Jan Karski - L'homme qui a découvert l'Holocauste

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Découvrez l'histoire d'un héros méconnu de la seconde guerre mondiale...


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Auteurs italiens Europe centrale et orientale Histoires d'espions L'univers concentrationnaire nazi Les petits éditeurs indépendants Nazisme et Shoah Racisme, fascisme

« Monsieur, je n'ai pas dit que ce jeune homme mentait. J'ai dit que je suis incapable de le croire. Ce n'est pas la même chose. » 1939. Jan Kozielewski, jeune Polonais de bonne famille, catholique, est happé par la guerre. Sous le nom de Jan Karski, il devient un agent de la résistance. Sa mission : s’introduire au cœur du ghetto de Varsovie puis dans un camp d’extermination et transmettre son rapport au Président des États-Unis. (texte : Steinkis)

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Novembre 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Jan Karski - L'homme qui a découvert l'Holocauste © Steinkis 2014
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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23/10/2014 | Spooky
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Par Erik
Note: 3/5
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Je ne connaissais pas Jan Karski, un jeune polonais de bonne famille qui fut un agent de la résistance. C’est toujours positif de réhabiliter un personnage méconnu de l’Histoire qui a joué dans l’ombre un grand rôle. Le sujet est grave puisqu’il s’agit de l’homme qui a fait découvrir l’holocauste. Les nazis ont fait périr des millions de juifs durant la Seconde Guerre Mondiale devant le nez des alliés. On s’aperçoit que l’auteur ne les as pas ménagé et de même que les Russes qui ne faisaient guère mieux. Très souvent dans l’Histoire, une dictature en fait tomber une autre. Les vainqueurs s’arrogent toujours le bon rôle mais la réalité est souvent autre. J’éprouve bien évidemment de la compassion pour ce terrible carnage. Ce qui a changé en moi depuis quelques années, c’est le fait de m’apercevoir que les descendants des rescapés de la Shoah n’ont pas compris la leçon et massacrent à leur tour le peuple palestinien sous le regard impuissant des occidentaux. On dira que les choses ne sont pas aussi simples et qu’il faut parler de terrorisme face aux gentils colons. Mais bon, au bout d’un moment, personne n’est dupe sur ce qui se passe. Alors oui, cette œuvre d’un juste parmi les justes est assez marquante. Elle est fort bien dessinée et elle fait passer l’émotion entre l’horreur et la déshumanisation. Le personnage de Jan agit avec la plus grande humilité au péril de sa vie pour faire progresser la vérité. L’abomination nazie est à condamner avec la plus grande véhémence. Une œuvre pour entretenir le devoir de mémoire contre la guerre de l’oubli imposé par la CNIL.

18/08/2016 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
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L'horreur, la nausée, le dégoût encore une fois face au spectacle des camps d'extermination nazis, du ghetto de Varsovie... Marco Rizzo a choisi de nous conter tout cela du point de vue de Jan Kozielewski, jeune Polonais de Varsovie, qui va jouer les espions pour le compte des Alliés au coeur de la barbarie du centre de l'Europe. Une mission pour laquelle il n'était pas forcément fait, mais qui le serait ? Le jeune homme aura presque tout vécu, entre les arrestations, la torture, l'exil, il est passé dans le ghetto de Varsovie et un camp d'extermination (on ne sait pas lequel, mais peu importe, finalement). le personnage n'est pas idéalisé, il s'agit simplement d'un jeune homme intelligent, courageux, sensible et déterminé, qui a traversé la tourmente et l'Europe pour faire connaître au monde l'horreur. Comme il l'indique lui-même en postface, Marco Rizzo a pris quelques libertés avec la réalité historique, et en particulier celle de Karski lui-même, puisqu'il a raconté son histoire dans un ouvrage. Sélection de certains passages, compressions de moments-clés, expansion d'autres, petits arrangements géographiques ou biographiques (notamment sur certains personnages secondaires). Mais qu'importe finalement, l'essentiel est là, faire connaître ce héros méconnu. Le choix de confier le dessin à Lelio Bonaccorso était risqué, car son style élégant, un peu épuré à la manière de Tony Sandoval, semblait trop décalé par rapport aux horreurs traversées par Karski. mais il sait s'adapter, et ses planches du ghetto de Varsovie, plus que celles d'Auschwitz (ou quel que soit le camp que visite l'espion polonais) sont glaçantes dans leur crudité, leur dénuement et leur chaos. Sans jouer la carte de l'apitoiement ni celle de l'idéalisation, il s'agit d'un one-shot tétanisant et inoubliable. Un vrai devoir de mémoire.

23/10/2014 (modifier)