Husk of Eden
Pour protéger l'antique cité, ils devront tout sacrifier... même leur amitié ?
Ichijinsha Shojo
Pour protéger l'antique cité, ils devront tout sacrifier... même leur amitié ? De sombres dangers planent sur l'antique cité d'Eldorado, dominée par la Ziggurat, une tour sacrée. Pourtant protégée par trois rangées de rempart, cette dernière est la cible d'attaques rebelles répétées et inexpliquées. Le gouvernement mondial affecte des troupes à la protection de l'édifice qui semble renfermer bien des secrets... Hommes ou femmes, les jeunes soldats affectés sur place devront être prêts à tout sacrifier, au risque de voir leurs rêves d'amitié brisés.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 08 Octobre 2014 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Husk of Eden est un manga qui n'est pas tout à fait comme les autres dans la mesure où il n'hésite pas à sacrifier le personnage que le lecteur croît comme principal. Le contexte est celui d'une guerre sans merci entre un gouvernement mondial pas très clair et des rebelles. Il y a des scènes de combat d'une extrême violence. Cela concerne également des enfants, ce qui rend l'ensemble d'autant plus cruel. Il y a également une sorte d'ambiance d'enfermement dans cette cité comme dans L'Attaque des Titans et sa ville fortifiée. Le premier tome réussit à capter l'attention et donne le ton. Le rendu graphique est assez impressionnant. La suite sera de même acabit avec de nouveaux personnages et des coups de projecteur sur certains d'entre eux afin de connaître leur vécu car ils sont pris dans la tourmente de cette guerre. La narration manque parfois de clarté comme dans le 3ème tome. Bref, c'est assez inégal. Pour autant, ce n'est pas le pire manga que j'ai lu mais bon.
J'ai abandonné ma lecture après le tome 1. Le dessin est pas mal, mais j'ai un vrai problème avec le scénario. Je n'ai rien contre les scénarios où n'importe quelle personnage peut mourir, mais ici les personnages me laissent totalement indifférent et je m'en fiche qu'ils mourraient. Je trouve le ton de l'histoire trop froid et les états d’âmes des personnages sont ennuyeux. L'auteur essai de rendre ses personnages attachant avant de les tuer, mais cela n'a pas marché sur moi. Bon, il reste quelques mystères qui auraient pu me donner envie de continuer à lire les autres tomes, mais je me suis trop ennuyé pour lire la suite. Et puis je m'en fous de savoir quel camp est réellement le camp des gentils.
Son éditeur lui a demandé un jour s'il était capable de créer une histoire dont les personnages seraient différents à chaque chapitre, ne s'attachant pas à l'un en particulier, alors l'auteur, Yoshinori Kisaragi, a imaginé ce récit de guerre implacable. Là, la mort peut survenir à chaque instant et faire disparaître ceux que le lecteur commençait à prendre pour les héros d'une longue histoire classique. Le décor est celui d'une ville fantôme composée de cercles successifs de défense et protégée de l'attaque de rebelles par une garnison de très jeunes soldats du Gouvernement Planétaire. Au centre, la mystérieuse Ziggourat que les rebelles veulent atteindre à tout prix, sans que les troupes en question ne sachent pourquoi. Et comme zone de guerre, les ruelles vides et tortueuses de cette ancienne capitale abandonnée où se retrouvent à patrouiller des groupes de 2 ou 3 jeunes recrues affrontant des groupes aussi petits d'ennemis cherchant à s'infiltrer. Pas de grosse bataille, pas d'assaut coordonné, juste des scènes de petite guérilla où les défenseurs éliminent les infiltrés à courte portée ou au corps à corps. L'ensemble est mis en image dans un style graphique très soigné et maîtrisé. Ce dessin aurait pu franchement me plaire mais il apparaît un peu trop propre et formaté pour un récit qui se veut dur et sans pitié. Les personnages sont joliment faits mais ils manquent de charisme avec leurs jolis uniformes sortis du pressing et leurs visages inexpressifs. Quant au récit dans son ensemble, je l'ai malheureusement trouvé ennuyeux. Passé l'effet de surprise du premier chapitre où l'on découvre le concept voulant que n'importe quel personnage peut mourir, surtout celui qu'on croyait être le personnage principal, le reste sonne faux. Le contexte de ce conflit parait peu crédible. Entre des rebelles sortis d'on ne sait où et des soldats d'un gouvernement dont on sent dès le départ qu'il cache de bien mystérieuses noirceurs, et avec cette situation où des tous petits groupes de jeunes adolescents à peine sortis de l'enfance s’entre-tuent pour protéger quelque chose dont il ne savent rien eux-mêmes, il est difficile d'y voir quelque chose de réaliste. On dirait simplement des jeunes qui jouent à la guerre, et la mort soudaine de l'un d'entre eux ou des scènes de combats parfois franchement sanglants, viennent tomber presque comme des cheveux sur la soupe. Du coup, quand le récit s'attarde sur les personnages, sur leurs états d'âme, on sent que l'auteur cherche juste à les rendre attachants avant de les éliminer pour toucher la fibre émotionnelle du lecteur. Sauf que je ne les ai pas trouvés touchants et qu'il se dégage à mes yeux une réelle froideur de ce récit trop propre et trop artificiel. Et pour le moment, il ne se met pas en place de récit pouvant servir de fil rouge à part le mystère sur la Ziggourat, sur les motivations des rebelles et sur le fait très probable que ce soit plutôt les rebelles qui soient les gentils au final. Mais je crains que toute cette partie du récit à venir soit très téléphoné donc je ne me sens guère captivé. De l'ennui et de l'artificialité, voilà ce que j'ai ressenti à la lecture de ce manga qui dispose pourtant d'un beau graphisme et d'un concept narratif assez original. S'il se met en place par la suite une intrigue plus intéressante que la simple mise en scène de la dureté d'une guerre imaginaire, peut-être que ces bases de départ pourront donner une bonne série, mais pour le moment, je ne suis pas convaincu.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site