Le Grand Méchant Renard
Angoulême 2016 : Prix Jeunesse C'est l'histoire d'un renard qui est beaucoup plus bête que méchant...
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Un renard voudrait bien être la terreur des basses cours, et accessoirement manger autre chose que des légumes. Mais il est une brêle, tout le monde se joue de lui. Il doit faire ses preuves auprès du loup. Mais quand on est con...
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Date de parution | 21 Janvier 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Belle surprise, ça faisait un moment que j'avais envie de lire cette BD ! J'ai bien ris et ça c'est chouette ! Je rejoins Bamiléké sur la longueur du récit, quand j'ai eu cette impression il restait encore une 60aines de pages.. l'effet de surprise lié à l'originalité de l'histoire s'était déjà quelque peu dissipé et même si tous les gags ne sont pas prévisibles (je les ai d'ailleurs trouvés un peu moins drôles dans cette dernière partie) on devine assez bien comment cela va se terminer, et surtout le cheminement qui nous y amène, ce qui donne cette impression de longueur, du moins pour ma part. La couverture et le dessin étaient l'une des raisons pour lesquelles j'avais mis autant de temps avant d'emprunter cette BD. Le style un peu minimaliste des planches et des cases me semblait trop orienté jeunesse. Mais au final, c'est un style comme un autre que j'ai fini par apprécier. Comme on dit, l'habit ne fait pas le moine et j'ai été agréablement surpris. Enfin, ayant lu Voyage de malade juste avant, j'ai d'autant plus apprécié l'histoire et le personnage du loup, dont je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer qu'il s'agissait du même loup, mais dans un passé un peu plus aigri et méchant :) Une chouette lecture que je recommande pour sa simplicité et son humour. Note réelle: 3.5
Il faut bien des voix discordantes à tout concert dithyrambique pour faire un monde. Je m'y colle au risque de passer pour un iconoclaste rabat-joie. Mais je n'ai pas aimé la série de Benjamin Renner. Cela a commencé très vite. Quand en p5 je lis "... si tu fous encore le bordel..." j'ai eu comme un blocage. Même si tout n'est pas à ce triste niveau de langage, j'ai trouvé les dialogues ping-pong certes amusants pour des ados mais vraiment très basiques. Quand je vois que c'est un prix Jeunesse ce n'est pas le type de vocabulaire que je souhaite transmettre à mes enfants de façon "officielle" par de l'écrit reconnu. L'absence de voix off si elle dynamise le récit ne rééquilibre pas le langage vers un niveau supérieur à mon goût. Ensuite j'ai trouvé que 160 pages c'était un pavé vraiment long et parfois ennuyeux avec des situations de redites qui tournaient en rond. Enfin je n'ai rien trouvé d'extraordinaire au graphisme. Entre un renard quasi-frère jumeau du Vil Coyotte de Chuck Jones et une ambiance mi Caliméro mi Titi, je n'ai pas trouvé cela très original. De plus avoir 6 fois le même renard qui bouge un cil ou une oreille sur la même planche m'a vite lassé. Je pourrais continuer avec une liste d'aquarelles bien plus belles pour moi que ce qui est proposé dans la série. En conclusion dans le genre de contes pour enfants détournés, j'ai de loin préféré Les Sept Ours Nains d'Emile Bravo. Vraiment pas mon truc.
Mais qu'il est bête ce renard, il se fait blouser par tout le monde, même les petits poussins. On a donc une fable animalière plutôt divertissante, servie par un dessin caricatural bien dynamique où les tronches des protagonistes sont trognonnes à souhait. Le renard vit dans la forêt mais il est nul à la chasse et vise surtout le poulailler de la ferme. Mais il est tout aussi lamentable en ruses diverses pour atteindre les volailles convoitées. Et en plus, il a peur du loup. Il finira néanmoins à réussir à voler quelques œufs afin d'engraisser les poussins pour un futur festin. Enfin, c'est ce qu'il croit, parce qu'il s'avère aussi sentimental qu'affamé ! Alors la mise en place de ce petit univers est très drôle, mais j'ai trouvé que l'histoire tirait un peu en longueur vers le milieu de l'album. Les gags que j'ai trouvé répétitifs entre le renard et les poussins ont fait que j'ai un peu feuilleté pour accélérer le déroulé. Heureusement, l'arrivée dans la ferme renouvelle le décor et permet un nouvel intérêt avec ce bataillon de poules survitaminées bien marrantes. C'était sympa comme découverte, mais je ne crois pas que je le relirai un jour...
