Petites coupures à Shioguni
Angoulême 2015 : Fauve Polar SNCF Enquête à Tokyo.
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Il était tard. Un petit restaurant sans client. Trois gangsters de carte postale, le costard ébène et les lunettes opaques. Oui, Kenji avait emprunté du fric aux mauvaises personnes et non, il ne pouvait pas le rendre. La nuit devait mal se passer.
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Date de parution | 20 Novembre 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Que voilà un curieux objet graphique ! Difficilement identifiable, il l’est, et c’est cette originalité qui attire l’œil. La mise en page est totalement libre, alternant pleines pages, gaufriers, avec ou sans cases, et feuilles tirées du carnet de bord (annotations comprises) de l’enquêteur, dont on ne sait jamais bien qui il est, mais sert au moins à rappeler qu’on est bien dans un polar. Le dessin semi-réaliste et le traitement de la couleur se conjuguent à merveille pour rendre de splendides ambiances urbaines et nocturnes au Pays du soleil levant, à la fois sombres et chamarrées. Un vrai plaisir des yeux ! Il n’en va pas tout à fait de même pour la lecture, et c’est une vraie déception ! La déstructuration de la mise en page semble s’être répercutée sur la narration, et malgré les efforts perceptibles de l’auteur en faveur d’une certaine fluidité, le lecteur est souvent obligé – moi en tous cas – de revenir quelques pages en arrière pour ne pas se perdre, d’autant que la multiplication des noms japonais ne facilite pas toujours la tâche. De même le choix d’une police de caractères sans doute un peu trop stylisée n’est pas réellement justifié, et ne fait que renforcer ce manque de fluidité. La concentration est donc requise au risque de devoir effectuer une seconde lecture ou alors carrément d’abandonner en cours de route. De plus, l’histoire n’est pas franchement palpitante, et ce ne sont pas ces personnages dépourvus de caractère qui vont sauver la mise. Pour résumer, « Petites Coupures à Shioguni » se caractérise par un graphisme splendide hélas lesté d’un scénario assez banal et trop fouillis. On aurait été en droit d’en attendre plus de la part du Prix polar d’Angoulême 2015 !
Non, cela ne le fait pas ! Petites coupures à Shioguni m'a donné un mal de tête à reconstituer l'ensemble de ce puzzle récit autour d'un crime dans un Japon urbain. Il y a des fois où la mise en scène est vraiment difficile. Cela plaira sans doute à des amateurs mais le récit éclaté n'est guère mon genre de prédilection. Par ailleurs, il y a de véritables documents d'enquêtes insérés ce qui rend le tout assez brouillon dans le style. Le fait qu'il soit sélectionné à Angoulême en 2015 n'est pas une référence poussant à la curiosité de découverte. Graphiquement, c'est beau et cela attire avec cette colorisation très chaleureuse. Mais bon, j'ai été plutôt très déçu par le reste.
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