Retour à zéro
Adaptation du premier roman de Stefan Wul.
Adaptations de romans en BD École européenne supérieure de l'image La Lune Romans de science-fiction adaptés en BD Stefan Wul
Condamné à l’exil lunaire comme tous les criminels condamnés depuis deux cents ans, Jâ Benal est en réalité un atomiste de génie envoyé par la Haute Cour terrestre pour infiltrer les hautes sphères d'une colonie soupçonnée de projets de rébellion. Au cours d'une aventure tenant à la fois du roman d'espionnage et de la SF pulp la plus débridée, Jâ Benal et sa complice vont déjouer les pièges de la Lune, et provoquer, bien malgré eux, une catastrophe d'ampleur cosmique qui remettra tous les compteurs à zéro... (texte : Ankama)
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Date de parution | 23 Janvier 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Cette sorte de conte futuriste à l'ancienne adapté du premier roman de Stefan Wul edité en 1956, n'a pas fonctionné sur moi, désolé mais je suis vraiment réfractaire à cette science-fiction qui pourtant par ses thèmes développés et son ton renvoyant à un futurisme à tendance pulp typique des années 50, aurait pu me plaire, je suis un peu plus attiré par ces thématiques à l'ancienne que par celles développées de nos jours par des auteurs modernes. Cette histoire d'espion lunaire avait je le sens un potentiel , mais cette adaptation m'a laissé totalement indifférent et m'a même à la limite ennuyé, je l'ai trouvé complètement invraisemblable, je l'ai lu par curiosité parce que j'avais bien aimé l'adaptation de Niourk du même Stefan Wul, même si ses univers sont souvent déroutants, mais cette lecture fut assez pénible, en fait ce qui m'a énormément freiné, c'est la partie graphique. En effet, ce style peinture à l'allure vintage ne m'a pas séduit du tout, ça donne au récit un aspect très naïf et une impression de pas sérieux, et je ne trouve pas ce dessin joli. L'ensemble aurait peut-être gagné en vraisemblance et plaisir de lecture avec un dessin plus réaliste et soigné. Pour moi, ça reste un exercice de style laborieux et pas du tout passionnant.
Je vais aller à contre-courant : je pense justement que le pari graphique n'a fait qu'accentuer le côté suranné de l'histoire... Un peu plus de style ultra-technique avec un trait fin et détaillé aurait rehaussé l'aspect complètement dépassé...
Retour à zéro est l'adaptation du tout premier roman de Stefan Wul, à une époque où il ne se considérait pas du tout comme un écrivain. C'est un récit de SF à la façon des feuilletons pulps du début du 20e siècle, sans véritable structure et simplement porté par l'imagination de son auteur. Le ton est très naïf, très manichéen, avec une guerre froide entre peuple de la Terre et peuple exilé de la Lune, et avec un espion envoyé sur place pour s'infiltrer, découvrir la civilisation créée par ces humains de la Lune et sauver la Terre de la menace de ces derniers. Thierry Smolderen et Laurent Bourlaud ont fait le choix d'appuyer ce ton désuet. L'ambiance y est au rétro-futurisme, avec un futur tel que pouvaient l'imaginer les hommes de la fin 19e - début 20e siècle. Pour appuyer cela, Laurent Bourlaud utilise un style graphique original, entre l'illustration cubiste et la peinture abstraite, avec des personnages aux corps parfaits et des décors mi-baroques mi-futuristes à la manière d'un Flash Gordon ou d'un Brick Bradford. J'ai apprécié ce choix graphique même s'il prend parfois des allures assez ridicules, comme en ce qui concerne les scaphandres des habitants de la Lune. L'histoire par contre ne m'a pas enthousiasmé. J'aimais bien son côté élégant et rétro au départ mais son déroulement se révèle ensuite beaucoup trop premier degré. Les facilités et les stéréotypes s'enchaînent jusqu'à un dénouement à grand spectacle sans saveur ni impact. Je me suis même un peu ennuyé en attendant un retournement de situation original à la manière d'autres oeuvres de Wul comme Le Temple du passé, mais rien ne vient si ce n'est encore plus de deus ex machina et de péripéties convenues. Bref, j'apprécie le traitement narratif et visuel de cette adaptation, mais l'oeuvre en elle-même et ce qui en ressort dans cette version en bande dessinée n'est pas enthousiasmante.
Adaptation du premier roman de Stefan Wul. Premier roman qui si j'ai bien compris le dossier présent à la fin de l'album a été improvisé ce qui doit expliquer pourquoi je le trouve plus faible que d'autres histoires par ce même auteur. La seule chose que j'ai aimé c'est le dessin. Le scénario a vraiment mal vieilli. Cette civilisation lunaire aurait pu donner un truc sympathique, mais ce ne fut pas le cas. J'ai trouve l'histoire franchement chiante tellement il n'y avait rien qui me captivait et les personnages sont sans intéret. Et puis il y a un genre d'histoire d'amour qui me laisse froid. J'ai même fini par ne regarder que le beau dessin tellement c'était chiant de lire du texte.
