Sláine - L'Aventurier (Slaine the Wanderer)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)

Tir Nan Og, le pays de l'éternelle jeunesse, lieu mystique pétri de mythes et de légendes. Le guerrier celte slaine, premier roi souverain d'Irlande, et le nain Ukko, son fidèle compagnon, vont y faire les rencontres les plus variées, depuis des sorciers maléfiques ou des jeunes femmes possédées par des démons, jusqu'à l'ancêtre sanglant du football d'aujourd'hui, à mesure qu'ils exploreront ce monde en quête d'aventure.


2000 AD Auteurs britanniques Dark Fantasy Les petits éditeurs indépendants

Tir Nan Og, le pays de l'éternelle jeunesse, lieu mystique pétri de mythes et de légendes. Le guerrier celte slaine, premier roi souverain d'Irlande, et le nain Ukko, son fidèle compagnon, vont y faire les rencontres les plus variées, depuis des sorciers maléfiques ou des jeunes femmes possédées par des démons, jusqu'à l'ancêtre sanglant du football d'aujourd'hui, à mesure qu'ils exploreront ce monde en quête d'aventure.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Novembre 2011
Statut histoire Histoires courtes (4 histoires complètes) 1 tome paru

Couverture de la série Sláine - L'Aventurier © Nickel 2011
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)
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08/12/2014 | Ro
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Par Présence
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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4 récits courts qui réunissent Sláine et Ukko, pour débiter des monstres pas beaux - Ce tome regroupe 4 histoires courtes, écrites par Pat Mills, et illustrées à l'infographie par Clint Langley. le nom de John Hicklenton apparaît sur la couverture essentiellement à titre d'hommage posthume, et pour une ou deux esquisses figurant entre les histoires. Pour information, ces histoires se déroulent après les 3 tomes de Geste des invasions, mais elles peuvent se lire sans rien connaître de Sláine. Le sonneur de gong (Progs 1635 à 1638) - À nouveau seul et démis de sa couronne, Sláine reprend sa vie de nomade à travers le territoire d'Albion, avec sa grande hache à l'épaule. Il arrive devant une tour désaffectée ayant été habitée par des Cyth, une race de monstres néfastes pour les humains. Une puanteur pestilentielle se dégage des pourtours de l'édifice. Un gardien se tient à l'entrée, il est en train de se prendre le bec avec une ancienne compagne. Il réclame de l'argent à Sláine sur un ton péremptoire. Une fois cette affaire vite réglée, il a la surprise de retrouver Ukko, un nain difforme qui l'a accompagné dans plusieurs aventures, à l'intérieur de la tour. Le contrebandier (Progs 1662 à 1665) - Sláine arrive à proximité de la cite de Bethlusion où il a maille à partir avec des soldats chargés de traquer les voleurs d'ambre. Une fois à l'intérieur de la cité, il retrouve Ukko dans une fâcheuse posture qui lui indique que le maître de céans détient Sorcha, une femme ressemblant à Niamh (l'épouse défunte de Sláine). En passant, Ukko précise qu'il a un plan infaillible pour ressortir avec une quantité appréciable d'ambre, en douce. L'exorciste (Progs 1709 à 1712) - Ukko a pris la succession d'un exorciste et il s'est adjoint les services de Sláine pour calmer les démons qu'il extirpe de leurs victimes. Une jeune femme bien possédée arrive pour une consultation. Le mercenaire (Progs 1713, 1714 et 2011) - le temps d'une bataille décisive entre des humains inféodés aux Folmorians et des humains libres est venu. Mais avant l'affrontement, le camp des humains libre organise une partie de murderball pour se mettre en condition. Un arbitre donne le coup d'envoi, une tête tranchée sert de balle et le but est d'amener cette balle dans le camp adverse. Tous les coups sont permis, l'usage des armes aussi. Ces 4 histoires courtes sont l'occasion pour Pat Mills de se défouler un peu entre 2 histoires au long cours. Il réintègre le personnage d'Ukko, un faire-valoir comique que Sláine maltraite régulièrement. Il propose des récits très linéaires dans lesquels tout se règle par la force du plus, et le plus fort, c'est Sláine. Malgré tout, il n'est pas possible de réduire ces 4 nouvelles à l'état de simple farce. Pour commencer, Mills introduit les pérégrinations de Sláine en évoquant un dicton druidique selon lequel il y a 4 âges dans la vie d'un homme. Pour commencer il y a l'enfance, puis se faire sa place dans le monde (apprentissage), puis fonder et subvenir à une famille. le quatrième âge survient lorsque la famille est indépendante, il est alors temps de retourner vadrouiller de par le monde. Ensuite, si chaque récit débouche sur un carnage en bonne et due forme, il n'en reste pas moins que Mills se fend d'une intrigue basique mais solide. Enfin le retour d'Ukko s'accompagne d'un changement de ton qui devient moins sombre grâce à plus d'humour noir et cynique. En effet, il ne faut pas s'attendre à découvrir de gentils contes pour enfants. Il s'agit de Sláine et il est bien clair que la relation entre lui et Ukko se nourrit de haine, de cruauté, avant toute forme d'entraide. Et bien évidemment, Sláine se bat contre des monstres ignobles, n'ayant pour seul objectif que de trucider de l'humain, de la manière la plus douloureuse qui soit. Et pour ce dernier point, Clint Langley est l'illustrateur de la situation. Il utilise l'infographie pour incorporer des éléments photographiques, essentiellement pour les visages et pour les textures des décors et des vêtements. La première fois que l'on découvre ses illustrations, on est pris d'une sensation d'écœurement visuel du fait de la forte densité d'informations contenues dans chaque case. Dès la première case (une pleine page), le lecteur peut contempler à loisir un ciel nuageux et gris très réaliste (presqu'une photographie), une tour de plusieurs étages très ouvragée où il est possible de distinguer les moindres détails (mis à part un ou deux lambeaux de brume). Et cette tour est rendue de manière réaliste, à nouveau de façon quasi photographique, avec son reflet dans une étendue d'eau devant. Et en premier plan sur la gauche se tient Sláine avec sa hache démesurée. Il faut donc un peu de temps pour que le lecteur ajuste son mode de lecture à la richesse des illustrations. Il fait bon s'arrêter de temps à autre pour jouir d'un casque finement ciselé, de l'apparence contre nature d'un monstre, de la texture d'une pierre, de l'incroyable travail d'orfèvre effectué sur les armes blanches, de la précision maniaque des giclées de sang. Enfin pour ce dernier point, Langley s'en sert d'abord comme élément humoristique visuel (le pauvre Ukko avec ce sang vert sur la figure pendant tout l'exorcisme). À condition de supporter ce mode de représentation très intense à l'apparence photographique, le lecteur bénéficie d'une immersion unique en son genre dans ce monde barbare et haut en couleurs. Pat Mills et Clint Langley racontent 4 histoires courtes dans la vie de Sláine. C'est l'occasion de maltraiter Ukko, de massacrer des monstres et de revenir sur des pratiques barbares d'un autre âge, dans une débauche graphique d'une richesse étourdissante.

