La Rose de Jéricho

Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)

A la veille de la seconde guerre mondiale, une découverte scientifique exige un vol d'exception.


Voleurs et cambrioleurs

A quelques mois de la seconde guerre mondiale, Adrien Sevrand, un jeune physicien, s'apprête à prouver scientifiquement l'existence de l'Au-delà. Mais il lui manque une dernière pièce, la Rose de Jéricho, pour mener à bien son expérience. Or, par un coup de chance, il la reconnaît parmi les pièces réunies lors d'une exposition au Grand Palais. Pour Adrien, une seule solution : la voler. Ursula Münder, son amie qui a fuit l'Allemagne nazie et travaille à Paris comme "Lady Cambrioleuse", consent à l'aider. Mais ils ne sont pas les seuls à vouloir s'emparer de cette précieuse Rose qui cache bien des secrets... Uriel, avec beaucoup d'esprit et avec un ton unique, développe une intrigue mystérieuse où s'agitent des personnages forts dans une histoire fantastique et policière.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1995
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série La Rose de Jéricho © Vents d'Ouest 1995
Les notes
Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)
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19/09/2002 | ArzaK
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Par Téo
Note: 4/5

La rose de Jéricho, j’ai beaucoup beaucoup beaucoup aimé. Le fantastique céleste de la fin, j’ai eu du mal à comprendre, voire à admettre car les morales sur l’humanité prônée par le dogme divin de la croyance universelle c’est assez olé olé comme point de vue. Je pense qu’Uriel aurait pu se contenter de garder l’histoire simplifiée en concordance avec le réel. Les recherches scientifiques sur les modules pourquoi pas, ça correspond à de la science fiction probable, mais de là à mettre en scène et matérialiser dans une enveloppe certes recherchée mais concrète la Pensée démocratique et universelle comme un Mercure, une force c’est un peu bidon ou sinon j’ai vraiment rien compris. Le reste rien à dire, ou plutôt tout le contraire. Les dialogues sont très travaillés, avec humour, rapidité, psychologie, finesse, bref un véritable plaisir à lire. De mon point de vue, c’est assez rare d’avoir ce niveau d’écriture en BD. Les dessins sont aussi véritablement polissés. L’ambiance de l’avant guerre est superbe, les cadrages mettent vraiment tout en valeur. Le scénario du grand « hold up » est digne de grands polars cinématographiés. Plusieurs groupes de protagonistes ont leur propre plan, chaque personnage tient un rôle angulaire dans chaque groupe. Oh oui ! C’est un vrai bijou de scénar d’intrigue, et de rebondissement. C’est complexe, très complexe mais ça tient la route sans problème, y’a pas un instant ou une couille dans l’action apparaît. Tout s’enchaîne comme un défilé d’acteurs. La musique du « hold up » est superbement orchestrée par une véritable force de caractère qu’est Ursula, l’allemande émarouchée d’un petit français entêté de génie. Je conseille fortement ce diptyque, même si la part de fantastique rend un petit peu le tout bancal.

31/01/2005 (modifier)
Par Pacman
Note: 4/5

J'ai vraiment adoré cette bd et je trouve les précédents avis un peu durs. D'abord, les dessins sont superbes. Les expressions des visages, les détails, les couleurs, tout est superbement réalisé. Du grand art. Ensuite, le ton, l'humour, qui réussisent vraiment à générer une ambiance, un rythme tout au long des deux volumes. Super sympa. Et pour finir, le scénar. Des protagonistes qui jouent au plus fin, une histoire d'amour, a priori impossible qui devient belle, très belle. Des personnages très fouillés. Vraiment très réussi. Mais, car il y a un mais qui m'empêche de mettre 5/5, que vient faire l'élément fantastique là-dedans? Vraiment rien à voir avec le reste. Pourquoi ne pas avoir laissé le module (n'en dévoilons pas trop) opérer comme le moteur, une motivation pour certains des acteurs? Les apparitions fantastiques tant espérées paraissent déplacées chaque fois qu'elles interviennent. Et alors, les cinq dernières pages de délire mystico-ésotérique... Pour moi, la lecture s'arrête à la page 43 du second tome.

01/06/2004 (modifier)