Une bonne surprise que ce retour à zéro. L'album nous renvoie aux prémices de la littérature de science-fiction et on a vraiment l'impression d'y être tant l'univers qui s'en dégage semble coller à l'époque. L'histoire de base est abracadabrantesque et il ne faut pas y voir une quelconque crédibilité scientifique comme dans les romans de sf d'aujourd'hui. On sent que le scénario a été écrit sans plan préalable ce qui donne un côté à la fois un peu naïf à l’ensemble mais aussi direct, ce qui est bien quand on veut lire une bd juste pour se détendre, sans se prendre la tête.
Le charme désuet du futurisme! C'est déroutant : à la fois une esthétique aux couleurs vives et réduites (comme les loggias de la cité radieuse du Corbusier) un crayonné gras qui heurte (à la Butch peut-être, si je peux oser ce rapprochement) et un scénario gnan-gnan, (James Bond sur la lune) le tout dans un univers assez intéressant où l'on réunit des armées que l'on miniaturise pour lutter contre les maladies, et où les femmes sont devenues des esclaves. Le petit dossier à la fin justifie et éclaire ses partis-pris esthétiques. Ce n'est pas vraiment une fiction en fait, c'est plutôt à prendre comme une expérimentation dessinée sur la fascination pour le progrès dans les années 50. A ce titre, c'est intrigant, unique et perspicace. Beaucoup plus efficace qu'Elie Faure pour comprendre l'art contemporain! Je rajoute que les amateurs d'Asterios Polyp y trouveront peut-être un écho...
Alors que cette collection consacré aux oeuvres de Stefan Wul avait plutôt bien commencé Niourk, Oms en série ou encore La Peur Géante, j'ai senti une véritable baisse de régime et voir une déception pour Piège sur Zarkass et Rayons pour Sidar. Cela se confirme avec ce titre. Retour à zéro est volontairement rétro dans un dessin pour créer un effet de style qui ressemble un peu à Souvenirs de l'empire de l'atome avec son côté Métropolis. Graphiquement, je dirai que c'est loin d'être beau et je reste poli. L'histoire est à se tirer les cheveux. C'est dommage car il aurait fallu une adaptation plus futuriste et plus réaliste sur le mode d'une colonie qui se retourne contre la planète mère. C'était sans doute possible. L'adaptation est sans doute très fidèle au roman mais le résultat est une déception pour le lecteur que je suis.
Aie, aie, aie, mon dieu que je me suis fait... violence pour aller au bout de ma lecture. Le livre m'est tombé des mains! C'est dans le cadre d'un jury de festival que j'ai donc découvert cette adaptation du premier roman de Stefan Wul dans la collection "Les mondes de ...". A l'origine l'idée n'est pas mauvaise, mais encore faut il, chez un auteur et quel qu'en soit le talent, savoir séparer le bon grain de l'ivraie. Je le répète même les plus grands ont pu commettre des erreurs, ou tout du moins des trucs un peu inavoués. Certes ce roman s'inscrit à et dans une époque où l'on n'a pas fait que de bonnes choses. En fait je pourrais résumer ma pensée par cette phrase:"C'est pas parce que c'est vieux que c'est du tout bon", loin s'en faut. Et puis il y a l'aspect graphique. A la fin du volume les auteurs nous expliquent toutes les recherches qu'ils ont faites, les dessins, les films, etc.. dont ils se sont inspirés pour coller au plus près de l'esprit de l'auteur et de ses propres influences. Mais que je trouve ça moche! (c'est mon avis, pas de panique!), un dessin qui semble fait au Crayola et, bon stop! je m'arrête là vous avez je crois compris que je n'ai absolument pas accroché et que je ne conseille donc pas la lecture. (Mais je sais que vous irez quand même jeter un œil, bande de bougres!!)
Intéressante cette adaptation. Il s'agit en effet du premier roman de Stefan Wul, un court roman écrit en réaction après que son épouse ait lu un mauvais roman de SF. Nourri de ses lectures de l'époque, il contient de nombreuses références pulp, mais aussi, en germe, de nombreux motifs wuliens. Le récit est assez classique, si l'on prend en compte le fait qu'il mêle histoire d'espionnage et planet fantasy (oui, la Lune n'est pas techniquement une planète, plutôt un satellite, mais chut !). Pas vraiment passionnant, il est toutefois relativement sympathique. C'est Laurent Bourlaud qui se charge de l'exécution graphique. Je ne suis pas forcément fan du coté "gras" de son trait, mais ça se lit tout de même assez aisément ; le look "constructiviste" des habitants de la Lune est voulu, dans l'idée de rendre l'environnement visuel que Wul a connu dans les années 50. c'est remarquable de ce point de vue. Au final une lecture sympathique, avec un intérêt marqué par les bonus qui expliquent les conditions d'écriture et de dessin de l'adaptation.
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