32 : Divertissant ! Du classique mais efficace. Hermann revient à la couleur directe et c’est toujours un vrai régal pour les yeux. L’intrigue ne vole pas haut, elle tient sur une ligne mais sert de prétexte pour revoir nos deux compères (Jeremiah et Kurdy) en pleine guerre de gangs où ils ne comprennent pas ce qu’il se passe. On a l’impression qu’ils sont en second plan tant ils n’agissent pas vraiment dans l’action. L’histoire aurait quand même pu être un peu plus développée, elle manque de consistance. On a connu beaucoup mieux. A part ça, les dialogues sont souvent savoureux et certaines situations bien poilantes. 2,5/5 Pour finir, Hermann devrait quand même faire un petit effort pour les gonzesses et encore plus quand elles sont en couverture, parce que c'est souvent pas jojo! (on dirait parfois des hommes...)
Cette création en 1979, d'abord pour l'Allemagne, est ensuite publiée en France dans Métal Hurlant puis dans Super As. A cette époque, je n'y ai pas prêté attention, je n'en ai lu qu'en bibliothèque, bien plus tard, et je n'ai jamais été très fan de cette série ; pourtant, j'étais un fan de Hermann, et j'ai aimé le thème des mondes déglingués après une guerre atomique, tout ce qui a un côté madmaxien..mais là non, ça ne passait pas. Peut-être en voulais-je à Hermann d'avoir abandonné Bernard Prince et Comanche, 2 séries sûres en plein succès pour devenir ici son propre scénariste? Sans doute, je lui en ai voulu, mais je dois reconnaître qu'il a accompli une belle réussite graphique. Je dis bien graphique, parce que Hermann, c'est quand même pas n'importe qui, c'est un dieu du dessin. Cette bande qui a pour décor un univers apocalyptique en décomposition, aurait pu trouver grâce à mes yeux si les scénarios avaient été un peu plus maîtrisés. La tendance à la redite, quelques détails non éclaircis, et le héros principal qui parfois m'insupporte par son côté un peu naïf (créant ainsi une trop grande opposition avec Kurdy)...tout ça fait un peu trop sur une série dont le nombre conséquent d'albums est là pour prouver que tous les épisodes sont inégaux en qualité. Ceci dit, il y a quand même des qualités dans cette Bd, faut être honnête : les 2 héros dont la route croise celle de nombreux personnages étranges qui reproduisent les erreurs ayant conduit la planète à la destruction, font que la bande agit comme un miroir de notre société avec ses tares et ses fléaux. Une violence âpre plane dans cette réflexion sur les hommes et leur retour à un monde de vie primitif aux vils instincts. D'autre part, lorsque Hermann est passé en couleurs directes, je trouve que la série y a gagné car elle adoptait un style qui collait parfaitement au côté post-atomique et crépusculaire voulu. Bref, même si je ne suis pas très fan de cette série, je dois reconnaître qu'elle vaut le coup d'être lue (en bibliothèque), mais certains albums n'apportent pas grand chose.
Que dire qui n'ait été déjà abordé. C'est bien évidemment la série essentielle de Hermann en plus de constituer un des incontournables à mes yeux du 9e art. Graphiquement, le coup de crayon d'Hermann est prodigieux et les personnages sont superbes à tous points de vue. Que dire du décorum, on sent que l'auteur se fait vraiment plaisir et l'ouverture totale qui lui est possible de par le postulat de départ permet de trouver une foule d'ambiances et de lieux plausibles. Les scénarii sont eux aussi excellent hormis quelques albums (notamment parmi les derniers) avec quelques chefs d'œuvre comme Afromerica, Les héritiers Sauvages et Du Sable plein les dents. Certaines de ces histoires auraient méritées de s'étaler sur 2 tomes pour aller encore plus loin et développer certains seconds couteaux qui sont excellemment trouvés. C'est d'ailleurs, comme pour Comanche, les personnages secondaires qui donnent le sel des œuvres d'Hermann. A cette exception qu'ici, l'un d'eux est un locataire permanent (Kurdy). Pas loin du 5/5
30 tomes de pur dépaysement, d’inquiétante ambiance, d’anarchie propice aux plus folles inventions dictatoriales et exploitantes humaines. Evidemment, tous les tomes ne se valent pas ! Il n’y a même pas de logique de temps puisqu’on trouve du très bon et du moyen aussi bien dans les premiers que dans les derniers opus. Si les premiers moments du récit nous montrent des personnages déracinés aux comportements violents, on finit néanmoins à s’attacher à nos héros. La rencontre et cet épisode de la mule m’a marqué alors que je n’ai pas lu ce premier opus en premier. Hermann nous emmène dans des groupuscules de survivants ayant créé une communauté avec ses propres règles et ses propres lois. De fait l’arrivée d’étrangers fait toujours figure de déstabilisateur. On pourrait croire à un côté malsain de voir systématiquement nos héros se mettre dans des situations glauques qui ne les regardent guère, mais il y a un je ne sais quoi de Corto Maltese dans l’un des deux, sorte de post romantique arriéré aimant le geste pour l’idéal tout en refusant bien de se l’admettre lui-même. Graphiquement, Hermann commence avec un trait classique sombre et fouillé décoré par une mise en couleur western aux tons chauds. Mais lorsqu’il passe en couleur directe, tout bascule et l’on se prend à admirer les ambiances. Nuit et jour, froid et chaleurs étouffantes se succèdent et prennent le lecteur à la gorge. Car Hermann, c’est avant tout un environnement, certes on peut admettre que les personnages se ressemblent au gré des aventures et que les méchants ont souvent le même genre de gueule, et alors ? Le totalitarisme n’a-t-il pas toujours le même visage quelle que soit la forme avec laquelle il se présente ? L’inégalité des tomes empêche d’en faire un album culte et pourtant il y a du très-très bon au niveau du scénario dans les premiers tomes et du très-très bon graphiquement quand on passe en couleur directe. Le moins bien de certains scénarios associé au moins bien d’une certaine redondance pourrait finir par donner l’impression que l’on tourne en rond, du moins qu’il n’y a plus guère de surprises quant au déroulé de l’aventure qui nous sera racontée. Aussi agréable à lire (scénario) qu’à lire (dessin), cette série mérite sa place dans votre BDthèque.
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