A Silent voice (Koe no Katachi)
The dark side of the school...
Consensus sur une BD Douleurs intimes Futurs immanquables Handicap Harcèlement scolaire Kodansha La BD au féminin : le manga La surdité Le meilleur du Manga Les prix lecteurs BDTheque 2015 Shonen
Shoko Nishimiya est sourde depuis sa naissance. Même équipée d’un appareil auditif, elle peine à saisir les conversations, à comprendre ce qui se passe autour d’elle. Effrayé par ce handicap, son père a fini par l’abandonner, laissant sa mère l’élever seule. Quand Shoko est transférée dans une nouvelle école, elle s’emploie à surmonter ses difficultés mais, malgré ses efforts pour s’intégrer dans ce nouvel environnement, rien n’y fait : les persécutions se multiplient, menées par Shoya Ishida, le leader de la classe. Tour à tour intrigué, fasciné, puis finalement exaspéré par cette jeune fille qui ne sait pas communiquer avec sa voix, Shoya décide de consacrer toute son énergie à lui rendre la vie impossible. Psychologiques puis physiques, les agressions du jeune garçon se font de plus en plus violentes... jusqu’au jour où la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shoko, ainsi que l’intervention du directeur de l’école. À cet instant, tout bascule pour Shoya : ses camarades, qui jusque-là ne manquaient pas eux non plus une occasion de tourmenter la jeune fille, vont se retourner contre lui et le désigner comme seul responsable... (texte : ki-oon)
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Date de parution | 22 Janvier 2015 |
Statut histoire | Série terminée 7 tomes parus |
Les avis
Ça faisait un petit moment que j’entendais beaucoup de bien de cette série et j’ai récemment décidé de l’essayer. On nous raconte l’histoire de Shoko, une jeune fille sourde, et de Shoya, un jeune garçon qui l’a autrefois harcelée. Toute l’histoire tourne autour du handicap, de ses conséquences pour la personne concernée et l’impact sur son entourage, mais également du harcèlement, de sa cruauté gratuite et de la terrifiante facilité avec laquelle les gens le normalisent et se font entraîner par le mouvement. La façon simple avec laquelle le personnage de Shoya passe de l’enfant turbulent qui trompe l’ennui à l’enfant brimeur croyant simplement faire des blagues pour faire rire la galerie est glaçante de vérité. L’indifférence généralisée à la souffrance de Shoko est, là aussi, bien amenée et réaliste (tout comme le fait que les gens l'ostracisent, parfois même sans se rendre compte). C’est ça, vraiment, qui m’a bluffé dans cette lecture : le réalisme. Moi aussi, dans ma jeunesse, je suis passée par-là. Surtout dans la peau de Shoko mais malheureusement aussi dans la peau de Shoya. Je peux vous dire que, quand j’ai lu la façon qu’avait l’autrice de dépeindre cette fine ligne entre le harceleur pour les uns et le harcelé pour les autres, le sentiment d’impuissance des personnes différentes face aux brimades collectives et ce désespoir et cette haine de soi qu’entraînent les remords et les blessures passées, je me suis prise une claque. L’histoire parle de cette quête de rédemption, justement. De ce désir de Shoya de vouloir réparer ses erreurs, coûte que coûte, en sachant parfaitement que les actes passés ne pourront jamais être oubliés. Et l’histoire est surprenamment positive. Dans sa quête de rendre Shoko heureuse, Shoya finit par se poser des questions sur ce qui fait les ami-e-s, sur le pardon mais aussi sur le fait de se reconstruire et d’aller de l’avant. J’ai pleuré à la fin. Le dessin, quant-à-lui, est simple mais beau. J’ai beaucoup apprécié certains partis pris visuels (comme les croix sur les visages des gens insignifiants aux yeux de Shoya et le fait que les mots des bulles qu’entends Shoko soient à moitié effacés). Je note tout de même un défaut à cette série (bon, deux si on compte le fait que Tomohiro est parfois assez embêtant comme comic relief). Je pense que l’histoire aurait pu se passer de la romance. Je sais qu’il est parfaitement possible que cela arrive dans la vraie vie, mais je commence à en avoir un peu assez de cette manie de mettre en couple un-e tortionnaire et sa victime. Certes, la plupart du temps, on montre bien que lae tortionnaire a changé-e (ou tout du moins essaye de changer), sauf que pour vraiment changer sur cela, et surtout (re)créer des liens forts entre deux personnes autrefois en confrontation, il faut des efforts et du temps. Beaucoup de temps. Ici, je doute que le laps de temps entre l’époque des brimades et l’époque de l’amitié suffise pour que cela fonctionne. Il est suffisant pour que les remords et la volonté de se racheter naissent, et que les personnages redeviennent ami-e-s, mais pas forcément pour une romance. Bon, l’autrice a au moins eu le bon goût de terminer sur une fin ouverte à ce niveau-là. Vraiment, à part ce bémol, ça reste très bon. 4 étoiles bien méritées.
Un très bon manga qui montre les problèmes dont peuvent souffrir les handicapés et aussi les problèmes d'intimidation au Japon. J'ai lu qu'apparemment certaines personnes au Japon n'aiment pas trop ce manga qui présente une "mauvaise" image de la société japonaise. C'est vrai que plusieurs personnages sont montrés comme des hypocrites et les adultes de l'école comme des gros incompétents. L'histoire est bien construite. J'aime bien le fait que les personnages sont plus profonds qu'ils ne semblent à première vue. Le personnage de Shoya qui essaie de se racheter après avoir agi comme un gros con durant son enfance est très intéressant. J'aime bien la manière dont le manga montre les conséquences de l'intimidation et comment tout ne se règle pas facilement juste parce que Shoya est désolé d'avoir embêté Shoko, la fille sourde. Surtout l'intrigue est captivante et je ne savais jamais ce qui allait arriver ensuite. J'ai lu les 4 tomes d'un trait et j'espère que la suite sera du même niveau.
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