Hokuto no Ken - Fist of the North Star (Ken le survivant) (Hokuto no Ken)
La Terre, dans un avenir proche... à la suite d'un conflit nucléaire, le monde a sombré dans l'anarchie et la violence. Seuls ceux qui se montreront assez forts pour écraser les autres, pourront survivre dans cette nouvelle ère de folie. Mais Kenshiro, l'héritier du Hokuto Shinken, un art de tuer deux fois millénaires, ne l'entend pas de cette oreille...
Après l'apocalypse... Baston Génération Albator Les petits éditeurs indépendants Seinen Shinchôsha - Coamix Shueisha
Kenshiro (Ken, pour les intimes) est l'héritier offciel de l'école du Hokuto Shinken, art martial qui consiste à faire exploser ses adversaires en appuyant sur leurs points vitaux (le fameux "tu ne le sais pas encore, mais tu es déjà mort, il te reste trois secondes avant de faire splortch") ou bien à les guérir de tous les maux si on sait bien doser son coup. Il est de retour pour retrouver sa fiancée, Julia, qui lui a jadis été enlevée par Shin, un maître du Nanto Sei Ken (l'art de découper son jambon avec les mains) et accessoirement un ancien pote à lui... mais la belle n'est plus, et Ken, il est pas content. Après avoir réglé ses comptes avec Shin, Ken erre à nouveau dans ce monde ultra violent, en compagnie de Bat et de Lin, deux gamins qu'il a récupérés en route. Ce monde sur lequel règne Raoh (Raoul dans l'anime), une espèce de géant, adepte lui aussi du Hokuto Shinken et accessoirement grand frère de Ken. Avant de finalement l'affronter, Ken rencontrera en chemin de nombreux guerriers, amis ou adversaires, dont certains qu'il considèrera comme ses "meilleurs ennemis", non sans leur avoir auparavant latté la tête. La seconde partie de l'histoire se passe 10 ans après... Raoh n'est plus, mais de nouveaux dangers se profilent à l'horizon.
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Date de parution | 23 Septembre 1999 |
Statut histoire | Série terminée (Editions précédentes parues en 27 ou 26 tomes) 18 tomes parus |
13/09/2002
| eusèbio, Lapin Spooguiste
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Les avis
Hokuto No Ken pourrait être un archétype de la bd bourrin. On cogne d’abord et on discute après. On reconnait très vite le héros avec ses grands muscles et les méchants dans un monde purement binaire où règne la loi du plus fort après un apocalypse destructeur. Il y a une ambiance typiquement à la Mad Max. Il manque bien entendu la subtilité et la grâce. Le scénario est désert et n’est présent que pour assouvir les dernières pulsions animales. C’est le manga dans ce qu’il y a de commercial et de mauvaise qualité. De plus, c’est caricatural à souhait. Ken le survivant est pourtant considéré comme une référence dans le monde du manga. Ce titre a pourtant passé la barre des 100 millions dans le monde. Pour une fois, je ne me laisserais pas dire que c’est le chiffre des ventes qui confirme une certaine qualité de l’œuvre. Il est vrai que les techniques de destruction en art martiaux ne sont pas mes priorités.
Aprés la lecture des quatre premiers tomes. Dans un monde postapocalyptique ravagé par le violence la plupart des hommes tentent de survivre tant bien que mal en évitant les hordes de bandits qui sévissent partout. Ken, notre héros, est un grand maitre en arts martiaux à la recherche de sa petite amie enlevée ; sur son chemin il croisera bon nombre de personnes qu'il va aider du mieux qu'il pourra. Une série d'action pure et bien gore avec des personnages trés stéréotypés (les bons, les brutes et les truands) ; des dialogues assez risibles ; des scènes de combat parfois brouillones ; une mise en scène répétitive qui se résume à pratiquement toujours la même chose, une horde de barbares débarquent pour oprimer les plus faibles, arrive alors notre héros qui va régler la situation à grand coup d'arts martiaux transformant tous les méchants en labeaux de chairs sanguinolantes. Et ça continue comme ça pendant quatre tomes, pour moi ça n'est que de la violence gratuite et inutile dont je ne comprends pas vraiment l'intéret à par celui de montrer des types batis comme des armoire à glace se mettre sur la tronche. Bref, le genre de série qui ne fait pas dans la demi mesure et à ce propos ne qui laissera personne indifférent ; soit on adore soit on déteste.
