Modigliani
Une évocation frémissante et sensible du peintre Amedeo Modigliani, mort dans la misère au seuil de la gloire, à l’orée du XXe siècle.
1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Biographies Peinture et tableaux en bande dessinée
Paris, 1917. Dans le misérable logis sous les toits partagé avec sa jeune compagne Jeanne, et qui lui sert d’atelier, Amedeo Modigliani rongé par la tuberculose vitupère contre le monde entier. En dépit de ses efforts, personne ou presque n’a encore reconnu le génie de sa peinture, alors que ses comparses Picasso, Soutine ou Matisse flirtent déjà avec la consécration. Il faut dire que le personnage est difficile, pour ne pas dire impossible. Emporté, inconstant, volage, arrogant et de mauvaise foi, Modigliani rebute la plupart de ceux qu’il rencontre, pour ne rien dire des excès de drogue et de boisson qui le rendent infréquentable. Pour la famille de Jeanne, ce personnage superlatif est décidément insaisissable : trop incompréhensible, trop incontrôlable, trop habité. Et même son mécène et marchand Zlobowski, pourtant éperdu d’admiration pour son talent, doit subir sans broncher les sarcasmes et les colères dantesques de ce possédé pour qui peindre est un combat, une obsession douloureuse.
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Date de parution | 08 Octobre 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai été surpris et quelque peu dérouté par la lecture de cette série. Je connais assez mal la peinture du célèbre peintre italien et presque rien de sa vie. Ce n'est pas cette série qui me permettra de mieux connaître l'oeuvre de Modigliani. Les auteurs nous proposent les quelques mois de la fin de vie de l'artiste avec sa compagne Jeanne. Les auteurs en choisissant une expression très réaliste nous plonge dans un monde tourmenté presque irrespirable. Cette ambiance d'artiste maudit est amplifiée par le rappel des ravages des combats de la Grande Guerre qui se déroulaient à quelques kilomètres de l'atelier du peintre. Aucun rayon de soleil dans ce récit intimiste que je n'ai pas trouvé à la gloire du peintre. Cette ambiance lourde est très bien rendue par un graphisme très réaliste souvent proche de la photo. Les angles et les éclairages choisis accentuent la misère humaine qui perle du récit. Une lecture un peu déroutante et exigeante qui m'a mis parfois mal à l'aise.
Les illustrations sont belles, certes, mais pour une BD, cela manque cruellement de mouvement, de rythme. On a une succession de jolies images statiques. Et puis ce Modigliani représenté ici est trop antipathique. Ils se plaint, insulte, peint et meurt... On n'a aucune explication entre ces principales activités pour le comprendre ou lui pardonner... Et sa pauvre Jeanne ou son Zbo, ils me font trop de peine :(
La vie d'un peintre que je ne connaissais pas. Au niveau du scénario, le point fort est la narration bien faite. Pour le reste, je n'ai pas réussi à trouver la vie de ce Modigliani palpitante à lire. Il faut dire aussi qu'il n'est pas très sympathique. J'ai lu cet album dans une indifférence totale. Et puis j'ai aussi un problème au niveau du dessin. Le dessinateur a du talent et son style m'a fait pensé à de la peinture réaliste (surtout au niveau des couleurs) donc le genre de style parfait pour une histoire sur un peintre en théorie sauf que je n'aime pas trop quand une bd ressemble à de la peinture. J'ai l'impression que les personnages affiches peu d'émotions sur leurs visages. On dirait des acteurs mono expressive. Cela a contribué à faire en sorte que je ne suis jamais rentré totalement dans l'histoire.
Modigliani fut un peintre non reconnu de son vivant et qui souffrait de la concurrence d’un certain Pablo Picasso. On va nous conter son histoire dans le Paris Montmartre des années de la Première Guerre Mondiale. Il voulait d’ailleurs s’engager pour défendre la patrie mais fut réformé. En effet, il souffrait déjà depuis de nombreuses années de la tuberculose. Cette terrible maladie aura raison de lui. Plus surprenant encore sera le sort funeste de sa jeune compagne Anna qui lui fera un enfant juste avant qu’il ne meure. On admirera son indéfectible amour à celle qui a tout supporté dans cette descente aux enfers. Bref, ce sont les dernières années de sa vie qui sont mises en exergue par l’auteur qui avait d’ailleurs fait la même chose avec Stefan Zweig. On apprend des choses assez intéressantes sur la vie de Modi. Je pense notamment au fait qu’il fut peintre par défaut ne pouvant pas exercer sa passion pour la sculpture. Je pense également à son entrevue avec Auguste Renoir le lubrique. Pour une fois, cette tranche de vie n’est pas pompeuse. L’auteur a développé un véritable trait de personnalité. On s’attachera également moins aux œuvres produites bien que son célèbre autoportrait y figurera. On sait que cet artiste est très connu pour ses peintures de nus. Les amateurs de peinture risquent d’être déçus mais ce ne fut pas mon cas. Mention spéciale également pour le dessinateur qui a réalisé un travail remarquable de maturité. Une colorisation réussie. Des cadrages extraordinaires qui s’accommodent de longs textes avec des planches décloisonnées. J’ai beaucoup apprécié cette œuvre qui décrit parfaitement une certaine ambiance du milieu artistique et bohême de ces artistes venus tenter leur chance dans la capitale. C’est de là que provient la fameuse expression des bobos. L’artiste fait partie des peintres maudits qui ont versé dans l’excès : alcool, drogue, prostitution. Un tel mode de vie n’est pas très sain pour la santé mais je ne me permettrais pas de juger même si à titre personnel, je ne cautionne pas. Une de ces citations : « Je hais le goût de vivre. Je bois pour m’ôter ce goût de la bouche ». Il n’arrive plus à respirer la vie qui lui est insupportable. En conclusion, nous avons une biographie parcellaire qui est très réussie. Cela impressionne !
Cet album retrace la vie du peintre Amedeo Modigliani, un artiste du début du 20e siècle. Je ne le connaissais absolument pas et après avoir lu la BD je suis allé faire un tour sur une grosse encyclopédie en ligne et le moins qu’on puisse dire c’est que cette biographie est très fidèle à la réalité de ce qu’a été la vie de cet homme. La BD a des qualités indéniables au niveau de la narration et du graphisme. Très souvent on s’affranchit du gaufrier classique pour proposer des compositions et des mises en pages originales dans leur découpage. C’est très réussi car on n’est jamais perdu dans le sens de lecture et ça dynamise le récit. A côté de ça j’ai eu du mal à me passionner pour la vie d’Amedeo. Les différentes étapes clés de son existence sont bien décrites, mais il n’y a rien d’exceptionnel. Pas d’anecdote mémorable. Le personnage lui est hautement antipathique, en plus d’être alcoolique et systématiquement désagréable avec ses interlocuteurs… Bref un gars qui ne donne pas envie qu’on l’aime. Et ça marche il m’a plus énervé qu’autre chose. C’est fidèle à la réalité car il était comme ça. C’est plutôt une expérience de lecture agréable mais au final j’ai un peu l’impression que seuls les amateurs de peinture ou de Modigliani seront intéressés par cette biographie.
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