Le Flagada
Le Flagada a été créé en 1961 (Spirou 1196) par Charles Degotte. Les calembours de cette série sont encore dans la mémoire de tous ceux qui l'ont lue.
Créatures fabuleuses (issues de la bd) Journal Spirou Les BDs à papa Les Mini-récits Les petits éditeurs indépendants
Alcide Citrix est un redoutable chasseur de fauves. Il a entendu parler d'un oiseau légendaire : le flagada. Il veut en capturer un. Pour cela, il va sur l'île paradisiaque où se trouve le flagada. Là, convaincu par la vie de rêve sur l'île, il devient ami avec le flagada et n'a plus qu'un but dans la vie : chasser les intrus pour continuer à vivre en paix.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Janvier 1981 |
Statut histoire | Histoires courtes 8 tomes parus |
Les avis
Cet animal bizarroïde fait partie des bestioles hybrides que l'on rencontre parfois en BD, comme le Marsupilami de Franquin, le Group-Group vert à rayures de Monzon, ou encore le Kesako rouge à gros nez jaune de Mas. Sorte de volatile parlant en forme de boule velue dotée d'une petite hélice qui lui permet de voler, le Flagada semble habiter une île paradisiaque, mais pas déserte puisqu'on y voit quelques autres personnages épisodiques. Un jour, vient s'échouer Alcide, petit bonhomme colérique mais ingénieux avec qui il forme un duo irrésistible de drôlerie. Cette bande créée en 1961 dans le journal Spirou par Degotte, est moins bête qu'elle n'en a l'air, et sera très sous-estimée, à commencer par moi qui l'ignorait sciemment à chaque fois que j'ouvrais un recueil ou un journal Spirou, je trouvais ça complètement cucul; et puis bien longtemps après, j'ai su voir les qualités de cette bande apparue d'abord dans les mini-récits du journal, puis déclinée en planche-gag ou en courts récits. C'est une petite série sympathique, au trait plaisant typique de Spirou, qui verse tantôt dans l'humour traditionnel, tantôt dans la pure loufoquerie. Peu connue, elle a bénéficié d'une diffusion restreinte en albums, et gagne à être redécouverte, mais les jeunes lecteurs d'aujourd'hui y seront-ils réceptifs ? c'est peu sûr, quoique... c'est pourquoi je n'en recommande pas ouvertement l'achat.
Le personnage central de la série est une des plus belles réussites graphiques que je connaisse. Le Flagada, cet oiseaux improbable dont le mode de déplacement est plus proche de l’hélicoptère que de l’’avion, cette balle de tennis avec hélice, ce pouf volant est gravé dans ma mémoire depuis ma prime jeunesse (et sa découverte dans le magazine de Spirou) et ne risque pas d’en sortir. Mais si le personnage est très réussi, ses histoires risquent de surprendre le jeune lecteur actuel tant elles sont naïves (bébêtes, diront même certains). Il faut bien admettre que la série date d’une autre époque, où la censure sévissait sur toute production destinée à la jeunesse et qu’il fallait donc mieux éviter tout sujet embarrassant pour échapper à son couperet. Point de vulgarité, point de violence, point de sexe, point d’opinion politique, cela limite grandement la marge de manœuvre de l’artiste. Degotte n’avait malheureusement pas le talent d’un Franquin ou d’un Delporte pour contourner cette censure et, donc, exploite bien plus des idées du type peau de banane que des gags plus novateurs, qui risquaient d’être refusés par cet organe si tatillon (à un point tel que bien longtemps les héroïnes étaient interdites en bande dessinée, ceci pour vous faire une idée de la stupidité ou de la sévérité de celui-là). Les gags de Degotte exploitent un nombre limité de thème, et le plus fréquemment on se retrouve avec un Alcide pêcheur et un Flagada gaffeur. Mais Degotte ne se contente pas du service minimum, et multiplie les petits jeux de mots (toujours très sages, eux aussi, censure oblige). Pour cette raison, mais aussi pour l’originalité du volatile inventé, je continue à penser que cette série n’était pas si mal que ça. Lecture conseillée aux jeunes lecteurs, et achat limité aux vieux cons nostalgiques dans mon genre. Mais je conçois aisément que beaucoup de lecteurs actuels risquent de trouver cette série très fade et franchement bébête. D’une autre époque …
Avis sur 'Le Flagada et les pépins de la pêche' Mac Arthur avait attiré mon attention sur cette série et je voulais savoir à quoi elle ressemblait. Hélas, je ne pense pas partager le même avis que lui sur la série. Je rejoins totalement ce que dit L' Ymagier. L'humour sympathique des Motards est bien meilleur que celui du Flagada. Pourtant, les trois personnages principaux auraient pu faire de bons personnages humoristiques, mais l'auteur sous-exploite leurs capacités en faisant des petites histoires sans intérêt. C'est sympa à lire pendant 5 pages, mais après ça devient lourd. De plus, j'ai l'impression que les personnages gueulent tous les 2-3 cases et ça m'énerve. Pour moi, cette série est un mauvais cartoon. Désolé.
Curieuse cette bébête : une boule ronde, jaune, porteuse d'une hélice au dos. Et qui plus est : mais d'un bavard !... J'ai découvert cet animal il y a... euh... longtemps ; sous forme d'un mini récit dans l'hebdo Spirou n° 1196 du 16 Mars 1961. Le "Flagada" ?... ce volatile devient le compagnon d'Alcide, un naufragé sympa qui s'est retrouvé sur une île plus que perdue et où il l'a découvert. Au fur et à mesures de leurs (petites aventures), viendront se greffer l'un ou l'autre personnage : Placide le goéland, Trucmuche le savant un peu fou. Oui... bof... sincèrement, je n'ai jamais été attiré par cette série. Ca bavarde, crie, hurle, gesticule... pour pas grand chose. Les couleurs sont basique et -surtout- cette "boule" jaune pétant quasi dans chaque case a eu vite le don de me désintéresser de ce qui devait être une série cocasse. Et je n'en n'ai d'ailleurs eu que faire lorsque les histoires sont parues en format "normal" dès Avril 1965, toujours dans Spirou. Décédé en 1993, Degotte restera plus dans ma mémoire pour sa série Les motards.
Le Flagada, ça a commencé par un mini-récit semblable au tome 1 du Marsupilami où un chasseur tente de capturer cet étrange oiseau et que celui-ci se révèle doté de très nombreuses capacités et spécificités étranges. Mais ensuite, c'est très vite devenu autre chose, une série de BD pas prise de tête, qui ne se prenait pas au sérieux et qui avait pour thème principal l'étrangeté du Flagada et ses relations avec ses proches. En réalité, le Flagada était, à mes yeux, un Totoro avant l'heure, dans le sens où cet étrange animal est devenu la mascotte de pas mal de gens, aussi bien sous la forme de peluche que dans des dessins insérés dans d'autres séries BD (comme dans Gaston bien entendu mais aussi dans Boule et Bill par exemple). Bref, pour l'originalité de cet oiseau jaune, pour l'humour de ses apparitions et de ses planches, cette BD est sympa. Et puis, c'est une BD que les collectionneurs et autres curieux de l'époque des anciens Spirou Magazine ne doivent pas manquer.
Pas de doute, voici un petit joyau qui ressort des cartons ! Flagada est un oiseau idiot et bizarre à qui il arrive tout un tas d'aventures plutôt mignonnettes en compagnie de ce p'tit gars habillé en explorateur. Je ne savais pas que c'était édité en albums, tiens ! C'était frais, sans autre prétention que de remplir les pages de Tintin magazine, mais qu'est-ce que c'était sympa !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site