Hokuto no Ken est une série culte des années 80, sorte de Mad Max croisé avec Bruce Lee. En effet, ça a un peu vieilli, l’intrigue est franchement mince (pourtant il y a un scénariste, ce qui est rare pour un manga), les personnages sont hyper manichéens, les valeurs simplistes, l’action bourrine et gore… Et pourtant j’adore !!! Il y a un je-ne-sais-quoi qui me ravit dans ce manga...sans doute des dessins de haut niveau, des personnages charismatiques et une action dynamique. Oui, Hokuto no Ken est ultra-violent et gore mais il faut vraiment le prendre au second degré. Tant de sang et de viscères à chaque page ne peut que faire rire. Hokuto no Ken est un manga singulier qui ne laisse pas indifférent. A découvrir.
Un des mangas les plus célèbre et un des premiers à être arrivés en France. Il a certes beaucoup vieilli, et n'a donc plus autant d'intérêt qu'avant. Les fans de baston seront comblés. Personnellement, j'ai trouvé le dessin trop chargé sur certaines pages, et les scènes de combat assez brouillonnes. Sinon, il est du style 80's mais joli et réaliste. La violence est si présente que par moment elle en devient idiote. Heureusement le manga a quelques bonnes idées pas exploitées au maximum. Concernant les personnages, ils ne sont pas du tout attachants, ce qui baisse la note de la série. Un petit bof donc, en dosant le pour et le contre... Note finale: 2,5/5 Tatatatatatata! :)
"Ken le survivant" c'est vraiment pas génial. L'histoire se passe sur Terre dans un futur apocalyptique post-nucléaire. Ken, héritier du savoir de l'école de Hokuto, est capable d'utiliser 100% de sa force physique alors que tous les autres êtres humains n'en utilisent que 30%. Fort de cet avantage, le brave Ken en profite pour nettoyer la terre de tous les grands méchants (75% de la population... rien que ça) à grands coups de pieds et de poings. L'idée des pouvoirs conférés à Ken par son apprentissage Hokuto est intéressante. Ceux de ses adversaires aussi, mais pour le reste, tout s'essouffle très vite. Après quelques tomes, on se demande déjà comment les auteurs vont broder la suite... Au final ce n'est pas très recherché, trop long, le pire étant le côté caricatural du récit. Tout est manichéen au possible sans aucune originalité. Le dessin est plutôt pas mal mais se rapproche plus des dessins des comics américains que des mangas ce qui est plutôt surprenant. Il est en effet plus complexe que dans les mangas que j'ai rencontrés jusque là. J'aime assez mais c'est parfois brouillon. Au final, le dessin est un peu fouillis et le scénario assez simpliste. Les personnages n'ont pas de profondeur et ne sont pas crédibles. Ajoutez à cela la violence avec les têtes qui exlosent, etc, et vous vous rendrez vite compte que ce manga n'est vraiment pas un incontournable. Passez votre chemin sans regret sauf si vous êtes amateur de violence gratuite sans profondeur.
