Jeune fille en Dior

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Avec Jeune fille en Dior, Annie Goetzinger signe une histoire complète sur le monde de la mode et l'un de ses plus grands noms : Christian Dior...


Ecole Duperré La BD au féminin La Mode

Le 12 février 1947, le Tout-Paris se presse avenue Montaigne pour assister au premier défilé d'un certain Christian Dior. Dans une envolée de longues jupes corolles, le défilé commence. L'assistance est médusée : c'est un triomphe ! Carmel Snow, du Harper's Bazar, s'écrie : « It's quite a revolution, your dresses have such a new look! » En un mot, la carrière du couturier est lancée, et l'histoire de Clara commence.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 31 Octobre 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Jeune fille en Dior © Dargaud 2013
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Je ne pensais vraiment pas autant apprécier cet album. Mes précédents essais de lecture d’œuvres d’Annie Goetzinger s’étaient soldés par autant d’échecs mais le thème même de l’album semblait tellement taillé pour elle que je me suis laissé tenter. Et j’ai bien fait ! La lecture est fluide et agréable. Le récit permet de pénétrer dans l’univers du « grand couturier » Christian Dior juste après la seconde guerre mondiale et d’en apprendre un peu plus sur le mode de fonctionnement de ce genre de maison. Bon ! C’est quand même très édulcoré et très propre sur soi mais on sent la passion, l’amour même de l’auteure pour cet univers. Le dessin de l’artiste est toujours aussi froid, un aspect un peu atténué ici par une colorisation pastel qui, sans réellement apporter de la chaleur, n’accentue pas son côté glacé. Le trait est fin et élégant, maniéré serais-je tenté de dire, mais dans le bon sens du terme. Le style, la classe, l’élégance sont mises en avant quitte à ce que les mannequins se retrouvent avec des pieds positionnés tels ceux de petits rats de l’opéra prêts à faire le grand saut. La lecture est très fluide, le texte laisse beaucoup de place au dessin qui est, ici, vraiment mis en avant. Les personnages sont tous bienveillants, compétents, talentueux : un univers de poneys roses à longue crinière (mais en plus classe, quand même) ! A lire ! A l’occasion si vous n’êtes pas spécialement attiré par l’univers de la mode. Absolument, si cet univers vous attire et si vous êtes sensible à l’imagerie des années ’50. Achat conseillé pour cette dernière catégorie de lecteurs. Quant à moi, l’emprunt m’a suffi mais je ne regrette vraiment pas ma lecture !

27/01/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Little Miss Giggles

Annie Goetzinger nous emmène dans les pas d'une pigiste d'un magazine de mode qui petit à petit va s'insérer dans le monde de Christian Dior jusqu'à devenir un de ses mannequins vedettes. C'est ainsi l'occasion de découvrir les coulisses d'une grande maison de couture, du processus de création de la collection jusqu'au défilé final. J'avoue qu'à la base le sujet ne me passionne pas vraiment mais j'ai lu ce volume de bout en bout sans m'ennuyer une seconde. Et pourtant il ne se passe pas grand chose, allez comprendre. A part une altercation lors d'une séance de photos dans un quartier "populaire", tout à l'air si simple dans le monde de la mode, alors que tout ne devait pas être rose au lendemain de la guerre. Le livre se termine par quelques pages documentaires pour ceux qui voudraient en savoir plus sur l'univers de la mode (glossaires des accessoires de mode, des étoffes,... courtes biographies des personnages célèbres dans l'entourage de Dior,...). Le dessin d'Annie Goetzinger est vraiment très beau même si un peu froid, et les couleurs utilisées renforcent encore cette impression de froideur. Bref un bel ouvrage que je suis contente d'avoir lu... mais que je ne pense pas relire un jour. Achat conseillé si le monde de la haute couture vous intéresse ou si vous êtes fan d'Annie Goetzinger.

26/01/2015 (modifier)