Les Centaures
La vie de centaure sur terre n'est pas très facile. On vous prend plus facilement pour un animal (de cirque) que pour un humain. Et, on a beau être immortel, les blessures font mal.
Albums jeunesse : 10 à 13 ans Couleur de peau : bleu Journal Spirou Mythologie Mythologie Grecque
Aurore et Ulysse sont de vrais centaures venus de l'Olympe. Ils sont immortels. Ils sont très jeunes et curieux et ont désobéi aux ordres qui interdisent de franchir la porte qui sépare le domaine des dieux de celui des mortels. Ils voulaient savoir comment était ce monde avec ces créatures simples. Pour regagner l'Olympe, il faut franchir une porte du néant annoncée par trois pointes noires. Par on ne sait quel sortilège, chaque fois qu'ils franchissent une telle porte, ils ne se retrouvent pas dans le monde, mais à une autre époque de la terre des mortels. Leur bon coeur leur fait aider les défavorisés de ces différentes périodes de l'histoire. En 1998, Aurore et Ulysse ont vécu une aventure commune avec les petits hommes : "Uwélématibukaliné" (dont le titre est devenu "le volcan d'or" lors de la parution en album).
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Date de parution | Octobre 1982 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Voila encore une Bd jeunesse que j'ai découvert très tardivement grâce à mes petits neveux, elle a démarré en 1977 dans le journal Spirou mais comme je ne lisais qu'occasionnellement ce journal, je ne me souviens pas de l'avoir aperçue, je n'ai donc pas grandi avec, d'autant plus qu'en 1977, j'allais être majeur et je n'étais plus un enfant, car il faut bien avouer que le ton et l'humour bon enfant de cette création de Seron (lassé de ses Petits hommes ?) sont plus adressés à un jeune lectorat. Mais je suis toujours content de découvrir de chouettes Bd humoristiques à l'ancienne, ça me conforte dans l'idée que les Bd d'humour actuelles ne me plaisent vraiment pas. Aurore et Ulysse, ces 2 jeunes centaures qui errent dans le monde des mortels à différentes époques, et qui cherchent par tous les moyens une porte de passage pour retourner dans l'Olympe, sont prétextes à des aventures humoristiques et quelques gags sympathiques, ils croiseront même le monde des Petits hommes, Seron faisant cohabiter ses 2 séries de façon adroite. A noter qu'il sera aidé sur certains scénarios par Stephen Desberg (non crédité). En gros, ça ne casse pas des briques, mais c'est plein d'un charme enfantin et ça développe une certaine poésie, c'est de plus joliment dessiné par Seron dans son style alerte et vif, pas forcément proche du style de Franquin, je ne suis pas d'accord avec la plupart des posteurs qui affirment que ça copie graphiquement Franquin, je trouve que Seron a un style ressemblant mais c'est tout, combien de dessinateurs sont dans le même cas ? voyez Jacques Martin, Pleyers, Chaillet... sans compter tous les dessinateurs qui ont imité le style de Moebius... ça ne doit pas condamner pour autant cette charmante petite bande.
Pour Spooky il s’agirait d’une série moisie. Sûr que ces centaures là, en plus d’être des demi-dieux âgés au look d’adolescents sont quand même des dinosaures de la bd franco-belge. Beaucoup reprochent à Seron sa similitude avec Franquin. S’il est vrai que le personnage de Renaud des Petits Hommes ressemble à un voisin éloigné de Gaston, je trouve que la comparaison est plutôt flatteuse et que son style est très agréable tout en étant propre à son auteur. Parce que si on commence à parler plagiat, alors pour moi j’aimerais savoir qui copie qui dans les mangas japonais où le style est toujours le même d’une œuvre à l’autre donc n’exagérons rien ! A côté de cela, la série des Centaures est plutôt agréable et bien troussée, du moins pour le jeune public dont je faisais partie lors de sa publication. Cela permettait de surfer bien plus intelligemment que des adaptations papier loupées d’Ulysse 31 tout en apportant une autre facette aux mythologies grecques. Il y a pas mal de clins d’œil et de passages humoristiques plutôt sympathiques et l’ensemble est loin d’être dénué d’intérêt à l’exception de l’inévitable cross over avec les Petits Hommes dont on se serait bien passé… Un chouette petit divertissement…
Découverts dans l'hebdomadaire Spirou, les centaures permettent de redécouvrir la mythologie de manière amusante et plaisante. Les dessins de Seron sont agréables, clairs, précis. Les couleurs sont chatoyantes. Les décors sont réussis. Les scénarii permettent de découvrir d'agréables histoires où sont plongés bien malgré eux nos deux jeunes héros qui désirent retrouver la porte les ramenant une fois pour toute dans leur monde !!! Cette série m'a énormément plu à l'époque et je la conseille à tous !!!
Personnellement, je préfère cette série aux "Petits hommes". Le petit nombre d'albums y est pour beaucoup. De plus, je suis fan de la mythologie grecque et je ne pouvais pas rater ces histoires. L'ambiance de la mythologie est bien recréée par Seron et la manière dont il s'en sert est très intéressante. Les aventures des deux centaures sont agréables à suivre et j'ai souvent ri à l'humour mis par Seron. En revanche, son dessin me plaît moins. Il n'a pas honte de plagier le grand Franquin ?!
Avec mes yeux de lecteur adulte, je suis obligé d'admettre que le style de Séron m'agace. Non pas vraiment son dessin, même si le "plagiat" de la patte de Franquin m'est manifeste, mais plus sa façon de raconter les histoires, de ne jamais se prendre au sérieux, de toujours maintenir le lecteur en dehors de l'histoire comme s'il répétait sans arrêt "attention, vous lisez une BD, vous lisez une BD, et j'en suis son auteur" qui m'empêche de vraiment rentrer dans le trip de presque toutes ses histoires. Et cela, je le ressens dans Les Centaures, un sens de la dérision un peu trop présent, des facilités scénaristiques et rebondissements trop artificiels, etc. Mais... Mais quand j'étais gamin, j'aimais beaucoup ça. J'étais fasciné par l'univers assez mystérieux et une certaine ambiance insaisissable qui se dégageait de l'univers mythologique entourant Aurore et Ulysse. J'aimais beaucoup le dessin (et je le trouve toujours bon malgré mes reproches ci-dessus). Et je trouvais les histoires originales quoiqu'un peu confuses. De bonnes BD de divertissement que je lisais avec plaisir donc il n'y a pas de raison que cela ne plaise pas aux jeunes lecteurs modernes.
Nos Centaures débutent dans l'hebdo Spirou n° 2045 du 23 Juin 1977. Ce premier récit, en 12 planches, est une mise en place de leur histoire, de leur quête. Seron (Les petits hommes) y va ici d'une série plutôt poétique où l'amitié prime entre deux êtres déboussolés. C'est joli, bien dessiné, agréable de lecture MAIS : personnellement, je n'ai vraiment jamais "accroché" à cette série que je trouvais par trop "nunuche". Il est vrai qu'elle s'adresse plutôt à un lectorat de "djeunes" pour qui le terme "merveilleux" existe encore. J'ai quand même effectué un essai de relecture. J'ai retrouvé cette grande sensibilité de l'auteur, ce monde à part avec sa poésie, son charme, l'amitié et une sorte "d'exotisme" dans le postulat. Mais j'ai déchanté, je l'avoue. Ces (trop) gentils centaures ne m'interpellent toujours pas. Mais ce n'est que mon avis.
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