Je vous trouve très durs avec ce manga ! Il est pour moi cultissime du fait qu'il était un monstre à l'époque de notre bonne vieille Dorothée qui après un Candy ou les bisounours, elle nous lançait un Ken le survivant qui a été un ovni dans ma jeunesse. Je trouve l'adaptation manga très réussie et j'entends encore le « tah tah tah tah tah » de Ken enfonçant ses doigts comme dans du beurre dans les gros vilains. Je peux aussi comprendre ceux qui n'ont pas connu cette époque et le juger durement mais de là à le noter 1/5 je trouve cela sévère ! Pour résumer, ce sera un 4/5 pour son côté mythique, les frissons qu'il me donnait avec son charisme et son calme face à la mort, pour les planches que je trouve très détaillées et bien léchées et c'est vraiment le seul manga que j'épluche avec autant d'ardeur ! Mon grand Theft Auto de l'époque ;)
Bon manga. Evidemment, il faut toujours qu'il y ait des gens qui cherchent plus que le simple plaisir de lire une histoire et de simplement l'apprécier. Bon bien sûr c'est bourrin, c'est pas très complexe dans le scénario, mais c'est personnellement avec plaisir que je suivais les combats de Ken et à chaque fois, je bouillonnais d'impatience de découvrir avec quelle technique ultra puissante il allait éclater ses prochains ennemis. Allez quoi il y a quand même du beau, les liens entre les frères sont complexes, on ne s'ennuie pas et l'attitude stoïque et froide de Ken... c'est ouf. Dans le genre baston et claquage de têtes, qui reste pas mal développé dans le monde des mangas, ça reste une référence. Bien sûr, réservé à ceux qui aiment l'action...
Vivant au Québec, je n’ai pas eu la chance (?) d’avoir le Club Dorothée et ses animes mal traduits (Ranma 1/2 et City Hunter notamment). Grâce à l’internet, je peux voir ses magnifiques chefs d’œuvre de traduction mal faites et censurées. Parmi ceux-ci ce trouvait Ken le Survivant qui était très rigolo avec une traduction volontairement débile remplit de Hokuto de cuisine ! C’est d’ailleurs la seule fois qu’une censure aide à la qualité d’un anime parce que, sans ça, Ken le survivant c’est nul de chez nul. Qu’est-ce qu’on a dans le manga ? Des types hyper musclés qui ne pensent qu’à se battre. Pas très original comme scénario. Je me suis presque cru dans une mauvaise parodie de manga. Le dessin est moche et figé. L’auteur prend ses lecteurs pour des idiots ou quoi ?
Alors, Ken c'est toute ma jeunesse... devant la télé. Un dessin animé pas très bien réalisé, mais des histoires plutôt prenantes dans l'ensemble. Car Ken, c'est cela avant tout : l'histoire d'hommes et de femmes (surtout d'hommes d'ailleurs) au passé chargé et qui doivent vivre ou survivre dans un monde de brutes, à la Mad Max. Ken, c'est (très) violent, mais il y a une extrême sensibilité qui se cache derrière chaque histoire et les deux enfants qui suivent Ken et sont protégés par notre héros. Ken, c'est aussi un dessin ultra léché, parfaitement maîtrisé. Je n'ai que rarement pu admirer des planches entières aussi belles que celles des derniers tomes de cette BD. C'est d'ailleurs à ce titre que la BD a su toucher un public féminin assez large (surtout au Japon), à cause de la finesse du trait des personnages qui sont tout simplement... beaux. Sans nul doute l'une de mes BD préférées, de celles qui procurent un très large panel de sensations différentes, chose extrêmement rare. À choisir entre cette première série et la suivante Fist of the blue sky (qui raconte la vie du grand père de Ken), privilégiez l'originale, même si la plus récente bénéficie d'un dessin encore plus beau et monte en puissance au fil des tomes.
Graphiquement ça me plait, l'histoire est peut-être un peu chiante par moment. Certains tomes paraissent longuets, mais il y a vraiment de nombreux passages extra. Pour ma part j'adore la seconde partie du manga quand Ken retrouve ses origines. Mais honnêtement mon tome préféré est sûrement le premier avec le passage de "face de craie" et du petit vieux. Je terminerai par la beauté de Toki lorsqu'il est avec les deux gardes... tout simplement renversant. En conclusion ce manga est tout simplement unique, même si je le trouve un peu long, et pourtant quand je regarde il y a deux parties assez distinctes qui explique cela...
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