J'entre dans le club des aviseurs super satisfaits. Ça peut presque remettre en cause la notion de ce qu'est une BD "Culte" ici, qu'est ce qui empêche cette histoire d'avoir son 5/5? J'ai juste envie de la faire connaître à tout le monde qui m'entoure. Les situations sont presque à chaque fois inattendues et donnent un ton profondément joyeux à l'ensemble. Pourtant, le monde paraît si cruel aux yeux de ce renard naïf et ayant conscience de sa propre médiocrité. Et plus ça va, plus on est amené à s'attacher à lui. Cet esprit simple ("bête" est le jugement que nous avons à son égard?) prend le dessus sur tout le reste, et le lecteur ne peut pas s'empêcher de le trouver, par conséquent, "humainement" bon. La dernière fois que j'ai pu ressentir ça en BD c'était avec Silence (Comès)...et je me dis que c'est drôle à quel point 2 œuvres totalement différentes peuvent réussir à transmettre le même message. Ou alors, c'est mon interprétation qui déraille... Toute cette légèreté en surface est le fruit d'une intrigue hyper bien ficelée et peut-être issue d'une réflexion plus profonde qu'on ne le pense. Enfin...pas besoin de philosopher, on pourra parcourir cette histoire de tout temps, à tout âge. Ça fait garder le sourire et, sans tomber dans la niaiserie, ça alimente quelque chose de foncièrement bon en soi.
Quand j’ai regardé ce que Delcourt avais mis gratuitement en ligne, j’ai tout de suite repéré “Le Grand Méchant Renard”. Et pour cause, il n’y a pas beaucoup d’autres séries qui fassent autant consensus sur bdthèque. Et je ne déroge pas à la règle. J’ai beaucoup apprécié cette lecture certes gentillette, mais qui ne tombe jamais dans le gnangnan ou le trop facile. Nous suivons donc un renard qui a toutes les peines du monde à être méchant. Avec la complicité du loup, il chaparde des poussins qu’il va élever pour les manger une fois qu’ils seront bien dodus. Mais le renard est un gentil, et il se prend d’affection pour les pioupiou. Cela donne lieu à plein de situations cocasses et vraiment marrantes. Ce sont les relations entre les personnages qui font le sel de la bd, ou plutôt du renard avec les autres personnages. Mais les échanges entre la poule et le chien de garde du poulailler sont eux aussi savoureux. On se prend d’affection pour toute cette galerie d’animaux plutôt bien touffue et avec des personnages tous bien développés. On se prend vite d’affection pour cet anti-héros et j’avais bien envie de savoir comment ça se terminait. C’est une histoire mignonne et drôle, qui plaira, je le pense, aux jeunes comme aux moins jeunes. J’ai également beaucoup apprécié le dessin qui rajoute un vrai plus. Les personnages ont des apparences vraiment marrantes, et leurs expressions sont drôles et très réussies, et cela pour tous les animaux. Même les petits poussins ont des expressions bien à eux et reconnaissables. J’aime beaucoup en particulier le design du cochon de la ferme, que je trouve très comique dans son apparence. En bref, une jolie histoire, joliment dessinée et drôle. Si vous avez l’occasion, foncez !