15/04/2024 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
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Ben mon colon comme disait l'autre, ça c'est du lourd. Tous les poncifs sont réunis, guerrier musculeux à souhait, vilain gnome qui fait office de rigolo de service et (the last but not the least) les héroïnes vêtues de quelques millimètres carrés de strings affriolants. Notons au passage que notre héros se prend moult râteaux. Le dessin n'est pas totalement moche mais je crois que le dessinateur à du travailler à la bougie, ah non on me glisse dans l’oreillette que c'est du travail à l'ordi, dans tous les cas le manque de lumière est criant, bref on n'y voit goutte. Donc nous avons là du bourrin pur jus qui de surcroit se prend au sérieux. Passez votre chemin.

24/03/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
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Je m’attendais sans doute à la lecture de ce titre à une aventure à la Conan le Barbare. Certes, c’est très barbare et ultra violent mais on est loin de la qualité du titre évoqué. N’est pas Conan qui veut. Visiblement, ce barbare solitaire, celte de surcroît, ne possède pas plus de deux neurones au niveau réflexion mais il est très fort physiquement parlant. Je n’ai jamais trop aimé ce genre de héros qui fait fantasmer pas mal de gens en ce bas monde. Je me suis quand même demandé à qui cela peut plaire mais cela existe tout de même. Il est vrai qu’il se sert très souvent de sa hache mais pas pour couper du bois. On aura droit à de la violence et de l’inhumanité dans toute sa splendeur ou devrais-je dire laideur. Rien ni personne, et ni même des monstres démesurés ne résisteront à Slaine. C’est lui le plus fort, point barre. Il est vrai que graphiquement parlant, cela ne casse pas des briques. C’est plutôt assez sombre et très flou. Les images sont presque informatisées dans le rendu. Honnêtement, ce fouillis est laid. Le trait n'a pas de finesse. C’est disgracieux au possible. On est quand même dans l’ordre de ce qu’on peut faire de pire en matière de bande dessinée sans vouloir être offensant et en restant correct. Un comics très bourrin qui ne fera pas forcément du bien. Un album à éviter, vraiment.

07/11/2019 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
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Cela fait longtemps que je croise le nom de Sláine dans le monde de la BD mais c'est la première fois que je peux lire un album complet le mettant en scène. Cet album, Sláine - L'Aventurier, comprend les 4 récits qui forment la mini-série "Sláine the Wanderer" parue en Angleterre entre 2009 et 2011. Ceux-ci sont scénarisés par Pat Mills, comme toute la série Sláine, et dessinés par Clint Langley. J'ai eu beaucoup de mal avec le graphisme de ce dernier. C'est un dessin réalisé à l'ordinateur, avec un réel abus à mes yeux d'effets lumineux, de flous et de déformations. Les personnages sont visiblement réalisés à base de photos retouchées. Et les décors, quand il y en a, sont des créations numériques difficiles à discerner, avec le plus souvent juste un premier plan minimaliste puis le reste noyé dans la lumière, l'obscurité ou un flou chaotique. C'est parfois joli sur le plan esthétique, mais d'autres fois, plus souvent, je n'aime vraiment pas. Certaines planches, surtout dans le premier et le second récit, ont été vraiment pénibles à déchiffrer. S'il n'y avait eu les dialogues, je n'y aurais probablement rien compris. Par contre, ces dialogues là sont bons. Ils sont clairs, ne manquent souvent pas d'humour et contrebalancent le rejet que j'éprouve pour le graphisme et le côté basique et stéréotypé des intrigues. Car, pour quelqu'un comme moi qui découvre les récits de Sláine, qu'apportent-il par rapport à ceux d'un Conan le Barbare auxquels ils ressemblent énormément ? Ils apportent une touche un peu plus dark et violente, mais je n'en suis pas fan. Ils apportent une mythologie un peu plus simple, basée sur la mythologie celtique, avec dans le cas de cette mini-série un affrontement assez clair entre Sláine, guerrier vagabond qui sert la Déesse-mère, et les Cythes, des démons venus du monde de Cythrawl. Ils apportent enfin un ton parfois légèrement décalé, grinçant et humoristique, apporté majoritairement par le nain Ukko qui accompagne les récits du guerrier celte. Mais malgré ce dernier point qui ne m'a pas déplu, le reste m'a laissé indifférent et le graphisme m'a trop rebuté pour que je trouve un intérêt à cette BD.

08/12/2014 (modifier)