Avant mon père aussi était un enfant
"Avant mon père aussi était un enfant" nous entraîne au cœur des ténèbres, dans la forêt de la fertilité.
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Avant mon père aussi était un enfant nous entraîne au coeur des ténèbres, dans la forêt de la fertilité. Ici, les bébés ne naissent pas dans les choux ; les grands-mères vont les voler dans la forêt. Mais pas n’importe laquelle ! Une forêt fertile, où l’animal et le végétal fusionnent en créatures incertaines ; une forêt magique, où les fleuves fécondent les fillettes et Karl Jung donne sa langue au chat du Cheshire. Nous sommes au pays des fées, avec ses sorcières et ses cabanes mystérieuses, au pays des poupées, avec ses petites maisons et ses homoncules. L’âge, le sexe, rien n’est fixé. Nous sommes dans l’imaginaire d’une enfant qui tente, avec ses livres et ses jouets, de s’expliquer le monde incompréhensible des adultes.
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Date de parution | Août 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Désolé d'infliger une seule étoile mais à mon sens, cela ne vaut pas plus. L'écrin est pourtant tout à fait convenable. Le dessin est plutôt assez enfantin et fait surtout penser à des gravures. Je suis toujours sidéré par de jeunes auteurs qui bénéficient de beaucoup de moyens et qui nous offrent si peu alors qu'inversement, il y a tant d'auteur qui mériteraient d'être publié sur un papier de bonne qualité etc... Nous avons là une succession d'images dont il faudra deviner le sens dans un intellectualisme qui sera de mise. Cela fait penser à cette extase bourgeoise devant des tableaux tout blanc ou tout noir et où on recherche assez désespérément le sens de l'oeuvre. Je dédicace cette critique à Brice de Nice car il saura pourquoi.
J'ai beau savoir qu'avec Cornélius on peut s'attendre à tout et généralement surtout à ce que l'on attends pas, je me fais surprendre une nouvelle fois. Je ne connaissais pas Fanny Michaëlis, et j'avoue que si son univers graphique a su m'interpeller, j'ai par contre beaucoup plus de mal à la suivre dans sa phase narrative. Alors oui, on sent bien l'influence du conte et des codes qu'elle réinterprète et se réapproprie, mais malgré cela, je n'ai vraiment pas réussi à être touché par cette histoire d'allégorie de la vie et d'éternel recommencement (je ne suis même pas sûr qu'il s'agisse de cela, mais c'est l’interprétation que j'en ai tiré...). Pas de cases, une mise en page minimaliste (un ou deux dessin - voire aucun- par page), un texte quasi inexistant, tout est recentré sur le dessin pour lui laisser le champ maximum. Oui, son dessin tout en noir et blanc qui tient presque plus de l'illustration est intéressant... mais passé cela, le tout reste un peu trop abscons pour moi. A découvrir pour le graphisme particulier.
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