Oui, c’est un conte fort sympathique, drôle par petites touches, enfin, ce n’est pas la grosse poilade non plus mais j’ai souri sur certaines répliques. C’est plein de bons sentiments qui, à moins d’avoir un cœur de pierre toucheront forcément le plus grand nombre. J’ai été légèrement déçu parce que la bd a été tellement sur-vendue que je m’attendais à l’œuvre d’exception. C’est un peu le revers de la médaille aussi, avec une adaptation au cinéma en l’espace de moins de 2 ans après sa sortie, là où d’autres séries cultes poireautent toujours en attente, je me disais que le succès et les éloges étaient forcément logiques et qu’on rentrait dans la catégorie des immanquables. Mise en page, dessin, couleurs directes, narration… ça se lit vite et bien, rapport au nombre de pages. Je ne dirais pas que c’est « joli » mais ça fait le taf. Du coup l’édition spéciale n’apporte pas grand-chose si on n’est pas gaga du dessin. On préférera l’édition simple déjà pas donnée. Bon sinon ce n’est pas trop mon truc ce genre d’histoire, je trouve cela un peu niais et déjà-vu, même si je n’ai pas d’exemple en tête qui me vient là. Je réserve plutôt cela à un public féminin et jeune. Un petit 4 mais mérité.
Y a-t-il vraiment besoin de rajouter encore quelque chose ? Un des plus gros succès de la BD ces dernières années, et il y a largement de quoi. C'est le genre de BD que je prête à tout va pour redonner aux gens envie d'en lire, ou pour confirmer aux enfants qu'il ne faut jamais arrêter. L'auteur a réussi son coup de la meilleure manière possible : la BD est autant pour les enfants que pour les adultes (qui seront plus sensibles à certains détails), avec un dessin qui est terriblement efficace dans sa simplicité. Une très belle histoire, presque émouvante, de ce grand méchant renard qui est vraiment plus bête que méchant, et de ces petits poussins à la fois tordants et mignons. Tout est bon dans le scénario : l'idée, les personnages, le développement, le propos, l'intrigue. Tout est fait pour qu'on passe un bon moment, qu'on rigole et qu'on soit un peu ému aussi. C'est une réussite de bout en bout, c'est évident. Rien de plus à en dire : c'est la BD de l'année 2015, probablement, et une de ces BD dont je n'ai toujours pas entendu quelqu'un dire du mal. Une réussite totale !
J’ajoute moi aussi un petit commentaire élogieux sur cette BD. Comme les autres posteurs, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Grand méchant renard enchaine les situations cocasses sans redondance ni vulgarité et avec beaucoup de fraicheur. On rigole franchement pendant les 180 pages de l’album. Derrière un style graphique volontairement enfantin, Benjamin Renner impose un trait dynamique, esthétique et terriblement efficace. Les personnages, très réussis et attachants, sont particulièrement expressifs. Les gags s’enchainent avec bonheur jusqu’au bout sans lassitude pour le lecteur. Drôle, frais et original, Le Grand méchant renard est une vraie réussite ! A découvrir absolument.
que rajouter de plus? J'arrive après la bataille et tout a déjà été dit sur le contenu : un dessin expressif et dynamique, des contes d'enfance revisités avec humour et détachement et un happy end pour ce livre aux personnages animaliers. Mais c'est que j'ai simplement a-d-o-r-é! C'est bien simple : je l'ai déjà prêté et re-prêté, fait l'article auprès de mes fréquentations y compris aux réfractaires aux phylactères!! Ne courez pas chez votre libraire : précipitez vous y!!! note : 4.5/5
Voici une bd qui s’affranchit des cases pour proposer un séquençage quasi cinématographique. Dans le concept, cette bd use des mêmes ficelles que pour Un bébé à livrer avec des personnages animaliers en communs (lapin, cochon). Mais, à la différence de ce dernier, le grand méchant renard est mieux équilibré avec un final qui n’est pas tiré en longueur. Bref, on a quelque chose de similaire mais en mieux et à un prix plus abordable. Côté récit, l’auteur dépeint avec humour et sensibilité l’évolution comportementale d’un renard opportuniste qui verra ses certitudes chamboulées au contact des "ses poussins". C’est quasi théâtral et ubuesque. Très drôle aussi grâce à un trait qui force sur les expressions pour appuyer la farce qui se joue devant nous. A conseiller sans réserves à la lecture comme à l’achat.
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