Merci
L'histoire d'une gamine qui, à la suite d'incivilités répétées, doit participer au conseil municipal.
Adolescence Il y a 10 ans...
La première scène se passe au commissariat. La seconde au Miam Burger. La troisième chez le juge pour enfants.
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Date de parution | Novembre 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Sympathique mais sans plus, j'ai l'impression que cette histoire nous offre un vision bien idéaliste du monde des ados d'aujourd'hui. Ici les adultes ne sont pas en reste et tout est conté sur un ton très positiviste, c'est gentil et l'on sent la grande empathie de l'auteur, déjà présente dans ses autres œuvres mais je ne sais pas pourquoi mais pour le coup cela n'a pas trop fonctionné avec moi. Trop c'est trop sans doute et j'ai eu parfois l'impression de sombrer dans la mièvrerie, on attend désespérément que le projet de Merci soit dévoilé et qu'enfin il se mette en place, au final c'est très très long. Du Zidrou pur jus en sommes qui ravira les fans, les autres risquent de s'ennuyer un peu.
Zidrou semble aimer parler des problèmes de société aux jeunes. J'aime bien le premier chapitre qui présente bien les personnages. J'ai trouvé le scénario captivant, les personnages crédibles et les dialogues sont bons (je pense notamment à la discussion entre Merci et le policier). Malheureusement, la suite est moins passionnante. Cela reste bon, mais je n'ai plus été captivé et j'ai eu l'impression qu'il ne se passait pas grand chose. Puis, lorsqu'il se passe enfin quelque chose qui m'intéresse l'histoire se termine soudainement. C'est dommage car le premier chapitre annonçait quelque chose de mieux qu'une histoire sympa sans plus. J'ai bien aimé le dessin.
L’auteur essaye de construire une histoire assez positive malgré les problèmes rencontrés dans la société. Il donne de l’espoir aux jeunes. La démarche est certes louable. Le sujet principal est l’adolescence rebelle. Cependant, ceux qui ont des enfants et notamment des ados rebelles ne reconnaitront certainement pas les situations rencontrées. Les ados ne font plus des tags comme dans les années 80 ou 90. Les ados ne se tournent certainement pas vers la poésie pour exprimer leur mal-être. On n’est plus à l’époque de Rimbaud. Le vocabulaire employé actuellement est plutôt du genre vulgaire. Bref, ce récit est beaucoup trop gentillet et ne reflète absolument pas la réalité sociale. Si on fait abstraction de la naïveté du propos assez bobo, c’est un récit plutôt bien construit et qui donne la pêche. Cette lecture ne pourra pas nuire bien au contraire surtout pour nos jeunes. On a besoin sans doute de croire que les politiciens ne sont pas tous des pourris qui ne pensent qu’à leur petit confort et que les jeunes peuvent faire partie de la démocratie en siégeant dans les conseils municipaux en influençant quelques actions. On peut également penser que certains juges ont des idées de sanctions éducatives plutôt que répressives. Oui, on peut rêver à un monde de bisounours. C’est une chronique sociale qui est tout sauf réaliste. Point de jugement, ni de morale en apparence. Trop forcé sur la poésie et sur la sensibilité dans la veine des dernières productions de l’auteur. Trop dégoulinant. Néanmoins, toujours agréable à lire. Merci pour ce moment !
Depuis que j'ai découvert la sensibilité, la légèreté et l'originalité de ton de Zidrou avec Lydie et La Vieille Dame qui n'avait jamais joué au tennis, je lis ses contes et romans graphiques avec grand plaisir. Celui-ci est un peu dans la même foulée, mais je dois dire que le côté édulcoré y est un peu trop présent. Et puis surtout la fin est un peu abrupte. Je me demandais où voulaient en venir les auteurs avec ce récit mettant en scène une adolescente un peu rebelle découvrant le monde de la politique au sens noble du terme : les gens qui s'occupent de leur ville et réfléchissent à des solutions pour améliorer la situation de ses habitants. Malgré une certaine légèreté de ton et des personnages tous bien gentils, le récit est réaliste et on peut y croire. Mais, justement, le réalisme des réactions un peu je-m'en-foutiste de l'héroïne me faisaient vraiment me demander, alors que la fin de l'album approchait, quand allait avoir lieu le déclic qui ferait qu'elle apporterait quelque chose à sa ville, si elle le faisait. Et c'est là que j'ai été assez surpris car la fin du récit m'a paru très soudaine, très abrupte. La narration va doucement jusqu'à un certain constat d'échec au début du dernier chapitre, et puis soudain, dès la page suivante, des années passent et on nous raconte que tout a finalement très bien évolué et que c'est formidable (avec là quelques mignonnes idées mais moyennement plausibles à mes yeux) et on nous présente ensuite l'avenir de chacun des protagonistes du récit comme à la fin d'une longue saga, comme si on avait suivi de longues aventures avec eux alors qu'on n'a fait que les survoler dans les pages précédentes. Malgré une atmosphère agréable et des personnages sympathiques, je suis donc sorti perplexe de ce récit un peu vide et trop "mignon" sur la fin.
Bon, c'est vrai qu'on est dans une histoire réaliste, mais quand même très gentillette la plupart du temps. J'imagine par exemple que les juges pour enfants, s'ils ont de bonnes capacités en psychologie et pédo-psychiatrie, ne sont pas toujours aussi conciliants avec les jeunes délinquants, même si en l'occurrence ce qu'a fait merci n'est vraiment pas méchant. L'histoire est plaisante, les personnages finalement tous sympathiques (comme le détaille le "5 ans après" de la fin), et la critique, si elle est bien actuelle, n'est pas trop féroce, tout en restant fine. Du Zidrou tout craché. J'aime bien le boulot d'Arno Monin, plus clair et moins brut que sur L'Enfant maudit et L'Envolée sauvage. Pour toucher un public plus large, probablement, et c'est payant, car les planches sont vraiment sympathique. Bref, une lecture sympathique, autour d'une légère critique de la société actuelle.
L'histoire de cette ado qui fait des bêtises et qui ensuite fait des travaux d’intérêt général dans sa mairie est bien gentillette. Une fausse rebelle bien gentille, des petites bêtises pas bien vilaines, des petites réprimandes des forces de l'ordre, un juge des peines bien gentil, et une punition pas bien méchante non plus, voilà ce que nous réserve cette histoire. Et l'exécution de celle ci ouvre les portes du monde de la poésie... Mouais. J'ai quand même du mal à croire à la petite gothique devenue poète, même si c'est vrai que c'est une fausse rebelle et plus une ado qui a besoin d'attention. C'est pas désagréable à lire, c'est même bien narré et très bien dessiné. Mais c'est pas très marquant comme histoire et une seule lecture me suffira. Zidrou a signé des histoires bien plus touchantes que celle-ci.
J'ai un peu le sentiment de m'être fait roulée... La première scène avec l'ado gothique qui ne quitte pas des yeux son portable assise près du radiateur, devant le planton du commissariat qui pète les plombs avec ces bip bip incessants, était plutôt bien vue. Mais l'histoire est bâclée, il ne se passe finalement rien d'intéressant : des tirades sur le rôle de la politique, des élus déprimants, une fêtes de la poésie improbable, des bons sentiments mal servis.... En règle générale, des personnages caricaturaux et pas d'intrigue : dommage, le dessin est bien (traits fins et vifs, visages expressifs), la couleur séduisante, le petit nom de l'héroïne rigolo (Merci, c'est pas courant). Mais pour moi, non Merci.
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